Disc 1 | ||||||
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1. |
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Des yeux qui font baisser les miens
Un rir'qui perd sur sa bouche Voila le portrait sans retouch De l'homme auquel j'appartiens Quand il me prend dans ses bras il me parle tout bas je vois la vie en rose Il me dit des mots d'amour, Des mots de tous les jours Et ca m'fait quelque chose Il est entre dans mon coeur Une part de bonheur Dont je connais la cause C'est lui pour moi, Moi pour lui, dans la vie Il me l'a dit, l'a jure pour la vie Et des que je l'apercois Alors je sens en moi, Mon coeur qui bat. Des nuit d'amour a plus finit Un grand bonheur qui prend sa place. Des ennuis des chagrins s'effacent Heureux heureux a en mourir Life in pink The eyes which make me lower mine A laugh which dwindles on his mouth Here is the unretouched portrait Of the man to whom I belong When he takes me in his arms He speaks to me quite low I see through rose-coloured glasses He says words of love to me Everyday words And that does something to me He has entered my heart He is a bit of happiness Of which I know the cause It is him for me, me for him in this life He said it to me, swore it for life And as soon as I catch sight of him Then I sense in me My heart which beats Nights of love no longer ending A great happiness which takes its place Troubles, sorrows fade Happy, happy to die from it |
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2. |
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Le ciel bleu sur nous peut s'effrondrer
Et la terre peut bien s'ecrouler. Peu m'importe si tu m'aimes. Je me fous du monde entier. Tant que l'amour inondera mes matins, Tant que mon corps fremira sous tes mains, Peu m'importent les grands problemes, Mon amour, puisque tu m'aimesJ'irais jusqu'au bout du monde. Je me ferais teindre en blonde Si tu me le demandais J'irais decrocher la lune. J'irais voler la fortune Si tu me le demandais Je renierais ma patrie. Je renierais mes amis Si tu me le demandais On peut bien rire de moi, Je ferais n'importe quoi Si tu me le demandaisSi un jour, la vie t'arrache a moi, Si tu meurs, que tu sois loin de moi, Peu m'importe, si tu m'aimes Car moi, je mourrai aussi Nous aurons pour nous l'eternite Dans le bleu de toute l'immensite. Dans le ciel, plus de problemes. Mon amour, crois-tu qu'on s'aime?Dieu reunit ceux qui s'aiment ! |
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Cet air qui m`obs?e jour et nuit
Cet air n`est pas n?d`aujourd`hui Il vient d`aussi loin que je viens Tra??par cent mille musiciens Un jour cet air me rendra folle Cent fois j`ai voulu dire pourquoi Mais il m`a coup?la parole Il parel toujours avant moi Et sa voix couvre ma voix Padam...padam...padam... Il arrive en courant derri?e moi Padam...padam...padam... Il me fait le coup du souviens-toi Padam...padam...padam... C`est un air qui me montre du doigt Et je tra?e apr? moi comme un dr?e d`erreur Cet air qui sait tout par coeur Il dit: "Rappelle-toi tes amours Rappelle-toi puisque c`est ton tour `y a pas d`raison pour qu`tu n`pleures pas Avec tes souvenirs sur les bras..." Et moi je revois ceux qui restent Mes vingt ans font battre tambour Je vois s`entrebattre des gestes Toute la com?ie des amours Sur cet air qui va toujours Padam...padam...padam... Des "je t`aime" de quatorze-juillet Padam...padam...padam... Des "toujours" qu`on ach?e au rabais Padam...padam...padam... Des "veux-tu" en voil?par paquets Et tout ? pour tomber juste au coin d`la rue Sur l`air qui m`a reconnue ... ?outez le chahut qu`il me fait ... Comme si tout mon pass?d?ilait ... Faut garder du chagrin pour apr? J`en ai tout un solf?e sur cet air qui bat... Qui bat comme un coeur de bois... |
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9. |
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La fille de joie est belle
Au coin de la rue Labas Elle a une clientèle Qui lui remplit son bas Quand son boulot s'achève Elle s'en va à son tour Chercher un peu de rêve Dans un bal du faubourg Son homme est un artiste C'est un drôle de petit gars Un accordéoniste Qui sait jouer la java Elle écoute la java Mais elle ne la danse pas Elle ne regarde même pas la piste Et ses yeux amoureux Suivent le jeu nerveux Et les doigts secs et longs de l'artiste Ça lui rentre dans la peau Par le bas, par le haut Elle a envie de chanter C'est physique Tout son être est tendu Son souffle est suspendu C'est une vraie tordue de la musique La fille de joie est triste Au coin de la rue Labas Son accordéoniste Il est parti soldat Quand y reviendra de la guerre Ils prendront une maison Elle sera la caissière Et lui, sera le patron Que la vie sera belle Ils seront de vrais pachas Et tous les soirs pour elle Il jouera la java Elle écoute la java Qu'elle fredonne tout bas Elle revoit son accordéoniste Et ses yeux amoureux Suivent le jeu nerveux Et les doigts secs et longs de l'artiste Ça lui rentre dans la peau Par le bas, par le haut Elle a envie de chanter C'est physique Tout son être est tendu Son souffle est suspendu C'est une vraie tordue de la musique La fille de joie est seule Au coin de la rue Labas Les filles qui font la gueule Les hommes n'en veulent pas Et tant pis si elle crève Son homme ne reviendra plus Adieux tous les beaux rêves Sa vie, elle est foutue Pourtant ses jambes tristes L'emmènent au boui-boui Où y a un autre artiste Qui joue toute la nuit Elle écoute la java... ... elle entend la java ... elle a fermé les yeux ... et les doigts secs et nerveux ... Ça lui rentre dans la peau Par le bas, par le haut Elle a envie de gueuler C'est physique Alors pour oublier Elle s'est mise à danser, à tourner Au son de la musique... ... ARRÊTEZ ! Arrêtez la musique ! ... |
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10. |
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Ecoute-moi, mon ami.
