Disc 1 | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|
1. |
| - | ||||
Les lueurs immobiles d'un jour qui s'acheve
La plainte douloureuse d'un chien qui aboie Le silence inquietant qui precede les reves Quand le monde disparu l'on est face a soi Les frissons ou l'amour et l'automne s'emmelent Le noir ou s'engloutissent notre foi, nos lois Cette inquietude sourde aui coule en nos veines Qui nous saisit meme apres les plus grandes joies Ces visages oublies qui reviennent a la charge Ces etreintes qu'en reve on peut vivre cent fois Ce raisons-la qui font que nos raisons sont vaines Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard Ces paroles enfermees que l'on n'a pas su dire Ces regards insistants que l'on n'a pas compris Ces appels evidents, ces lueurs tardives Ces morsures aux regrets qui se livrent a la nuit Ces solitudes dignes au milieu des silences Ces larmes si paisibles qui coulent inexpliquees Ces ambitions passees mais auxquelles on repense Comme un vieux coffre plein de vieux jouets casses Ces liens que l'on secrete et qui joignent les etres Ces desirs evades qui nous feront aimer Ces raisons-la qui font que nos raisons sont vaines Ces choses au fond de nous aui nous font veiller tard |
||||||
2. |
| - | ||||
Oublier d'ou je viens, ma memoire et les miens
Non, non, non, non, non Endosser pour faire bien les nouveaux lieux communs Non, non, non, non, non Penser qu'on a moins tort quand on hurle plus fort Non, non, non, non, non Oh, t'en trouveras des tas pour chanter ces choses-la Alors, compte pas trop sur moi Compte pas sur moi Des scandales en gros plan sur l'empire de mes sens Non, non, non, non, non Des jurons, des slogans, toutes ces fausses insolences Non, non, non, non, non Des looks, ces uniformes qui font marcher au pas Non, non, non, non, non Oh, t'en trouveras des tas pour te faire ces plans-la Alors, compte pas trop sur moi Compte pas sur moi Y'en a des bien plus gros, des biens plus "respectables" Moins ringards et retros, des bien plus presentables Qui visiblement parlent a la posterite Loin de mon ephemere et ma futilite Des grands, des createurs, avec une majuscule Loin de tout quotidien, sans le moindre calcul ! Les rockers engages sont nos derniers des justes Ils nous sauvent peut-etre pendant qu'on s'amuse De medailles en pseudo respectabilite Non, non, non, non, non Me baisser pour quelques caresses autorisees Non, non, non, non, non Quand la partie sera finie, tirer les penalties Non, non, non, non, non Des comme ca, t'en trouveras Jure t'en manqueras pas Alors, compte pas trop sur moi Compte pas sur moi Compte pas sur moi Compte pas sur moi |
||||||
3. |
| - | ||||
Minuit se leve en haut des tours
Les voix se taisent et tout devient aveugle et sourd La nuit camoufle pour quelques heures La zone sale et les epaves et la laideur J'ai pas choisi de naitre ici Entre l'ignorance et la violence et l'ennui J'm'en sortirai, j'me le promets Et s'il le faut, j'emploierai des moyens legaux Envole-moi ... Loin de cette fatalite qui colle a ma peau Envole-moi ... Remplis ma tete d'autres horizons, d'autres mots Envole-moi Pas de question ni rebellion Regles du jeu fixees mais les des sont pipes L'hiver est glace, l'ete est feu Ici, y'a jamais de saison pour etre mieux J'ai pas choisi de vivre ici Entre la soumission, la peur ou l'abandon J'm'en sortirai, je te le jure A coup de livres, je franchirai tous ces murs Envole-moi ... Loin de cette fatalite qui colle a ma peau Envole-moi ... Remplis ma tete d'autres horizons, d'autres mots Envole-moi Me laisse pas la, emmene-moi, envole-moi Croiser d'autres yeux qui ne se resignent pas Envole-moi, tire-moi de la Montre-moi ces autres vies que je ne sais pas Envole-moi ... Regarde moi bien, je ne laur ressemble pas Me laisse pas la, envole-moi Avec ou sans toi, je n'finirai pas comme ca Envole-moi, envole-moi, envole-moi ... |
||||||
4. |
| - | ||||
