Disc 1 | ||||||
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1. |
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Des Yeux Qui Font Baisser Les Miens
Un Rire Qui Se Perd Sur Sa Bouche Voila Le Portrait Sans Retouche De L'homme Auguel J'appartiens Quand Il Me Prend Dans Ses Bras, Il Me Parle Tout Bas Je Vois La Vie En Rose, Il Me Dit Des Mots D'amour Das Mots De Tous Les Jours, Et Ca Me Fait Quelques Choses Il Est Entre Dans Mon Coeur, Une Part De Bonheur Dont Je Connais La Cause, C'est Lui Pour Moi, Moi Pour Lui Dans La Vie Il Me L'a Dit, L'a Jure Pour La Vie, Et Des Que Je L'apercois Alors Je Sens En Moi, Mon Coeur Qui Bat... Des Nuits D'amour A Plus Finir Un Grand Bonheur Qui Prend Sa Place Les Ennuis, Des Chagrins S'effacent Heureux, Heureux A En Mourir |
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2. |
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Village au fond de la vallée,
comme égaré, presqu'ignoré. Voici qu'en la nuit étoilée un nouveau-né nous est donné. Jean-François Nicot il se nomme. Il est joufflu, tendre et rosé. A l'église, beau petit homme, demain tu seras baptisé. Une cloche sonne, sonne. Sa voix, d'écho en écho, dit au monde qui s'étonne: "C'est pour Jean-François Nicot. C'est pour accueillir une âme, une fleur qui s'ouvre au jour, à peine, à peine une flamme encore faible qui réclame protection, tendresse, amour." Village au fond de la vallée, loin des chemins, loin des humains. Voici qu'après dix-neuf années, cœur en émoi, le Jean-François prend pour femme la douce Elise, blanche comme fleur de pommier. Devant Dieu, dans la vieille église, ce jour, ils se sont mariés. Toutes les cloches sonnent, sonnent, Leurs voix, d'écho en écho, merveilleusement couronnent la noce à François Nicot. "Un seul cœur, une seule âme", dit le prêtre, "et, pour toujours, soyez une pure flamme qui s'élève et qui proclame la grandeur de votre amour." Village au fond de la vallée. Des jours, des nuits, le temps a fui. Voici qu'en la nuit étoilée, un cœur s'endort, François est mort, car toute chair est comme l'herbe, elle est comme la fleur des champs. Epis, fruits mûrs, bouquets et gerbes, hélas! vont en se desséchant... Une cloche sonne, sonne, elle chante dans le vent. Obsédante et monotone, elle redit aux vivants: "Ne tremblez pas, cœurs fidèles, Dieu vous fera signe un jour. Vous trouverez sous son aile avec la vie éternelle l'éternité de l'amour." |
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3. |
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Le ciel bleu sur nous peut s'effrondrer
Et la terre peut bien s'ecrouler. Peu m'importe si tu m'aimes. Je me fous du monde entier. Tant que l'amour inondera mes matins, Tant que mon corps fremira sous tes mains, Peu m'importent les grands problemes, Mon amour, puisque tu m'aimes J'irais jusqu'au bout du monde. Je me ferais teindre en blonde Si tu me le demandais J'irais decrocher la lune. J'irais voler la fortune Si tu me le demandais Je renierais ma patrie. Je renierais mes amis Si tu me le demandais On peut bien rire de moi, Je ferais n'importe quoi Si tu me le demandais Si un jour, la vie t'arrache a moi, Si tu meurs, que tu sois loin de moi, Peu m'importe, si tu m'aimes Car moi, je mourrai aussi Nous aurons pour nous l'eternite Dans le bleu de toute l'immensite. Dans le ciel, plus de problemes. Mon amour, crois-tu qu'on s'aime? Dieu reunit ceux qui s'aiment ! |
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4. |
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Mon Dieu ! Mon Dieu ! Mon Dieu !
Laissez-le-moi Encore un peu, Mon amoureux ! Un jour, deux jours, huit jours... Laissez-le-moi Encore un peu A moi... Le temps de s'adorer, De se le dire, Le temps de se fabriquer Des souvenirs. Mon Dieu ! Oh oui...mon Dieu ! Laissez-le-moi Remplir un peu Ma vie... Mon Dieu ! Mon Dieu ! Mon Dieu ! Laissez-le-moi Encore un peu, Mon amoureux. Six mois, trois mois, deux mois... Laissez-le-moi Pour seulement Un mois... Le temps de commencer Ou de finir, Le temps d'illuminer Ou de souffrir, Mon Dieu ! Mon Dieu ! Mon Dieu ! Même si j'ai tort, Laissez-le-moi Un peu... Même si j'ai tort, Laissez-le-moi Encore... |
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5. |
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6. |
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Cet air qui m`obs?e jour et nuit
Cet air n`est pas n?d`aujourd`hui Il vient d`aussi loin que je viens Tra??par cent mille musiciens Un jour cet air me rendra folle Cent fois j`ai voulu dire pourquoi Mais il m`a coup?la parole Il parel toujours avant moi Et sa voix couvre ma voix Padam...padam...padam... Il arrive en courant derri?e moi Padam...padam...padam... Il me fait le coup du souviens-toi Padam...padam...padam... C`est un air qui me montre du doigt Et je tra?e apr? moi comme un dr?e d`erreur Cet air qui sait tout par coeur Il dit: "Rappelle-toi tes amours Rappelle-toi puisque c`est ton tour `y a pas d`raison pour qu`tu n`pleures pas Avec tes souvenirs sur les bras..." Et moi je revois ceux qui restent Mes vingt ans font battre tambour Je vois s`entrebattre des gestes Toute la com?ie des amours Sur cet air qui va toujours Padam...padam...padam... Des "je t`aime" de quatorze-juillet Padam...padam...padam... Des "toujours" qu`on ach?e au rabais Padam...padam...padam... Des "veux-tu" en voil?par paquets Et tout ? pour tomber juste au coin d`la rue Sur l`air qui m`a reconnue ... ?outez le chahut qu`il me fait ... Comme si tout mon pass?d?ilait ... Faut garder du chagrin pour apr? J`en ai tout un solf?e sur cet air qui bat... Qui bat comme un coeur de bois... |
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8. |
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9. |
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10. |
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11. |
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12. |
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Esgourdes rien qu`un instant
La goualante du pauvre Jean Que les femmes n`aimaient pas Mais n`oubliez pas Dans la vie y a qu`une morale Qu`on soit riche ou sans un sou Sans amour on n`est rien du tout Il vivait au jour le jour Dans la soie et le velours Il pion?it dans de beaux draps Mais n`oubliez pas Dans la vie on est peau de balle Quand notre c쐕r est au clou Sans amour on n`est rien du tout Il bectait chez les barons Il guinchait dans les salons Et lichait tous les tafias Mais n`oubliez pas Rien ne vaut une belle fille Qui partage votre rago? Sans amour on n`est rien du tout Pour gagner des picaillons Il fut un m?hant larron On le saluait bien bas Mais n`oubliez pas Un jour on fait la pirouette Et derri?e les verrous Sans amour on n`est rien du tout Esgourdes bien jeunes gens Profitez de vos vingt ans On ne les a qu`une fois Et n`oubliez pas Plut? qu`une cordelette Mieux vaut une femme ?son cou Sans amour on n`est rien du tout Et voil?mes braves gens La goualante du pauvre Jean Qui vous dit en vous quittant Aimez-vous.... |
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13. |
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La fille de joie est belle
