Disc 1 | ||||||
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1. |
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2. |
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Laissons ca aux marees de septembre et voyons apres coup
Voyons ce qui reste La trace des annees fieres, les matins qui s'etirent Dans l'appartement clair la lumiere du dehors La descente dans la foule, reveillee de la ville La tete haute, le regard souriant pour une fois Le rire du buraliste devant nos mines radieuses Le retour, l'escalier, la cuisine et la chambre Puis l'envie de partir et les nuits, detaches Les sabordages en regle et l'haleine trop chargee Puis la peur de savoir que l'on est responsable De l'enlisement des lieux, ton visage un peu pale Les journees qui s'endorment et puis le manque d'essence Pour oser depasser les trahisons d'hier Laissons ca aux marees de septembre et voyons apres coup Voyons ce qui reste Et voyons apres coup Voyons ce qu'il en reste |
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3. |
| 2:25 | ||||
4. |
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encore une nuit ou tout est calme, pas un bruit, rien
a part vos souffles reguliers, a cote encore une nuit sans sommeil, sans raison, juste une flopee de choses un peu floues tout autour alors on sent tres bien le bout du lit et les murs se resserrer, se refermer sur on ne sait trop quoi alors on sent tres bien nos mains se crisper et se tendre se diriger, se refermer sur on ne sait trop qui suit un lendemain sans histoire, comme tous les autres on regarde par la baie vitree alentour pas de surprise la mer est calme on avait tort d'esperer voir un coup de vent se lever alors on sent tres bien le bout des choses se fendre puis s'effriter, puis s'ecrouler sur on ne sait trop quoi alors on sent tres bien nos corps se crisper et se tendre se rapprocher, puis s'effondrer sur on ne sait trop qui l'apres-midi se passe sans heurt, sans incident aucun risque de voir l'orage eclater alors on sent tres bien la fin de tout approcher se deployer, puis effacer on ne sait plus trop quoi alors on sent tres bien nos corps se crisper et se tendre se detacher, se diriger vers on ne sait trop ou |
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5. |
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windows, doors, walls and carpets, chairs, tables and flowers.
bread, wine, butter and jam, fries, meat, beans and all spices. i've lost the taste of these things for two weeks now. i'm just waiting for a cup of dirty snow. airports, railroad stations, highways, streets and foggy lines. traffic, lights, cars and planes, boats, bicycles and walkers. now i'm wondering, blind, in the city. I'm surrounded by towers, made of dirty snow. faces, ears and bellies, backsides, legs, fingers and feet. sweat, tears, dripping bodies, parties, someone is fucked up. now i'm quiet in this snow, snowy country. i'm hanging on until i am old, just older than now. |
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6. |
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7. |
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8. |
| 2:55 | ||||
un apres-midi la, dans la rue du jourdain,
on peut dire qu'on etait bien, assis a la terrasse du cafe d'en face on voyait notre appartement. je ne sais plus si nous nous etions tus ou si nous parlions tout bas la au cafe d'en bas, mais je revois tres bien la table et tes mains, le the, le cafe et le sucre a cote. puis d'un coup c'est parti, tout s'est effondre, on n'a pas bien compris, tout a continue, tandis qu'entre nous s'en allait l'equilibre, plus jamais tranquilles, nous tombions du fil. cet apres-midi la, dans la rue du jourdain, en fait tout n'allait pas si bien, assis a la terrasse du cafe d'en face on voyait notre appartement, si triste finalement avec nous dedans |
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9. |
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10. |
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