Disc 1 | ||||||
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1. |
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Tu voudrais qu'elle t'aime
T'as change tes manieres, Tu prends des allures mondaines, Tu racontes seulement Tes voyages en premiere, En premiere. Tu veux qu'elle t'estime, Tu sors tes plus belles lectures, T'as vu des centaines de films, T'explique d'ou viennent Ces tapis sur le mur, sur le mur. Et y'a une heure ou va retentir... Le signal. Tu voudrais qu'elle reve, Tu gardes un petit doigt en l'air, Tu parles de decalages horaires, Des plages blanches A l'autre bout de la terre, De la terre. (Ou)Pourquoi pas Venise, Quand les fontaines s'allument, En dessous des lumieres grises, On pourrait danser Sur le bord des lagunes, Des lagunes. Et y'a une heure ou va retentir... Le signal, Un moment ou tu vas t'sentir... Animal, animal, animal, Animal, animal. Celui qui attend sous le deluge, Qui couche contre la porte, Celui qui crie, Qui hurle jusqu'a ce que tu sortes, Qui t'aime dans la voiture, Qui court quant tu appelles, Qui pleure, qui pleure, qui pleure ≪Mon Dieu que les femmes sont belles!≫ ≪Mon dieu, mon Dieu, mon Dieu...≫ ≪Que les femmes sont...≫ Tu voudrais qu'elle danse, Qu'il y ait des fleurs partout par terre, Et dans le grand silence, Tu te sens capable de marcher sur la mer, Sur la mer. Tu voudrais qu'elle t'aime, Tu sors tes plus belles lectures, Et t'en oublies certaines, Comme ces filles a plat posees sur tes murs, Sur tes murs. Et y'a une heure ou va retentir... Le signal, Un moment ou tu vas t'sentir... Animal, animal, animal, Animal, animal. Animal, Le signal, Le signal, Animal... |
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2. |
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3. |
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On croyait savoir tout sur l'amour
Depuis toujours Nos corps par cœur et nos cœurs Au chaud dans le velours Et puis te voila bout de femme, Comme soufflee d'une sarbacane Le ciel a meme un autre eclat Depuis toi Les hommes poursuivent ce temps Qui court depuis toujours, Voila que t'arrives Et que tout s'eclaire sur ton parcours Pendue a mon cou, comme une liane Comme le roseau d'une sarbacane Le ciel s'est ouvert par endroits, Depuis toi Pas besoin de phrases ni de longs discours, Ca change tout dedans, ca change tout autour Finis les matins paupieres en panne Lourdes comme des bouteilles de butane J'ai presque plus ma tete a moi, Depuis toi Pas besoin de faire de trop longs discours, Ca change tout dedans, ca change tout autour, Pourvu que jamais tu ne t'eloignes, Plus loin qu'un jet de sarbacane, J'ai presque plus ma tete a moi, Depuis toi Alors te voila bout de femme, Comme soufflee d'une sarbacane Le ciel s'est ouvert pas endroits, Depuis toi Oh depuis toi... |
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4. |
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Elle etait deja la bien avant que les camions ne viennent
Elle tournait comme une enfant, une poupee derriere la scene. C'etait facile de lui parler, on a echange quelques mots Je lui ai donne mon passe pour qu'elle puisse entrer voir le show. Elle s'est assise a cote de moi sur des caisses de biere Pendant que je mixais le son pour le groupe, sur la scene en arriere Elle les fixait a s'en bruler la peau. Moi, je la trouvais tellement belle. Apres le dernier morceau, le batteur est parti avec elle. Oh Rosie, tout est blanc, tes yeux m'eclairent De t'avoir eue un instant, j'etais tellement fier. Tout ce qu'il me reste a present, l'envie de tout foutre en l'air Et de recommencer la nuit... Rosie. Je suppose j'aurais du deviner qu'elle venait pour les stars Et m'empecher de l'imaginer dans mes bras plus tard. Depuis tout le temps que j'en tremble, ce soir quand meme j'ai compris Faut pas dire a qui je ressemble, faut dire qui je suis. Oh Rosie, tout est blanc, tes yeux m'eclairent De t'avoir eue un instant, j'etais tellement fier. Tout ce qu'il me reste a present, l'envie de tout foutre en l'air Et de recommencer la nuit... Recommencer la nuit... Rosie... Rosie...Rosie... Rosie. |
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5. |
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Tout le monde y pense,
Les hommes, les anges, les vautours, Y'a plus de distances, Personne qu'y ait les bras trop courts, Tout le monde espere, Meme a l'arriere des arriere-cours, Tout le monde veut son billet retour, D'amour, d'amour,d'amour, d'amour. Son eclat de chance, Celui qui vous brule, vous inonde, Mais le ciel s'en balance, Puisqu'il y en a pas pour tout le monde, Y'a des gens plein les urgences, Sous les lumieres des abats-jour, Qui attendent leur billet retour, D'amour, d'amour, d'amour, d'amour... Ces anges qui dansent, Sur ces pistes trempees d'alcools, Dans ces caves immenses, Les cheveux colles aux epaules, S'envolent en silence, Et s'eparpillent au petit -jour, En cherchant des billets retour, D'amour, d'amour, d'amour, d'amour... Ces femmes qui s'avancent, En tenant au bout de leurs bras, Ces enfants qui lancent, Des pierres vers les soldats, C'est perdu d'avance, Les cailloux sur des casques lourds, Tout ca pour des billets retour, D'amour, d'amour, d'amour, d'amour... Les hommes, les anges, les vautours... Personne qui ait les bras trop courts... Tout le monde y pense... |
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6. |
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8. |
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J'ai du dormir debout,
Pas un mot, pas un geste, L'homme qui pouvait sauver l'amour Est parti sans laisser d'adresse. Quelque part au ciel, J'attends des nouvelles, Mais les etoiles sont floues. Il tombe autant de pluie Que tout l'amour qu'il merite, L'homme qui courait apres Lucie Est parti quand meme un peu vite. Dans les mauvaises fables, Dans les vents de sable, Le diable est partout. J'ai du dormir debout. ..Dormir debout. C'est une histoire de fous, Tout ce vide que tu laisses, L'homme qui pouvait sauver l'amour Est parti sans laisser d'adresse. Au ciel quelque part, difficile a voir, Quand t'es K.O. debout... Des millions de lumieres, Accrochees aux barrieres, De ce temps qui gache tout, Comme des signaux pour lui dire, Qu'y a deja des rivieres, Au milieu des deserts, Et des champs de cailloux, Et qu'on lui garde surtout, Et qu'on lui garde surtout, Sa place au milieu de nous, ..Au milieu de nous... Juste au milieu de nous, Pour tout le temps qu'il nous reste, L'homme qui pouvait sauver l'amour Est parti sans laisser d'adresse. Depuis le fond du ciel, Jusqu'aux murs des hotels, Les etoiles sont floues. J'ai du dormir debout. ..Dormir debout... J'ai du dormir debout. ..Dormir debout... J'ai du dormir! ..Debout... |
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9. |
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10. |
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Pour elle le pas des ballerines,
Pour moi le vol noir des corbeaux. Pour elle le turquoise des piscines, Pour moi la rouille des barreaux. J'ai donne dix ans de ma vie, Pour ses yeux clairs comme de l'eau, J'ai jamais vu de ballerines, Sur la paille des cachots. Chez elle le cuir des limousines, Et des sourdines aux pianos, Et chez moi, le vacarme des cantines, Le souffle des bourreaux. J'ai donne dix ans de ma vie, Pour ses yeux clairs comme de l'eau, