Disc 1 | ||||||
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1. |
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Des yeux qui font baisser les miens
Un rir'qui perd sur sa bouche Voila le portrait sans retouch De l'homme auquel j'appartiens Quand il me prend dans ses bras il me parle tout bas je vois la vie en rose Il me dit des mots d'amour, Des mots de tous les jours Et ca m'fait quelque chose Il est entre dans mon coeur Une part de bonheur Dont je connais la cause C'est lui pour moi, Moi pour lui, dans la vie Il me l'a dit, l'a jure pour la vie Et des que je l'apercois Alors je sens en moi, Mon coeur qui bat. Des nuit d'amour a plus finit Un grand bonheur qui prend sa place. Des ennuis des chagrins s'effacent Heureux heureux a en mourir Life in pink The eyes which make me lower mine A laugh which dwindles on his mouth Here is the unretouched portrait Of the man to whom I belong When he takes me in his arms He speaks to me quite low I see through rose-coloured glasses He says words of love to me Everyday words And that does something to me He has entered my heart He is a bit of happiness Of which I know the cause It is him for me, me for him in this life He said it to me, swore it for life And as soon as I catch sight of him Then I sense in me My heart which beats Nights of love no longer ending A great happiness which takes its place Troubles, sorrows fade Happy, happy to die from it |
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2. |
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Les amants de Paris couchent sur ma chanson.
A Paris, les amants s'aiment à leur façon. Les refrains que je leur dis, C'est plus beau que les beaux jours. Ça fait des tas d'printemps et l'printemps fait l'amour. Mon couplet s'est perdu Sur les bords d'un jardin. On ne me l'a jamais rendu Et pourtant, je sais bien Que les amants de Paris m'ont volé mes chansons. A Paris, les amants ont de drôles de façons... Les amants de Paris se font à Robinson Quand on marque des points à coups d'accordéon. Les amants de Paris vont changer de saison En traînant par la main mon p'tit brin de chanson. 'y a plein d'or, plein de lilas Et des yeux pour les voir. D'habitude c'est comme ça Que commencement les histoires. Les amants de Paris se font à Robinson. A Paris, les amants ont de drôles de façons. J'ai la chaîne d'amour au bout de mes deux mains. 'y a des millions d'amants et je n'ai qu'un refrain. On y voit tout autour les gars du monde entier Qui donneraient bien l'printemps pour venir s'aligner. Pour eux c'est pas beaucoup Car des beaux mois de mai, J'en ai collé partout Dans leurs calendriers... Les amants de Paris ont usé mes chansons. A Paris, les amants s'aiment à leur façon. ... Donnez-moi des chansons Pour qu'on s'aime à Paris... |
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3. |
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Le ciel bleu sur nous peut s'effrondrer
Et la terre peut bien s'ecrouler. Peu m'importe si tu m'aimes. Je me fous du monde entier. Tant que l'amour inondera mes matins, Tant que mon corps fremira sous tes mains, Peu m'importent les grands problemes, Mon amour, puisque tu m'aimesJ'irais jusqu'au bout du monde. Je me ferais teindre en blonde Si tu me le demandais J'irais decrocher la lune. J'irais voler la fortune Si tu me le demandais Je renierais ma patrie. Je renierais mes amis Si tu me le demandais On peut bien rire de moi, Je ferais n'importe quoi Si tu me le demandaisSi un jour, la vie t'arrache a moi, Si tu meurs, que tu sois loin de moi, Peu m'importe, si tu m'aimes Car moi, je mourrai aussi Nous aurons pour nous l'eternite Dans le bleu de toute l'immensite. Dans le ciel, plus de problemes. Mon amour, crois-tu qu'on s'aime?Dieu reunit ceux qui s'aiment ! |
