Disc 1 | ||||||
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1. |
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2. |
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3. |
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4. |
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5. |
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6. |
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7. |
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8. |
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(Parlé)
C'est une chanson pour les enfants Qui naissent et qui vivent Entre l'acier et le bitume, Entre le béton et l'asphalte, Et qui ne sauront peut-être jamais Que la terre était un jardin. Il y avait un jardin qu'on appelait la terre. Il brillait au soleil comme un fruit défendu. Non, ce n'était pas le paradis ni l'enfer Ni rien de déjà vu ou déjà entendu. Lalala, lalala, lalala Il y avait un jardin, une maison des arbres, Avec un lit de mousse pour y faire l'amour Et un petit ruisseau roulant sans une vague Venait le rafraîchir et poursuivait son cours. Lalala, lalala, lalala. Il y avait un jardin grand comme une vallée. On pouvait s'y nourrir à toutes les saisons, Sur la terre brûlante ou sur l'herbe gelée Et découvrir des fleurs qui n'avaient pas nom. Lalala, lalala, lalala. Il y avait un jardin qu'on appelait la terre. Il était assez grand pour des milliers d'enfants. Il était habité jadis par nos grands-pères Qui le tenaient eux-mêmes de leurs grands-parents. Lalala, lalala, lalala. Où est-il ce jardin où nous aurions pu naître, Où nous aurions pu vivre insouciants et nus? Où est cette maison toutes portes ouvertes, Que je cherche encore mais que je ne trouve plus? Lalala, lalala, lalala. |
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9. |
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(Parlé)
C'est une chanson pour les enfants Qui naissent et qui vivent Entre l'acier et le bitume, Entre le béton et l'asphalte, Et qui ne sauront peut-être jamais Que la terre était un jardin. Il y avait un jardin qu'on appelait la terre. Il brillait au soleil comme un fruit défendu. Non, ce n'était pas le paradis ni l'enfer Ni rien de déjà vu ou déjà entendu. Lalala, lalala, lalala Il y avait un jardin, une maison des arbres, Avec un lit de mousse pour y faire l'amour Et un petit ruisseau roulant sans une vague Venait le rafraîchir et poursuivait son cours. Lalala, lalala, lalala. Il y avait un jardin grand comme une vallée. On pouvait s'y nourrir à toutes les saisons, Sur la terre brûlante ou sur l'herbe gelée Et découvrir des fleurs qui n'avaient pas nom. Lalala, lalala, lalala. Il y avait un jardin qu'on appelait la terre. Il était assez grand pour des milliers d'enfants. Il était habité jadis par nos grands-pères Qui le tenaient eux-mêmes de leurs grands-parents. Lalala, lalala, lalala. Où est-il ce jardin où nous aurions pu naître, Où nous aurions pu vivre insouciants et nus? Où est cette maison toutes portes ouvertes, Que je cherche encore mais que je ne trouve plus? Lalala, lalala, lalala. |
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10. |
| 3:51 | ||||
11. |
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12. |
| 5:30 | ||||
13. |
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14. |
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Disc 2 | ||||||
1. |
| 4:01 | ||||
Le long du fleuve qui remonte
Par les rives de la rencontre Aux sources d'émerveillement On voit dans le jour qui se lève S'ouvrir tout un pays de rêve Le tendre pays des amants On part avec le cœur qui tremble Du bonheur de partir ensemble Sans savoir ce qui nous attend Ainsi commence le voyage Semé d'écueils et de mirages De l'amour et de ses tourments Quelques torrents de médisance Viennent déchirer le silence Essayant de tout emporter Et puis on risque le naufrage Lorsque le vent vous mène au large Des îles d'infidélité Plus loin le courant vous emporte Vers les rochers de la discorde Et du mal à se supporter Enfin la terre se dénude C'est le désert de l'habitude L'ennui y a tout dévasté Quand la route paraît trop longue Il y a l'escale du mensonge L'auberge de la jalousie On y déjeune de rancune Et l'on s'enivre d'amertume L'orgueil vous y tient compagnie Mais quand tout semble à la dérive Le fleuve roule son eau vive Et l'on repart à l'infini Où l'on découvre au bord du Tendre Le jardin où l'on peut s'étendre La terre promise de l'oubli |
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2. |
| 4:15 | ||||
3. |
| 5:02 | ||||
4. |
| 4:08 | ||||
Nous prendrons le temps de vivre,
D'être libres, mon amour. Sans projets et sans habitudes, Nous pourrons r'ver notre vie. Viens, je suis là, je n'attends que toi. Tout est possible, tout est permis. Viens, écoute ces mots qui vibrent Sur les murs du mois de mai. Ils nous disent la certitude Que tout peut changer un jour. Viens, je suis là, je n'attends que toi. Tout est possible, tout est permis. Nous prendrons le temps de vivre, D'être libres, mon amour. Sans projets et sans habitudes, Nous pourrons r'ver notre vie. |
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5. |
| 3:53 | ||||
On nous dira qu'on a tord de chanter
La fraternité et la liberté, Que tout cela ne sert à rien, Que ce n'est pas encore pour demain Et pourtant dans le monde Les enfants nous répondent Et pourtant dans le monde... On nous dira qu'on a tord de rêver En croyant vivre la réalité, Qu'il faut garder les yeux ouverts Et regarder ce qui va de travers. Et pourtant dans le monde Les enfants nous répondent Et pourtant dans le monde... On nous dira qu'on a tord de crier Et de clamer nos quatre vérités, Qu'il vaut mieux se taire ou mentir, Et surtout savoir garder le sourire. Et pourtant dans le monde Les enfants nous répondent Et pourtant dans le monde... On nous dira qu'on a tord de parler De l'amour comme si il en existait, Qu'il ne s'agit que d'un mirage, Une illusion qui n'est pas de notre âge. Et pourtant dans le monde Les enfants nous répondent Et pourtant dans le monde... On nous dira qu'on a tord ou raison, Ca nous fera pas changer de chanson, On vous la donne comme elle est, Vous pourrez en faire ce qu'il vous plaît. Et pourtant dans le monde Les enfants nous répondent Et pourtant dans le monde... Et pourtant dans le monde Les enfants nous répondent Et pourtant dans le monde... Et pourtant dans le monde Les enfants nous répondent Et pourtant dans le monde... |
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6. |
| 3:13 | ||||
Pour avoir si souvent dormi
Avec ma solitude Je m'en suis fait presqu'une amie Une douce habitude Ell' ne me quitte pas d'un pas Fidèle comme une ombre Elle m'a suivi ça et là Aux quatre coins du monde Non, je ne suis jamais seul Avec ma solitude Quand elle est au creux de mon lit Elle prend toute la place Et nous passons de longues nuits Tous les deux face à face Je ne sais vraiment pas jusqu'où Ira cette complice Faudra-t-il que j'y prenne goût Ou que je réagisse? Non, je ne suis jamais seul Avec ma solitude Par elle, j'ai autant appris Que j'ai versé de larmes Si parfois je la répudie Jamais elle ne désarme Et si je préfère l'amour D'une autre courtisane Elle sera à mon dernier jour Ma dernière compagne Non, je ne suis jamais seul Avec ma solitude Non, je ne suis jamais seul Avec ma solitude |
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7. |
| 2:17 | ||||
Je ne t'attends pas au bout d'une ligne droite
Je sais qu'il faudra faire encore des détours Et voir passer encore des jours et des jours Mais sans que rien ne vienne éteindre notre hâte Il pleut chez toi, chez moi le soleil est de plomb Quand pourrons-nous enfin marier nos saisons Quand pourrons-nous rentrer ensemble à la maison Nous avons le temps, mais pourquoi est-ce si long Mes habits ont parfois des traces de poussière Et le parfum fané des amours passagères Qui m'ont rendu ma solitude plus légère A l'aube de mes nuits blanches et solitaires Et toi mon bel amour, dis moi s'il y a des hommes Qui t'ont rendu la vie un peu moins monotone Qui t'aident à supporter l'hiver après l'automne Et les silences obstinés du téléphone Nous nous raconterons nos triomphes, nos fêtes Mais comment s'avouer toutes nos défaites L'angoisse qui nous tient, l'angoisse qui nous guette Et s'accroche à chaque pensée, à chaque geste Je sais que tu seras au bout de mes voyages Je sais que tu viendras malgré tous les détours Nous dormirons ensemble et nous ferons l'amour Dans un monde réinventé à notre image |
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8. |
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9. |
| 3:04 | ||||
Pendant que je dormais, pendant que je rêvais,
