Disc 1 | ||||||
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1. |
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M'en voudrez-vous beaucoup si je vous dis un monde
Qui chante au fond de moi au bruit de l'ocean M'en voudrez-vous beaucoup si la revolte gronde Dans ce nom que je dis au vent des quatre vents Ma memoire chante en sourdine Potemkine Ils etaient des marins durs a la discipline Ils etaient des marins, ils etaient des guerriers Et le cœur d'un marin au grand vent se burine Ils etaient des marins sur un grand cuirasse Sur les flots je t'imagine Potemkine M'en voudrez-vous beaucoup si je vous dis un monde Ou celui qui a faim va etre fusille Le crime se prepare et la mer est profonde Que face aux revoltes montent les fusiliers C'est mon frere qu'on assassine Potemkine Mon frere, mon ami, mon fils, mon camarade Tu ne tireras pas sur qui souffre et se plaint Mon frere, mon ami, je te fais notre alcade Marin ne tire pas sur un autre marin Ils tournerent leurs carabines Potemkine M'en voudrez-vous beaucoup si je vous dis un monde Ou l'on punit ainsi qui veut donner la mort M'en voudrez-vous beaucoup si je vous dis un monde Ou l'on n'est pas toujours du cote du plus fort Ce soir j'aime la marine Potemkine |
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2. |
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Le vent dans tes cheveux blonds
Le soleil a l'horizon Quelques mots d'une chanson Que c'est beau, c'est beau la vie Un oiseau qui fait la roue Sur un arbre deja roux Et son cri par dessus tout Que c'est beau, c'est beau la vie. Tout ce qui tremble et palpite Tout ce qui lutte et se bat Tout ce que j'ai cru trop vite A jamais perdu pour moi Pouvoir encore regarder Pouvoir encore ecouter Et surtout pouvoir chanter Que c'est beau, c'est beau la vie. Le jazz ouvert dans la nuit Sa trompette qui nous suit Dans une rue de Paris Que c'est beau, c'est beau la vie. La rouge fleur eclatee D'un neon qui fait trembler Nos deux ombres etonnees Que c'est beau, c'est beau la vie. Tout ce que j'ai failli perdre Tout ce qui m'est redonne Aujourd'hui me monte aux levres En cette fin de journee Pouvoir encore partager Ma jeunesse, mes idees Avec l'amour retrouve Que c'est beau, c'est beau la vie. Pouvoir encore te parler Pouvoir encore t'embrasser Te le dire et le chanter Oui c'est beau, c'est beau la vie. |
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3. |
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5. |
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7. |
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Quand tu applaudiras sur la cendre du stade
Les garcons de l'ete au torse de couleurs Lorsque tu les verras vibrer devant l'estrade Ou Vilar et Planchon se firent bateleurs Lorsque tu les verras sur les neiges en pente Ecrire en noir et blanc et le risque et l'effort Quand les filles riront avec leur peau brulante Et la mer qui ruisselle attachee a leur corps Alors tu comprendras alors tu aimeras La jeunesse la jeunesse la jeunesse Quand ils t'agaceront ces sourires futiles Ces vacarmes du soir ces indecents chahuts Quand tu t'affligeras du juke-box imbecile Et des danses nouvelles que tu ne danses plus Quand le monome idiot te barrera la route Reviens donc sur tes pas ils menent au printemps Et tu murmureras pour celle qui t'ecoute Lorsque je faisais ca moi j'avais dix-sept ans Alors tu comprendras alors tu aimeras La jeunesse la jeunesse la jeunesse Quand tu seras emu devant leur joie de vivre Devant leur soif d'amour quand tu auras pleure Pour un Alain-Fournier vivant le temps d'un livre Ou bien pour Guy Moquet mourant au temps d'aimer Le temps d'aimer se perd le temps est ce qui passe Le temps est ce qui meurt l'espoir est ce qui nait Regarde ces garcons ces filles qui s'embrassent Il va naitre pour eux le temps que tu voulais Alors tu aimeras alors tu salueras La jeunesse la jeunesse la jeunesse |