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Cet air qui m`obs?e jour et nuit
Cet air n`est pas n?d`aujourd`hui Il vient d`aussi loin que je viens Tra??par cent mille musiciens Un jour cet air me rendra folle Cent fois j`ai voulu dire pourquoi Mais il m`a coup?la parole Il parel toujours avant moi Et sa voix couvre ma voix Padam...padam...padam... Il arrive en courant derri?e moi Padam...padam...padam... Il me fait le coup du souviens-toi Padam...padam...padam... C`est un air qui me montre du doigt Et je tra?e apr? moi comme un dr?e d`erreur Cet air qui sait tout par coeur Il dit: "Rappelle-toi tes amours Rappelle-toi puisque c`est ton tour `y a pas d`raison pour qu`tu n`pleures pas Avec tes souvenirs sur les bras..." Et moi je revois ceux qui restent Mes vingt ans font battre tambour Je vois s`entrebattre des gestes Toute la com?ie des amours Sur cet air qui va toujours Padam...padam...padam... Des "je t`aime" de quatorze-juillet Padam...padam...padam... Des "toujours" qu`on ach?e au rabais Padam...padam...padam... Des "veux-tu" en voil?par paquets Et tout ? pour tomber juste au coin d`la rue Sur l`air qui m`a reconnue ... ?outez le chahut qu`il me fait ... Comme si tout mon pass?d?ilait ... Faut garder du chagrin pour apr? J`en ai tout un solf?e sur cet air qui bat... Qui bat comme un coeur de bois... |
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Esgourdes rien qu`un instant
La goualante du pauvre Jean Que les femmes n`aimaient pas Mais n`oubliez pas Dans la vie y a qu`une morale Qu`on soit riche ou sans un sou Sans amour on n`est rien du tout Il vivait au jour le jour Dans la soie et le velours Il pion?it dans de beaux draps Mais n`oubliez pas Dans la vie on est peau de balle Quand notre c쐕r est au clou Sans amour on n`est rien du tout Il bectait chez les barons Il guinchait dans les salons Et lichait tous les tafias Mais n`oubliez pas Rien ne vaut une belle fille Qui partage votre rago? Sans amour on n`est rien du tout Pour gagner des picaillons Il fut un m?hant larron On le saluait bien bas Mais n`oubliez pas Un jour on fait la pirouette Et derri?e les verrous Sans amour on n`est rien du tout Esgourdes bien jeunes gens Profitez de vos vingt ans On ne les a qu`une fois Et n`oubliez pas Plut? qu`une cordelette Mieux vaut une femme ?son cou Sans amour on n`est rien du tout Et voil?mes braves gens La goualante du pauvre Jean Qui vous dit en vous quittant Aimez-vous.... |
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Sous le ciel de Paris
S'envole une chanson Hum Hum Elle est née d'aujourd'hui Dans le cœur d'un garçon Sous le ciel de Paris Marchent des amoureux Hum Hum Leur bonheur se construit Sur un air fait pour eux Sous le pont de Bercy Un philosophe assis Deux musiciens quelques badauds Puis les gens par milliers Sous le ciel de Paris Jusqu'au soir vont chanter Hum Hum L'hymne d'un peuple épris De sa vieille cité Près de Notre Dame Parfois couve un drame Oui mais à Paname Tout peut s'arranger Quelques rayons Du ciel d'été L'accordéon D'un marinier L'espoir fleurit Au ciel de Paris Sous le ciel de Paris Coule un fleuve joyeux Hum Hum Il endort dans la nuit Les clochards et les gueux Sous le ciel de Paris Les oiseaux du Bon Dieu Hum Hum Viennent du monde entier Pour bavarder entre eux Et le ciel de Paris A son secret pour lui Depuis vingt siècles il est épris De notre Ile Saint Louis Quand elle lui sourit Il met son habit bleu Hum Hum Quand il pleut sur Paris C'est qu'il est malheureux Quand il est trop jaloux De ses millions d'amants Hum Hum Il fait gronder sur nous Son tonnerr' éclatant Mais le ciel de Paris N'est pas longtemps cruel Hum Hum Pour se fair' pardonner Il offre un arc en ciel |
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Ecoute-moi, mon ami.