Les aiguilles ont tourné, il est trop tard. Mon enfance est si loin, il est déjà demain. Passe, passe le temps, il n'y en a plus pour très longtemps. Pendant que je t'aimais, pendant que je t'avais, L'amour s'en est allé, il est trop tard. Tu étais si jolie, je suis seul dans mon lit. Passe, passe le temps, il n'y en a plus pour très longtemps. Pendant que je chantais ma chère liberté, D'autres l'ont enchaînée, il est trop tard. Certains se sont battus, moi, je n'ai jamais su. Passe, passe le temps, il n'y en a plus pour très longtemps. Pourtant, je vis toujours, pourtant, je fais l'amour, M'arrive même de chanter sur ma guitare, Pour l'enfant que j'étais, pour l'enfant que j'ai fait. Passe, passe le temps, il n'y en a plus pour très longtemps. Pendant que je chantais, Pendant que je t'aimais, Pendant que je rêvais, Il était encore temps. |
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10. |
| 2:32 | ||||
Sarah
La femme qui est dans mon lit N'a plus vingt ans depuis longtemps Les yeux cernés Par les années Par les amours Au jour le jour La bouche usée Par les baisers Trop souvent mais Trop mal donnés Le teint blafard Malgré le fard Plus pâle qu'une Tache de lune La femme qui est dans mon lit N'a plus vingt ans depuis longtemps Les seins trop lourds De trop d'amours Ne portent pas Le nom d'appâts Le corps lassé Trop caressé Trop souvent mais Trop mal aimé Le dos voûté Semble porter Les souvenirs Qu'elle a dû fuir La femme qui est dans mon lit N'a plus vingt ans depuis longtemps Ne riez pas N'y touchez pas Gardez vos larmes Et vos sarcasmes Lorsque la nuit Nous réunit Son corps, ses mains S'offrent aux miens Et c'est son coeur Couvert de pleurs Et de blessures Qui me rassure |
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11. |
| 2:31 | ||||
Avec ma gueule de mtque
De juif errant, de ptre grec Et mes cheveux aux quatre vents Avec mes yeux tout dlavs Qui me donnent un air de rver Moi qui ne rve plus souvent Avec mes mains de maraudeur De musicien et de rdeur Qui ont pill tant de jardins Avec ma bouche qui a bu Qui a embrass et mordu Sans jamais assouvir sa faim Avec ma gueule de mtque De juif errant, de ptre grec De voleur et de vagabond Avec ma peau qui s'est frotte Au soleil de tous les ts Et tout ce qui portait jupon Avec mon cur qui a su faire Souffrir autant qu'il a souffert Sans pour cela faire d'histoires Avec mon me qui n'a plus La moindre chance de salut Pour viter le purgatoire Avec ma gueule de mtque De juif errant, de ptre grec Et mes cheveux aux quatre vents Je viendrai ma douce captive Mon me sur, ma source vive Je viendrai boire tes vingt ans Et je serai prince de sang Rveur ou bien adolescent Comme il te plaira de choisir Et nous ferons de chaque jour Toute une ternit d'amour Que nous vivrons en mourir Et nous ferons de chaque jour Toute une ternit d'amour Que nous vivrons en mourir. |
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12. |
| 2:05 | ||||
Voilà c'que c'est, mon vieux Joseph
Que d'avoir pris la plus jolie Parmi les filles de Galilée, Celle qu'on appelait Marie. Tu aurais pu, mon vieux Joseph, Prendre Sarah ou Déborah Et rien ne serait arrivé, Mais tu as préféré Marie. Tu aurais pu, mon vieux Joseph, Rester chez toi, tailler ton bois Plutôt que d'aller t'exiler Et te cacher avec Marie. Tu aurais pu, mon vieux Joseph, Faire des petits avec Marie Et leur apprendre ton métier Comme ton père te l'avait appris. Pourquoi a-t-il fallu, Joseph, Que ton enfant, cet innocent, Ait eu ces étranges idées Qui ont tant fait pleurer Marie ? Parfois je pense à toi, Joseph, Mon pauvre ami, lorsque l'on rit De toi qui n'avais demandé Qu'à vivre heureux avec Marie. |
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13. |
| 3:52 | ||||
Le jeune facteur est mort
Il n'avait que 17 ans L'amour ne peut plus voyager, il a perdu son messager C'est lui qui venait chaque jour Les bras chargés de tous mes mots d'amour C'est lui qui portait dans ses mains La fleur d'amour cueillie dans ton jardin Il est parti, dans le ciel bleu Comme un oiseau enfin libre et heureux Et quand son âme l'a quitté Un rossignol quelque part a chanté Je t'aime autant que je t'aimais mais je ne peu le dire désormais Il a emporté avec lui Les derniers mots que je t'avais écrit Il n'ira plus sur les chemins Fleuris de rose et de jasmin Qui mènent jusqu'à ta maison L'amour ne peut plus voyager Il a perdu son messager Et mon coeur est comme en prison Il est parti l'adolescent Qui t'apportait mes joies et mes tourments L'hiver a tué le printemps Tout est fini pour nous deux maintenant |
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14. |
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