Disc 1 | ||||||
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1. |
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Voici une nette affluence D'astres baudis, de comtes abruties De part et d'autre du croissant de lune Vrombissent et pullulent Des mtores affligeantes Aux trajectoires dilettantes {Refrain:} Mais que fait la Nasa? Nom d'un p'tit cosmonaute en bois Mais que fait la Nasa? Tonnerre! Mais que fait la Nasa? Mais...mais...mais que fait la Nasa? Un trou noir aberrant Grande bouche sans dent, d'un courant ascendant Engouffre, englouti Aspire tout un pan de cration cleste Quelle ironie, quel ulcre Pour notre bel univers... {au Refrain} Au sein d'une ambiance sidrale Tandis que des trublions photons-patapon S'upercutent et s'interlopent, bien plus que de raison Saouls par leurs chauffoures En semant la panique Ruinent un champ magntique {au Refrain} |
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2. |
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Paroles: Belle du Berry. Musique: David Lewis, Paris Combo 2001 "Attraction"
Cela fait des ans Des ans Que les anges passent Cela fait dsordre Ces ordres Et des ordonnances Que des gens trs Pour des gens trs Pour que des gens trpassent Au loin Sans arrt, sans fin, trois petits points... Cela fait des rires Et pire Drisoires histoires Comme des contes de fe Qu'on fait Des faits sans le savoir C'est du quotidien Tomb la veille Comme une pluie de neige Recouvrant nos orteils Sans arrt,sans fin, trois petits points... Cela fait des ans Des ans Que mon ange passe Devant mon lit dfait En fait Qu'il dfait quand il passe Pour me montrer Que dans ce monde trs Que dans ce monde quelqu'un Me tient Sans arrt,sans fin, trois petits points... |
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3. |
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Voila que je tire un trait
Et que sur mon destin, je mets Des signes et puis enfin des croix Des croix sur tout ce que je ne veux pas Comme ces jeux quand on etait enfant Que nos crayons tracaient souvent Des ronds dans les grilles ou bien des croix Pour que le morpion n'avance pas Mais en attendant On joue de la fuite en avant Mais en attendant... Des mots... Des croix, des ronds, des "ah", des "oh" ... Des joies... Maintenant je tire des traits Qui viennent se graver sur mon front Ces fronts plisses qui en disent long Sur le montant des deceptions Traits semblant aux garde-barrieres Ces signes qu'on fait ne sont plus a faire Sont traces pour nous rappeler Par quels chemins nous sommes passes Mais en attendant On joue de la fuite en avant Mais en attendant... Des mots... Des croix, des ronds, des "ah", des "oh" ... Des joies... Tout comme ces grottes au caractere Prehistorique, enfouies sous terre Nos vies se gravent de dessins Pour que ne s'aggravent pas nos destins De Braque en Braque et de Picasso Nos memoires sont de vrais tableaux Qu'un trait souligne les moments Dont je me souviendrai longtemps Mais en attendant On joue de la fuite en avant Mais en attendant... Des mots... Des croix, des ronds, des "ah", des "oh"... Des joies... |
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4. |
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Six masques en toc
Six faces mastoc Ont dans toute la nuit Autour de mon lit Six masques en toc Six rves en stock Ont tu mon ennui De quelques pas d'esprits Aussitt que je les vois apparatre Sans un mot, les voil qui s'apprtent A danser, leur grande bouche ouverte Et leurs os, cliquetantes castagnettes {Refrain:} Dans la nuit, mon cur s'enfuit Dans la nuit, mon me est aux abris Six masques en toc Six faces mastoc Ont dans toute la nuit D'tranges chorgraphies Six masques en toc Six figures ad hoc Ont tu mon ennui De quelques pas d'esprits Aussitt, leurs tranges silhouettes Sans un mot, voltent face et m'inquitent Mais au vue de leur danse effrne, je prte Un regard envot, au son des castagnettes {au Refrain} Aussitt, que leurs membres se dmnent Sans un mot, les voil qui m'entranent A danser, ma grande bouche ouverte Et mes os, comme un chant de castagnettes {au Refrain} |
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5. |
| 3:58 | ||||
Si ce n'est pas le vent du changement
Qui vient souffler de l'air a mes ailes Ce n'est pas un courant d'air que j'attends Pour m'envoler jusqu'au ciel J'ai besoin d'un petit vent bien pressant Pour me donner de l'altitude Et savourer tout en planant Cette idee de plenitude. Mais voila, ca n's'invente pas Ce calme plat, si plat Sans un nuage, sans un cœur qui bat… Si ce n'est pas le vent du plaisir Qui vient combattre mon apesanteur Je ne laisserai pas un mauvais zephyr Me pousser droit vers un leurre Car si l'amour n'est pas dans l'air Je prefere rester sur terre Et si j'en crois mes amies les fourmis Dans leur lointaine idee des airs, Me predire une vie de paradis De labeur et de carriere Plus jamais seule, entouree de confreres Et de bien amicales consœurs, Je saurais bien trouver la maniere D'aborder le bonheur. Mais voila, ca n's'invente pas Ce calme plat, si plat Sans un nuage, sans un cœur qui bat… Si ce n'est pas le vent du plaisir Qui vient combattre mon apesanteur Je ne laisserai pas un mauvais zephyr Me pousser droit vers un leurre Car si l'amour n'est pas sur terre Je prefere reprendre l'air Si ce n'est pas le vent du changement Qui vient souffler de l'air a mes ailes Ce n'est pas un courant d'air que j'attends Pour m'envoler jusqu'au ciel Je recherche vainement l'attraction Terrestre ou s'il le faut lunaire Qui me fera prendre position Pour l'etre extra, l'ordinaire… Si l'amour n'est pas dans l'air Je prefere rester sur terre Mais si l'amour n'est pas sur terre Je prefere reprendre l'air |