Aimes-tu la liberté ? Voudrais-tu t'enfuir d'ici ? Aimerais-tu t'évader ? Veux-tu revivre à la vie, Marcher sans chaînes à tes pieds ? Oh, réponds-moi, mon ami, Aimerais-tu t'évader ? Je sais comment... Comment scier tous ces barreaux Qui sont là en guise de rideaux. Je sais comment... Comment faire sauter les verrous Entre la liberté et nous. Je sais comment... Comment faire tomber en poussière Ce mur énorme d'énormes pierres. Je sais commment... Comment de sortir de ce cachot Fermé comme l'est un tombeau. Je sais comment revoir les fleurs Sous un ciel bleu. Je sais comment avoir le cœur Libre et heureux... Tu ne dis rien, mon ami, Mais tu as au fond des yeux Plus de rêves que d'envie Pour voir ce coin de ciel bleu. Tu crois que je t'ai menti, Que je n'ai pas de secret. Pourtant, tes yeux l'ont compris C'est eux qui sont dans le vrai... Je sais comment... Comment faire tourner sur ses gonds La porte en fer de la prison. Je sais comment... Comment faire voler en éclats Les boulets qui gênent nos pas. Je sais comment... Comment briser de nos mains nues Toutes ses entraves sans être vus. Je sais comment... Comment sortir de ce cachot Sans risquer d'y laisser la peau. Je sais comment revoir les fleurs Sous un ciel bleu. Je sais comment avoir le cœur Libre et heureux... Dors !... |
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11. |
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12. |
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Allez venez! Milord
Vous asseoir à ma table Il fait si froid dehors Ici, c'est confortable Laissez-vous faire, Milord Et prenez bien vos aises Vos peines sur mon coeur Et vos pieds sur une chaise Je vous connais, Milord Vous ne m'avez jamais vue Je ne suis qu'une fille du port Une ombre de la rue... Pourtant, je vous ai frôlé Quand vous passiez hier Vous n'étiez pas peu fier Dame! le ciel vous comblait Votre foulard de soie Flottant sur vos épaules Vous aviez le beau rôle On aurait dit le roi Vous marchiez en vainqueur Au bras d'une demoiselle Mon Dieu! qu'elle était belle J'en ai froid dans le coeur... Allez venez! Milord Vous asseoir à ma table Il fait si froid dehors Ici, c'est confortable Laissez-vous faire, Milord Et prenez bien vos aises Vos peines sur mon coeur Et vos pieds sur une chaise Je vous connais, Milord Vous ne m'avez jamais vue Je ne suis qu'une fille du port Une ombre de la rue... Dire qu'il suffit parfois Qu'il y ait un navire Pour que tout se déchire Quand le navire s'en va Il emmenait avec lui La douce aux yeux si tendres Qui n'a pas su comprendre Qu'elle brisait votre vie L'amour, ça fait pleurer Comme quoi l'existence Ça vous donne toutes les chances Pour les reprendre après... Allez venez! Milord Vous avez l'air d'un môme Laissez-vous faire, Milord Venez dans mon royaume Je soigne les remords Je chante la romance Je chante les milords Qui n'ont pas eu de chance Regardez-moi, Milord Vous ne m'avez jamais vue... Mais vous pleurez, Milord Ça, j' l'aurais jamais cru. +parlé: Eh! bien voyons, Milord Souriez-moi, Milord Mieux que ça, un p'tit effort... Voilà, c'est ça! Allez riez! Milord Allez chantez! Milord Ta da da da... Mais oui, dansez, Milord Ta da da da... Bravo! Milord... Encore, Milord... Ta da da da... |
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13. |
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Mon Dieu ! Mon Dieu ! Mon Dieu !
Laissez-le-moi Encore un peu, Mon amoureux ! Un jour, deux jours, huit jours... Laissez-le-moi Encore un peu A moi... Le temps de s'adorer, De se le dire, Le temps de se fabriquer Des souvenirs. Mon Dieu ! Oh oui...mon Dieu ! Laissez-le-moi Remplir un peu Ma vie... Mon Dieu ! Mon Dieu ! Mon Dieu ! Laissez-le-moi Encore un peu, Mon amoureux. Six mois, trois mois, deux mois... Laissez-le-moi Pour seulement Un mois... Le temps de commencer Ou de finir, Le temps d'illuminer Ou de souffrir, Mon Dieu ! Mon Dieu ! Mon Dieu ! Même si j'ai tort, Laissez-le-moi Un peu... Même si j'ai tort, Laissez-le-moi Encore... |
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14. |
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