Au coin de la rue Labas Elle a une clientèle Qui lui remplit son bas Quand son boulot s'achève Elle s'en va à son tour Chercher un peu de rêve Dans un bal du faubourg Son homme est un artiste C'est un drôle de petit gars Un accordéoniste Qui sait jouer la java Elle écoute la java Mais elle ne la danse pas Elle ne regarde même pas la piste Et ses yeux amoureux Suivent le jeu nerveux Et les doigts secs et longs de l'artiste Ça lui rentre dans la peau Par le bas, par le haut Elle a envie de chanter C'est physique Tout son être est tendu Son souffle est suspendu C'est une vraie tordue de la musique La fille de joie est triste Au coin de la rue Labas Son accordéoniste Il est parti soldat Quand y reviendra de la guerre Ils prendront une maison Elle sera la caissière Et lui, sera le patron Que la vie sera belle Ils seront de vrais pachas Et tous les soirs pour elle Il jouera la java Elle écoute la java Qu'elle fredonne tout bas Elle revoit son accordéoniste Et ses yeux amoureux Suivent le jeu nerveux Et les doigts secs et longs de l'artiste Ça lui rentre dans la peau Par le bas, par le haut Elle a envie de chanter C'est physique Tout son être est tendu Son souffle est suspendu C'est une vraie tordue de la musique La fille de joie est seule Au coin de la rue Labas Les filles qui font la gueule Les hommes n'en veulent pas Et tant pis si elle crève Son homme ne reviendra plus Adieux tous les beaux rêves Sa vie, elle est foutue Pourtant ses jambes tristes L'emmènent au boui-boui Où y a un autre artiste Qui joue toute la nuit Elle écoute la java... ... elle entend la java ... elle a fermé les yeux ... et les doigts secs et nerveux ... Ça lui rentre dans la peau Par le bas, par le haut Elle a envie de gueuler C'est physique Alors pour oublier Elle s'est mise à danser, à tourner Au son de la musique... ... ARRÊTEZ ! Arrêtez la musique ! ... |
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15. |
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16. |
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18. |
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Je revois la ville en fête et en délire
Suffoquant sous le soleil et sous la joie Et j'entends dans la musique les cris, les rires Qui éclatent et rebondissent autour de moi Et perdue parmi ces gens qui me bousculent Étourdie, désemparée, je reste là Quand soudain, je me retourne, il se recule, Et la foule vient me jeter entre ses bras... Emportés par la foule qui nous traîne Nous entraîne Écrasés l'un contre l'autre Nous ne formons qu'un seul corps Et le flot sans effort Nous pousse, enchaînés l'un et l'autre Et nous laisse tous deux Épanouis, enivrés et heureux. Entraînés par la foule qui s'élance Et qui danse Une folle farandole Nos deux mains restent soudées Et parfois soulevés Nos deux corps enlacés s'envolent Et retombent tous deux Épanouis, enivrés et heureux... Et la joie éclaboussée par son sourire Me transperce et rejaillit au fond de moi Mais soudain je pousse un cri parmi les rires Quand la foule vient l'arracher d'entre mes bras... Emportés par la foule qui nous traîne Nous entraîne Nous éloigne l'un de l'autre Je lutte et je me débats Mais le son de sa voix S'étouffe dans les rires des autres Et je crie de douleur, de fureur et de rage Et je pleure... Entraînée par la foule qui s'élance Et qui danse Une folle farandole Je suis emportée au loin Et je crispe mes poings, maudissant la foule qui me vole L'homme qu'elle m'avait donné Et que je n'ai jamais retrouvé... |
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19. |
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Tu me fais tourner la tête
Mon manège à moi, c'est toi Je suis toujours à la fête Quand tu me tiens dans tes bras Je ferais le tour du monde Ça ne tournerait pas plus que ça La terre n'est pas assez ronde Pour m'étourdir autant que toi... Ah! Ce qu'on est bien tous les deux Quand on est ensemble nous deux Quelle vie on a tous les deux Quand on s'aime comme nous deux On pourrait changer de planète Tant que j'ai mon cœur près du tien J'entends les flons-flons de la fête Et la terre n'y est pour rien Ah oui! Parlons-en de la terre Pour qui elle se prend la terre? Ma parole, y a qu'elle sur terre!! Y a qu'elle pour faire tant de mystères! Mais pour nous y a pas d'problèmes Car c'est pour la vie qu'on s'aime Et si y avait pas de vie, même, Nous on s'aimerait quand même Car... Tu me fais tourner la tête Mon manège à moi, c'est toi Je suis toujours à la fête Quand tu me tiens dans tes bras Je ferais le tour du monde Ça ne tournerait pas plus que ça La terre n'est pas assez ronde... Mon manège à moi, c'est toi! |
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20. |
| 4:30 | ||||
Allez venez! Milord
Vous asseoir à ma table Il fait si froid dehors Ici, c'est confortable Laissez-vous faire, Milord Et prenez bien vos aises Vos peines sur mon coeur Et vos pieds sur une chaise Je vous connais, Milord Vous ne m'avez jamais vue Je ne suis qu'une fille du port Une ombre de la rue... Pourtant, je vous ai frôlé Quand vous passiez hier Vous n'étiez pas peu fier Dame! le ciel vous comblait Votre foulard de soie Flottant sur vos épaules Vous aviez le beau rôle On aurait dit le roi Vous marchiez en vainqueur Au bras d'une demoiselle Mon Dieu! qu'elle était belle J'en ai froid dans le coeur... Allez venez! Milord Vous asseoir à ma table Il fait si froid dehors Ici, c'est confortable Laissez-vous faire, Milord Et prenez bien vos aises Vos peines sur mon coeur Et vos pieds sur une chaise Je vous connais, Milord Vous ne m'avez jamais vue Je ne suis qu'une fille du port Une ombre de la rue... Dire qu'il suffit parfois Qu'il y ait un navire Pour que tout se déchire Quand le navire s'en va Il emmenait avec lui La douce aux yeux si tendres Qui n'a pas su comprendre Qu'elle brisait votre vie L'amour, ça fait pleurer Comme quoi l'existence Ça vous donne toutes les chances Pour les reprendre après... Allez venez! Milord Vous avez l'air d'un môme Laissez-vous faire, Milord Venez dans mon royaume Je soigne les remords Je chante la romance Je chante les milords Qui n'ont pas eu de chance Regardez-moi, Milord Vous ne m'avez jamais vue... Mais vous pleurez, Milord Ça, j' l'aurais jamais cru. +parlé: Eh! bien voyons, Milord Souriez-moi, Milord Mieux que ça, un p'tit effort... Voilà, c'est ça! Allez riez! Milord Allez chantez! Milord Ta da da da... Mais oui, dansez, Milord Ta da da da... Bravo! Milord... Encore, Milord... Ta da da da... |
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21. |
| 3:52 | ||||
22. |
| 2:28 | ||||
23. |
| 2:33 | ||||
24. |
| 2:23 | ||||
Non, Je Ne Regrette Rien
Non, Rien De Rien, Non, Je Ne Regrette Rien Ni Le Bien Qu'on M'a Fait, Ni Le Mal Tout Ca M'est Bien Egal Non, Rien De Rien, Non, Je Ne Regrette Rien C'est Paye, Balaye, Oublie, Je Me Fous Du Passe Avec Mes Souvenirs J'ai Allume Le Feu Mes Shagrins, Mes Plaisirs, Je N'ai Plus Besoin D'eux Balaye Les Amours Avec Leurs Tremolos Balaye Pour Toujours Je Reparas A Zero Non, Rien De Rien, Non, Je Ne Regrette Rien Ni Le Bien Qu'on M'a Fait, Ni Le Mal Tout Ca M'est Bien Egal Non, Rien De Rien, Non, Je Ne Regrette Rien Car Ma Vie, Car Me Joies Aujourd'hui Ca Commence Avec Toi |