Elle avait les yeux clairs et la robe en velours
A cote de sa mere et la famille autour Elle pose un peu discrete au doux soleil de la fin du jour La photo n'est pas bonne mais l'on peut y voir Le bonheur en personne et la douceur d'un soir Elle aimait la musique surtout Schuman et puis Mozart Comme toi, comme toi comme toi ..... Comme toi, comme toi comme toi..... Comme toi que je regarde tout bas Comme toi qui dors en revant a quoi? comme toi, comme toi comme toi.... Elle allait a l'ecole au village d'en bas Elle apprenait les livres elle apprenait les lois Elle chantait les grenouilles et les princesses dorment au bois Elle aimait sa poupee elle aimait ses amies Surtout Ruth et Anna et surtout Jeremy Et ils se mariraient un jour peut etre a Varsovie Comme toi comme toi comme toi.... Comme toi, comme toi comme toi.... Comme toi que je regarde tout bas COmme toi qui dors en revant a quoi? comme toi, comme toi comme toi.... Elle s'apellait Sarah elle n'avait pas 8 ans Sa vie c'etait douceur, reves et nuages blancs Mais d'autres gens en avaient decide autrement Elle avait tes yeux clairs et elle avait ton age C'etait une petite fille sans histoire et tres sage Mais elle n'est pas nee comme toi ici et maintenant Comme toi comme toi comme toi.... Comme toi comme toi comme toi... Comme toi que je regarde tout bas COmme toi qui dors en revant a quoi? comme toi, comme toi comme toi.... |
||||||
5. |
| - | ||||
Paroles et musique : Jean-Jacques Goldman
ⓒ J.R.G. Editions Musicales R Elle met du vieux pain sur son balcon Pour attirer les moineaux, les pigeons Elle vit sa vie par procuration Devant son poste de television. 1 Lever sans reveil, avec le soleil Sans bruit, sans angoisse, la journee se passe Repasser, poussiere, y'a toujours a faire Repas solitaire, en point de repere. 2 La maison si nette, qu'elle en est suspecte Comme tous ces endroits ou l'on ne vit pas Les etres ont cede, perdu la bagarre Les choses ont gagne, c'est leur territoire. 3 Les temps qui les casse, ne les change pas Les vivants se fanent, mais les ombres pas Tout va, tout fonctionne, sans but, sans pourquoi D'hiver en automne, ni fievre ni froid. R Elle met du vieux pain s ur son balcon Pour attirer les moineaux, les pigeons Elle vit sa vie par procuration Devant son poste de television. Elle apprend dans la presse a scandale La vie des autres qui s'etale Mais finalement de moins pire en banal Elle finira par trouver ca normal Elle met du vieux pain sur son balcon Pour attirer les moineaux, les pigeons. 4 Des cremes et des bains qui font la peau douce Mais ca fait bien loin que personne ne la touche Des mois, des annees sans personne a aimer Et jour apres jour l' oubli de l'amour. 5 Ses reves et desirs si sages, si possibles Sans cri, sans delire, sans inadmissible Sur dix ou vingt pages de photos banales Bilan sans mystere d'annees sans lumiere. |
||||||
6. |
| - | ||||
A 15 ans on m'avait dit
Si t'es sage et bien gentil T'auras une mobylette J'avais que ca dans la tete yeye Apres ca l'automobile Pour l'entree en faculte Je me faisais pas de bile La voie etait bien tracee yeye A 18 ans j'avais tout Tout ce qu'ils auraient reve Ils ont rien compris du tout Quand un soir j'suis pas rentre non non J'etais pas des plus malins ni un super ambitieux Mais n'esperer que demain a 20 ans c'est un peu peu yeye On nous gonflait la tete de desirs vulgaires De pouvoir et d'argent qu'on aurait mis a l'eau Nous on parlait histoire, liberte, univers Et l'on aurait donne notre vie sans un mot sans un mot Si tu dis si tu sais ca Si tu etudies cela Pense a ce qu'on veut de toi Apres ca tu choisiras yeye Le diplome c'est pas tout Tu sais y'a la vie aussi Mais sache que sans le sous Tu te payes une drole de vie yeye Les filles et puis les bagnoles Voila deja la moitie De tout le temps que tu donnes Mais t'as pas l'temps d'y penser non non Je suis pas des plus malins ni un super ambitieux Mais se trouver inutile a vingt ans c'est pas facile non non On nous gonflait la tete de desirs vulgaires De pouvoir et d'argent qu'on aurait mis a l'eau Nous on parlait histoire, liberte, univers Et l'on aurait donne notre vie sans un mot sans un mot Y'en a qui partent en Orient En Afrique ou en Asie Pour y soigner les enfants Et pour s'y soigner aussi yeye Moi j'ai choisi la banlieue Si tu crois que c'est facile Viens donc vivre ici mon vieux Oublie pas ta carabine non non Et puis partout c'est pareil C'est a prendre ou a laisser La vie avant le sommeil Le plaisir pour oublier yeye Je suis pas des plus malins ni un super ambitieux Et je plains les plus malins et je plains les ambitieux |
||||||
7. |
| - | ||||
8. |
| - | ||||
I can give you a voice, bred with rhythm and soul
The heart of a Welsh boy who's lost his home Put it in harmony let the words ring Carry your thoughts in the songs we sing Je te donne mes notes, je te donne mes mots Quand ta voix les emporte a ton propre tempo Une epaule fragile et solide a la fois Ce que j'imagine et ce que je crois Je te donne toutes mes differences Tous ces defauts qui sont autant de chances On sera jamais des ≪ standards ≫, des gens bien comme il faut Je te donne ce que j'ai, ce que je vaux I can give you the force Of my ancestral pride The will to go on when I'm hurt deep inside whatever the feeling, whatever the way It helps me go on from day to day Je te donne nos doutes et notre indicible espoir Les questions que les routes ont laissees dans l'histoire Nos filles sont brunes et l'on parle un peu fort Et l'humour et l'amour sont nos tresors Je te donne, donne, donne, ce que je suis I can give you my voice, bred with rhythm and soul Je te donne mes notes, je te donne ma voix The songs that I love and the stories I've told Ce que j'imagine et ce que je crois I can make you feel good even when I'm down Les raisons qui me portent et ce stupide espoir My force is a platform that you can climb on Une epaule fragile et forte a la fois Je te donne, je te donne Tout ce que je vaux, ce que je suis, mes dons, mes defauts Mes plus belles chances, mes differences |
||||||
9. |
| - | ||||
Graver l' ecorce jusqu'a saigner
Clouer les portes, s'emprisonner Vivre des songes a trop veiller Prier des ombres et tant marcher J'ai beau me dire qu'il faut du temps J'ai beau l'ecrire si noir sur blanc Quoique je fasse, ou que je sois Rien ne t'efface, je pense a toi Et quoi que j'apprenne,je ne sais pas Pourquoi je saigne et pas toi Passent les jours, vides sillons Dans la raison et sans amour Passe ma chance, tournent les vents Reste l'absence, obstinement J'ai beau me dire que c'est comme ca Que sans vieillir, on n'oublie pas Quoique je fasse, ou que je sois Rien ne t'efface, je pense a toi Et quoi que j'apprenne,je ne sais pas Pourquoi je saigne et pas toi Y a pas de haine, y a pas de roi Ni dieu ni chaine, qu'on ne combat Mais que faut-il, quelle puissance Quelle arme brise l'indifference Oh c'est pas juste, c'est mal ecrit Comme une injure, plus qu'un mepris Et quoi que j'apprenne, je ne sais pas Pourquoi je saigne et pas toi |
||||||
10. |
| - | ||||
J'ai trop saigne sur les Gibson
J'ai trop rode dans les Tobacco road Y'a plus que les caisses qui me resonnent Et quand je me casse, je voyage toujours en fraude Des champs de coton dans ma memoire Trois notes de blues c'est un peu d'amour noir Quand je suis trop court, quand je suis trop tard C'est un recours pour une autre histoire Quand la musique est bonne Quand la musique donne Quand la musique sonne, sonne, sonne Quand elle guide mes pas Quand elle ne triche pas J'ai plus d'amour, j'ai pas le temps J'ai plus d'humour, j'sais plus d'ou vient le vent J'ai plus qu'un clou, une etincelle Des trucs en plomb qui me brisent les ailes Un peu de swing, un peu du King Pas mal de feeling et de decibels C'est pas l'usine, c'est pas la mine Mais ca suffit pour se faire la belle Quand la musique est bonne Quand la musique donne Quand la musique sonne, sonne, sonne Quand elle ne triche pas Quand elle guide mes pas |