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6. |
| 3:45 | ||||
7. |
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Dans les bras d'un loup je pense m'etre blottie
Entre deux babines a ses canines, je vois Il me regarde souvent le sourcil attendri Et quand il pense a moi ses oreilles, louvoient, je vois Je vois bien qu'il sourit... Je le vois bien, moi aussi et dit que je l'apprecie Que dans sa fourrure j'y perds mon envergure, je vois Et quand de son chant nocturne il vient a briser l'ennui Dans les bras d'un loup je pense m'etre endormie, je vois Je vois bien qu'il sourit... Dans les bras d'un loup je pense m'etre blottie Entre deux babines a ses canines, je vois... Je vois bien qu'il sourit... |
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8. |
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Bienvenue, Ella... Une plume de mon oreiller S'est furtivement vade Pour atterrir sur le piano et ainsi Te tirer hors de mon lit L, paisible est l'veil Quand on pense aux tourbillons du sommeil Et des rves agits qui sont faits Dans la chambre d' ct Dans la chambre d' ct Le sommeil appartient ceux Qui savent fermer les yeux Sur leurs penses taciturnes Et sur leur lot d'illusions diurnes Toi, tu n'dors pas Tu regardes la nuit Tu t'effraies de ces songes que je fais Dans la chambre d' ct Dans la chambre d' ct Quand le sommeil m'aura laisse Mes rves se seront retirs Laissant pour trace comme un got qui teint La salive du matin Toi, tu seras dormeur En proie ces rveuses heures A ton tour, tout ensommeill Dans la chambre d' ct Dans la chambre d' ct. |
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9. |
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10. |
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C'est par un jour d'avril Qu'elle se promne en ville Sereinement, au milieu des btiments Au milieu des plans et des amnagements Des chantiers et des terrains urbains Lui, c'est un homme habile Au front court, l'affront facile Un sanguin, qui depuis tt ce matin Depuis tt, ds son lever, a dcid Que sa vie devait changer de main {Refrain:} C'est le vide Dans cette ville On est avide De changement, de changement Il est bien l, l'heure O le soleil demeure Un instant, entre deux immeubles rcents Entre deux, il s'est install au comptoir Et il boit un caf noir.... dans un rayon de soleil Elle regarde la ville Du douzime tage, elle a une vue facile Elle embrasse d'un coup d'il les environs Toute l'agglomration, mais un rayon De soleil l'appelle dehors...elle sort {au Refrain} Elle s'arrte attentive Devant une vitrine attractive Il reprend sa monnaie, d'un geste lent Puis, d'un pas press, perdu dans ses penses Il l'a croise au magasin de jouets {au Refrain} |
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11. |
| 4:20 | ||||
Tractions-avant, avant tout depassees maintenant
Retro-viseur, j'ai l'ancien dans l'colimateur En ethique de conduite, de comportement Je regarde derriere pour effectuer mon depassement Moteurs d'avions a reaction-naires diront Les visionnaires tout empetres de leurs deux pieds Dans l'histoire a repetition de gene en generations Negligeant l'autoroute Je prefere les voies secondaires Toutes entieres parsemees de doutes Qui fleuriront au printemps Faisant la joie des mammiferes Bipedes nommes refractaires Amateurs de ces petites fleurs Aux interrogatives saveurs Avant-gardistes, gardiens de la paix futuriste Ancien-nouveau, les aller-venues du neo C'est au code de la route, une valeur sure Ce coup d'œil arriere pour envisager le futur Arriere-pensee Pour toutes les vieilles nouveautes Qu'ils nous vendent, en toute saison, Ces maquignons, Comme etant du jamais vu Ces idees deja recues Negligeant l'autoroute Je prefere les voies secondaires Toutes entieres parsemees de doutes Qui fleuriront au printemps Faisant la joie des mammiferes Bipedes nommes refractaires Amateurs de ces petites fleurs Aux interrogatives saveurs |
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12. |
| 3:50 | ||||
13. |
| 3:44 | ||||
Fibre de verre, je ne sais vibrer Qu'en paratonnerre, je suis condamnee A l'eclair, la foudre ephemere Car si l'on m'aime L'on doit me consumer Mais demain, oui, demain J'en fait le serment J'ouvrirai les yeux Mes deux yeux, tout en grand Sur un bel homme Un bel amant Qui laissera ma vie sauve Tout en m'aimant Fibre de verre, je me suis cassee Les dents, le nez, sur bien des affaires De cour trop pince De mours trop epicees Car pour me plaire Il faut me consumer Mais demain, oui, demain J'en fait le serment J'ouvrirai les yeux, mes deux yeux, tout en grand Sur toi, en somme Mon bel amant Toi qui assis, m'attend Tout en m'aimant Fibre de verre, je me suis allumee Sans un eclair Sans meme un brasier Juste une lueur En mon interieur Ta chaleur A su trouver mon cour Mais demain, oui, demain... |