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9. |
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Aimer a perdre la raison
Aimer a n'en savoir que dire A n'avoir que toi d'horizon Et ne connaitre de saisons Que par la douleur du partir Aimer a perdre la raison Ah c'est toujours toi que l'on blesse C'est toujours ton miroir brise Mon pauvre bonheur, ma faiblesse Toi qu'on insulte et qu'on delaisse Dans toute chair martyrisee Aimer a perdre la raison Aimer a n'en savoir que dire A n'avoir que toi d'horizon Et ne connaitre de saisons Que par la douleur du partir Aimer a perdre la raison La faim, la fatigue et le froid Toutes les miseres du monde C'est par mon amour que j'y crois En elle je porte ma croix Et de leurs nuits ma nuit se fonde Aimer a perdre la raison Aimer a n'en savoir que dire A n'avoir que toi d'horizon Et ne connaitre de saisons Que par la douleur du partir Aimer a perdre la raison |
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11. |
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Que serais-je sans toi qui vins a ma rencontre
Que serais-je sans toi qu'un c?ur au bois dormant Que cette heure arretee au cadran de la montre Que serais-je sans toi que ce balbutiement J'ai tout appris de toi sur les choses humaines Et j'ai vu desormais le monde a ta facon J'ai tout appris de toi comme on boit aux fontaines Comme on lit dans le ciel les etoiles lointaines Comme au passant qui chante on reprend sa chanson J'ai tout appris de toi jusqu'au sens du frisson Que serais-je sans toi qui vins a ma rencontre Que serais-je sans toi qu'un c?ur au bois dormant Que cette heure arretee au cadran de la montre Que serais-je sans toi que ce balbutiement J'ai tout appris de toi pour ce qui me concerne Qu'il fait jour a midi qu'un ciel peut etre bleu Que le bonheur n'est pas un quinquet de taverne Tu m'as pris par la main dans cet enfer moderne Ou l'homme ne sait plus ce que c'est qu'etre deux Tu m'as pris par la main comme un amant heureux Que serais-je sans toi qui vins a ma rencontre Que serais-je sans toi qu'un c?ur au bois dormant Que cette heure arretee au cadran de la montre Que serais-je sans toi que ce balbutiement Qui parle de bonheur a souvent les yeux tristes N'est-ce pas un sanglot de la deconvenue Une corde brisee aux doigts du guitariste Et pourtant je vous dis que le bonheur existe Ailleurs que dans le reve ailleurs que dans les nues Terre terre voici ses rades inconnues Que serais-je sans toi qui vins a ma rencontre Que serais-je sans toi qu'un c?ur au bois dormant Que cette heure arretee au cadran de la montre Que serais-je sans toi que ce balbutiement |
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12. |
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La mer sans arret
Roulait ses galets Les cheveux defaits Ils se regardaient Dans l'odeur des pins Du sable et du thym Qui baignait la plage Ils se regardaient Tous deux sans parler Comme s'ils buvaient l'eau de leurs visages Et c'etait comme si tout recommencait La meme innocence les faisait trembler Devant le merveilleux Le miraculeux Voyage de l'amour Dehors ils ont passe la nuit L'un contre l'autre ils ont dormi La mer longtemps les a berces Et quand ils se sont eveilles C'etait comme s'ils venaient au monde Dans le premier matin du monde La mer sans arret Roulait ses galets Quand ils ont couru Dans l'eau les pieds nus A l'ombre des pins Se sont pris la main Et sans se defendre Sont tombes dans l'eau Comme deux oiseaux Sous le baiser chaud de leurs bouches tendres Et c'etait comme si tout recommencait La vie, l'esperance et la liberte Avec le merveilleux Le miraculeux Voyage de l'amour |
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16. |
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