||||||
11. |
| - | ||||
II suffira d'un signe, un matin
Un matin tout tranquille et serein Quelque chose d'infime, c'est certain C'est ecrit dans nos livres, en latin Dechirees nos guenilles de vauriens Les fers a nos chevilles loin bien loin Tu ris mais sois tranquille un matin J'aurai tout ce qui brille dans mes mains Regarde ma vie tu la vois face a face Dis-moi ton avis que veux-tu que j'y fasse Nous n'avons plus que ca au bout de notre impasse Le moment viendra tout changera de place L'acier qui nous mutile, du satin Nos blessures inutiles au lointain Nous ferons de nos grilles des chemins Nous changerons nos villes en jardins Et tu verras que les filles oh oui tu verras bien Auront les yeux qui brillent ce matin Plus de faim de fatigue des festins De miel et de vanille et de vin |
||||||
12. |
| - | ||||
Elle attend que le monde change
Elle attend que changent les temps Elle attend que ce monde etrange Se perde et que tournent les vents Inexorablement elle attend Aaaaah.... Aaaaah... (2x) Elle attend que l'horizon bouge Elle attend que changent les gens Elle attend comme un coup de foudre Le regne des anges innocents Inexorablement elle attend Aaaaah.... Aaaaah... (2x) Elle attend que la grande roue tourne Tournent les aiguilles du temps Elle attend sans se resoudre En frottant ses couverts en argent Inexorablement elle attend Et elle regarde les images Et vit des histoires d'avant Donnerait de grands equipages Ou les bons sont habilles de blanc Et elle s'invente des voyages Entre un fauteuil et un divan D'eau de rose et de passion sage Aussi pure que ses vieux romans Aussi grand que celui qu'elle attend Elle attend que le monde change Elle attend que changent les temps Elle attend que ce monde etrange Se perde et que tournent les vents Inexorablement elle attend Aaaaah.... Aaaaah... (4x) |
||||||
13. |
| - | ||||
14. |
| - | ||||
Petite fille de novembre
Si blanche dans la nuit de cendre Trouble adolescente en sursis Comme un phare en mon amnesie D'autres desirs et d'autres lois Une confiance en je ne sais quoi Philosophie, "pret a porter" Vite consommee, puis jetee Petite fille, a quoi tu reves Devant ton siecle qui se leve Meme s'il te reste un peu d'amour Ca risque de ne pas peser lourd Petite fille, a quoi tu penses Entre un flash et deux pas de danse Tous les flambeaux manquent de feu Leurs flammes rechauffent si peu Y'a pas de suicide au Sahel Pas de psychiatre en plein desert Pas d'overdose a Kinshasa Reponse ou questions ? Je sais pas Pour batir, il fallait des mains Des bras, des muscles masculins Pour l'amour et l'imaginaire C'est peut-etre affaire de meres Petite fille, a quoi tu reves Y'a tant de baudruches qui crevent Y'a tant d'idees vieilles et froissees C'est le moment d'imaginer Petite fille, a quoi tu penses Entre un plaisir et deux romances Va puiser d'autres solutions J'ai besoin d'une transfusion Petite fille, a quoi tu reves Un siecle etrange se reveille Meme s'il te reste un peu d'amour Ca risque de pas peser lourd Petite fille, a quoi tu penses Entre un flash et deux pas de danse Tous les flambeaux manquent de feu Leurs flammes rechauffent si peu Petite fille inconsequence Entre deux tempos qui balancent Est-ce une presence, une absence Est-ce blessure, est-ce naissance ? Petite fille malentendu Petite fille ambigue Meme si t'as perdu la memoire Garde nous juste un peu d'espoir |
||||||
15. |
| - | ||||
D'aussi loin que je me souvienne