Aimes-tu la liberté ? Voudrais-tu t'enfuir d'ici ? Aimerais-tu t'évader ? Veux-tu revivre à la vie, Marcher sans chaînes à tes pieds ? Oh, réponds-moi, mon ami, Aimerais-tu t'évader ? Je sais comment... Comment scier tous ces barreaux Qui sont là en guise de rideaux. Je sais comment... Comment faire sauter les verrous Entre la liberté et nous. Je sais comment... Comment faire tomber en poussière Ce mur énorme d'énormes pierres. Je sais commment... Comment de sortir de ce cachot Fermé comme l'est un tombeau. Je sais comment revoir les fleurs Sous un ciel bleu. Je sais comment avoir le cœur Libre et heureux... Tu ne dis rien, mon ami, Mais tu as au fond des yeux Plus de rêves que d'envie Pour voir ce coin de ciel bleu. Tu crois que je t'ai menti, Que je n'ai pas de secret. Pourtant, tes yeux l'ont compris C'est eux qui sont dans le vrai... Je sais comment... Comment faire tourner sur ses gonds La porte en fer de la prison. Je sais comment... Comment faire voler en éclats Les boulets qui gênent nos pas. Je sais comment... Comment briser de nos mains nues Toutes ses entraves sans être vus. Je sais comment... Comment sortir de ce cachot Sans risquer d'y laisser la peau. Je sais comment revoir les fleurs Sous un ciel bleu. Je sais comment avoir le cœur Libre et heureux... Dors !... |
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18. |
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Tu me fais tourner la tête
Mon manège à moi, c'est toi Je suis toujours à la fête Quand tu me tiens dans tes bras Je ferais le tour du monde Ça ne tournerait pas plus que ça La terre n'est pas assez ronde Pour m'étourdir autant que toi... Ah! Ce qu'on est bien tous les deux Quand on est ensemble nous deux Quelle vie on a tous les deux Quand on s'aime comme nous deux On pourrait changer de planète Tant que j'ai mon cœur près du tien J'entends les flons-flons de la fête Et la terre n'y est pour rien Ah oui! Parlons-en de la terre Pour qui elle se prend la terre? Ma parole, y a qu'elle sur terre!! Y a qu'elle pour faire tant de mystères! Mais pour nous y a pas d'problèmes Car c'est pour la vie qu'on s'aime Et si y avait pas de vie, même, Nous on s'aimerait quand même Car... Tu me fais tourner la tête Mon manège à moi, c'est toi Je suis toujours à la fête Quand tu me tiens dans tes bras Je ferais le tour du monde Ça ne tournerait pas plus que ça La terre n'est pas assez ronde... Mon manège à moi, c'est toi! |
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Disc 2 | ||||||
1. |
| 2:23 | ||||
Non ! Rien de rien
아뇨,아무 것도 Non ! Je ne regrette rien 그 어떤 것도 난 후회하지 않아요 Ni le bien qu`on m`a fait 사람들이 내게 했던 좋은 것이든 Ni le mal tout ça m`est bien égal ! 나쁜 것이든 그 모든 것 난 아무 상관 없어요 Non ! Rien de rien 아니요 , 정말 아무 것도 Non ! Je ne regrette rien 그 어떤 것도 난 후회하지 않아요 C`est payé, balayé, oublié 아픈 경험을 치루고 ,씻겨가고 ,잊혀지고 Je me fous du passé ! 난 과거는 알 바 없어요 Avec mes souvenirs 나의 모든 추억들을 가지고 J`ai allumé le feu 난 불을 지폈고 (모두 태워버렸고) Mes chagrins, mes plaisirs 나의 슬픔과 기쁨들 Je n`ai plus besoin d`eux ! 난 더 이상 그런 것들이 필요하지 않아요 Balayées les amours 내가 사랑했던 이들을 지워버리고 Et tous leurs trémolos 그들의 떨리는 음성들도 Balayés pour toujours 영원히 씻어버렸죠 Je repars à zéro 난 다시 처음부터 새 출발하죠 Non ! Rien de rien 아뇨, 정말 아무 것도 Non ! Je ne regrette rien 어떤 것도 난 후회하지 않죠 Ni le bien, qu`on m`a fait 사람들이 내게 했던 좋은 것이든 Ni le mal, tout ça m`est bien égal ! 나쁜 것이든 모두 다 난 아무 상관 없죠 Non ! Rien de rien 아뇨 , 정말 아무 것도 Non ! Je ne regrette rien 어떤 것도 난 후회하지 않죠 Car ma vie, car mes joies 왜냐하면 나의 삶,나의 기쁨들이 Aujourd`hui, ça commence avec toi ! 오늘날 당신과 함께 시작되니까요. |
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2. |
| 4:31 | ||||
Allez venez! Milord
Vous asseoir à ma table Il fait si froid dehors Ici, c'est confortable Laissez-vous faire, Milord Et prenez bien vos aises Vos peines sur mon coeur Et vos pieds sur une chaise Je vous connais, Milord Vous ne m'avez jamais vue Je ne suis qu'une fille du port Une ombre de la rue... Pourtant, je vous ai frôlé Quand vous passiez hier Vous n'étiez pas peu fier Dame! le ciel vous comblait Votre foulard de soie Flottant sur vos épaules Vous aviez le beau rôle On aurait dit le roi Vous marchiez en vainqueur Au bras d'une demoiselle Mon Dieu! qu'elle était belle J'en ai froid dans le coeur... Allez venez! Milord Vous asseoir à ma table Il fait si froid dehors Ici, c'est confortable Laissez-vous faire, Milord Et prenez bien vos aises Vos peines sur mon coeur Et vos pieds sur une chaise Je vous connais, Milord Vous ne m'avez jamais vue Je ne suis qu'une fille du port Une ombre de la rue... Dire qu'il suffit parfois Qu'il y ait un navire Pour que tout se déchire Quand le navire s'en va Il emmenait avec lui La douce aux yeux si tendres Qui n'a pas su comprendre Qu'elle brisait votre vie L'amour, ça fait pleurer Comme quoi l'existence Ça vous donne toutes les chances Pour les reprendre après... Allez venez! Milord Vous avez l'air d'un môme Laissez-vous faire, Milord Venez dans mon royaume Je soigne les remords Je chante la romance Je chante les milords Qui n'ont pas eu de chance Regardez-moi, Milord Vous ne m'avez jamais vue... Mais vous pleurez, Milord Ça, j' l'aurais jamais cru. +parlé: Eh! bien voyons, Milord Souriez-moi, Milord Mieux que ça, un p'tit effort... Voilà, c'est ça! Allez riez! Milord Allez chantez! Milord Ta da da da... Mais oui, dansez, Milord Ta da da da... Bravo! Milord... Encore, Milord... Ta da da da... |
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3. |
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Les flonflons du bal,
A grands coups de cymbale, Et l'accordéon Secouent ma chanson. Les flonflons du bal Donnent un festival En dessous de chez moi, Tous les soirs du mois. J'ai beau tourner ma clé, Ma clé à triple tour, Ils sont toujours mêlés A mes histoires d'amour. Les flonflons du bal, Le long des murs sales, Montent par bouffées Jusqu'à mon grenier. Les flonflons du bal, A grands coups de cymbale, Et l'accordéon Secouent ma chanson. Quand j'ai du chagrin, C'est le même refrain. Qu'on soit presque mort, Ils jouent aussi fort. J'ai bien failli mourir Le jour où t'es parti Mais, pour les attendrir, Mon cœur n'a pas suffi. Les flonflons du bal, Ça leur est égal : Vous pouvez pleurer. Eux, ils font danser... Eux, ils vendent la joie. C'est chacun pour soi. C'est tant mieux pour eux. C'est tant pis pour moi... |
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5. |
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6. |
| 3:25 | ||||
Mon Dieu ! Mon Dieu ! Mon Dieu !
Laissez-le-moi Encore un peu, Mon amoureux ! Un jour, deux jours, huit jours... Laissez-le-moi Encore un peu A moi... Le temps de s'adorer, De se le dire, Le temps de se fabriquer Des souvenirs. Mon Dieu ! Oh oui...mon Dieu ! Laissez-le-moi Remplir un peu Ma vie... Mon Dieu ! Mon Dieu ! Mon Dieu ! Laissez-le-moi Encore un peu, Mon amoureux. Six mois, trois mois, deux mois... Laissez-le-moi Pour seulement Un mois... Le temps de commencer Ou de finir, Le temps d'illuminer Ou de souffrir, Mon Dieu ! Mon Dieu ! Mon Dieu ! Même si j'ai tort, Laissez-le-moi Un peu... Même si j'ai tort, Laissez-le-moi Encore... |
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7. |
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8. |
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9. |
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Pour partir de chez moi,
Pour partir de chez toi, Pour laisser tout tomber Sans regarder derrière soi, Fallait-il, fallait-il, Fallait-il que l'on s'aime... Fallait-il en avoir, De l'amour, toi et moi... Pour chaque fois se quitter Sur un mot maladroit, Pour chaque fois le regretter Et chaque fois recommencer, Fallait-il, fallait-il, Fallait-il que l'on s'aime... Fallait-il en avoir, De l'amour, toi et moi... Pour s'aimer aussi mal, Aussi mal qu'on s'aimait, Pour se faire autant de mal, Autant de mal qu'on s'est fait, Fallait-il, fallait-il, Fallait-il que l'on s'aime... Fallait-il en avoir, De l'amour, toi et moi... Pour n'avoir jamais pu Etre heureuse... Etre heureuse après toi... |
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10. |
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11. |
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Je revois la ville en fête et en délire
Suffoquant sous le soleil et sous la joie Et j'entends dans la musique les cris, les rires Qui éclatent et rebondissent autour de moi Et perdue parmi ces gens qui me bousculent Étourdie, désemparée, je reste là Quand soudain, je me retourne, il se recule, Et la foule vient me jeter entre ses bras... Emportés par la foule qui nous traîne Nous entraîne Écrasés l'un contre l'autre Nous ne formons qu'un seul corps Et le flot sans effort Nous pousse, enchaînés l'un et l'autre Et nous laisse tous deux Épanouis, enivrés et heureux. Entraînés par la foule qui s'élance Et qui danse Une folle farandole Nos deux mains restent soudées Et parfois soulevés Nos deux corps enlacés s'envolent Et retombent tous deux Épanouis, enivrés et heureux... Et la joie éclaboussée par son sourire Me transperce et rejaillit au fond de moi Mais soudain je pousse un cri parmi les rires Quand la foule vient l'arracher d'entre mes bras... Emportés par la foule qui nous traîne Nous entraîne Nous éloigne l'un de l'autre Je lutte et je me débats Mais le son de sa voix S'étouffe dans les rires des autres Et je crie de douleur, de fureur et de rage Et je pleure... Entraînée par la foule qui s'élance Et qui danse Une folle farandole Je suis emportée au loin Et je crispe mes poings, maudissant la foule qui me vole L'homme qu'elle m'avait donné Et que je n'ai jamais retrouvé... |
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12. |
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13. |
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14. |
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15. |
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16. |
| 2:26 | ||||
17. |
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18. |
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La fille de joie est belle
Au coin de la rue Labas Elle a une clientèle Qui lui remplit son bas Quand son boulot s'achève Elle s'en va à son tour Chercher un peu de rêve Dans un bal du faubourg Son homme est un artiste C'est un drôle de petit gars Un accordéoniste Qui sait jouer la java Elle écoute la java Mais elle ne la danse pas Elle ne regarde même pas la piste Et ses yeux amoureux Suivent le jeu nerveux Et les doigts secs et longs de l'artiste Ça lui rentre dans la peau Par le bas, par le haut Elle a envie de chanter C'est physique Tout son être est tendu Son souffle est suspendu C'est une vraie tordue de la musique La fille de joie est triste Au coin de la rue Labas Son accordéoniste Il est parti soldat Quand y reviendra de la guerre Ils prendront une maison Elle sera la caissière Et lui, sera le patron Que la vie sera belle Ils seront de vrais pachas Et tous les soirs pour elle Il jouera la java Elle écoute la java Qu'elle fredonne tout bas Elle revoit son accordéoniste Et ses yeux amoureux Suivent le jeu nerveux Et les doigts secs et longs de l'artiste Ça lui rentre dans la peau Par le bas, par le haut Elle a envie de chanter C'est physique Tout son être est tendu Son souffle est suspendu C'est une vraie tordue de la musique La fille de joie est seule Au coin de la rue Labas Les filles qui font la gueule Les hommes n'en veulent pas Et tant pis si elle crève Son homme ne reviendra plus Adieux tous les beaux rêves Sa vie, elle est foutue Pourtant ses jambes tristes L'emmènent au boui-boui Où y a un autre artiste Qui joue toute la nuit Elle écoute la java... ... elle entend la java ... elle a fermé les yeux ... et les doigts secs et nerveux ... Ça lui rentre dans la peau Par le bas, par le haut Elle a envie de gueuler C'est physique Alors pour oublier Elle s'est mise à danser, à tourner Au son de la musique... ... ARRÊTEZ ! Arrêtez la musique ! ... |