Bribes d'enfance, bouts de scene Tes yeux, ton visage et ta main dans ma main Et nos pas sur le meme chemin Oh, nous n'etions pas tres bavards Un peu bizarres, un peu a part J'aimais tes silences et tu aimais les miens Muets, nous nous entendions bien Tu etais un peu different Et moi, je n'etais pas comme eux Un peu meprisants pour tous leurs jeux d'enfants Nous pleurions les yeux dans les yeux J'ai recu tes premiers poemes Comme on berce de quelques mots Nos rires etaient rires et nos peines etaient peines Chacun touchant l'autre en echo Je t'ai joue mes premieres notes Tu ecoutais les yeux mi-clos Simples et malhabiles, un peu fausses, un peu sottes Je n'entendais que tes bravos En saluant devant le piano On a commence a se perdre de vue a l'adolescence Je te trouvais un peu trop austere Un peu trop serieux, un peu trop secret Moi, j'avais besoin de musique, de lumiere Et de futilite Et aussi des autres Ton amitie etait exigeante, entiere, exclusive Et puis, tu as commence a etre absent Souvent, puis plus longtemps Ta mere nous disait que tu partais en vacances Elle ne mentait pas quand j'y repense En vacance de vie, en vacance d'envie Et puis la verite, celle qu'on suppose Celle qu'on cache, celle qu'on chuchotte Celle qui derange, celle qu'on elude Ton autre chemin Ton autre chemin Dis-moi les voix, les envies qui te menent Dis-moi les vents, les courants qui t'entrainent Les idees fixes et les clous qui te rivent En quelles errances, immobiles derives Dis-moi les songes qui frappent a ta porte Les illusions, les diables qui t'emportent Vers quel ailleurs, mirage sans angoisse Sans temps perdu, sans seconde qui passe A quoi tu penses quand revient le soir ? Tes quatre murs renferment quels espoirs ? Que doit-on lire dans ton sourire idiot ? D'autres desirs, sans parole et sans mot ? Montre-moi ton autre chemin Montre-moi ton autre chemin Montre-moi ton autre chemin Decris-moi ton autre chemin Dis-moi tes signes et dis-moi ton langage Les horizons des barreaux de ta cage Vois-tu le blanc, le bleu-ciel et le rose Que vois-tu quand tes paupieres se closent Et puis, me voila, te parlant de ma vie De son niveau, ses ennuis, ses envies Sa course vaine et mon manque d'amis A tes yeux vides, ton absence ahurie Montre-moi ton autre chemin Montre-moi ton autre chemin Montre-moi ton autre chemin Decris-moi ton autre chemin |
||||||
16. |
| - | ||||
17. |
| - | ||||
Et crever le silence
Quand c'est a toi que je pense Je suis loin de tes mains Loin de toi, loin des tiens Mais tout ca n'a pas d'importance J'connais pas ta maison Ni ta ville, ni ton nom Pauvre riche ou batard Blanc, tout noir ou bizarre Je reconnais ton regard Et tu cherches une image Et tu cherches un endroit Ou je derive parfois Tu es de ma famille De mon ordre et de mon rang Celle que j'ai choisie Celle que je ressens Dans cette armee de simples gens Tu es de ma famille Bien plus que celle du sang Des poignees de secondes Dans cet etrange monde Qu'il te protege s'il entend Tu sais pas bien ou tu vas Ni bien comment, ni pourquoi Tu crois pas a grand chose Ni tout gris ni tout rose Mais ce que tu crois c'est a toi T'es du parti des perdants Consciemment, visceralement Et tu regardes en bas Mais tu tomberas pas Tant qu'on aura besoin de toi Et tu prends les bonheurs Comme grains de raisin Petits bouts de petits rien Tu es de ma famille, tu es de ma famille Du meme rang, du meme vent Tu es de ma famille, tu es de ma famille Meme habitant du meme temps Tu es de ma famille, tu es de ma famille Croisons nos vies de temps en temps |
||||||
18. |
| - | ||||
Je voulais simplement te dire
Que ton visage et ton sourire Resteront pres de moi, sur mon chemin Te dire que c'etait pour de vrai Tout c'qu'on s'est dit, tout c'qu'on a fait Qu'c'etait pas pour de faux, que c'etait bien Faut surtout jamais regretter Meme si ca fait mal, c'est gagne Tous ces moments, tous ces memes matins J'vais pas te dire qu'faut pas pleurer Y'a vraiment pas d'quoi s'en priver Et tout c'qu'on n'a pas loupe, le valait bien Peut-etre on se retrouvera Peut-etre que peut-etre pas Mais sache qu'ici-bas, je suis la. Ca restera comme une lumiere Qui m'tiendra chaud dans mes hivers Un petit feu de toi qui s'eteint pas. |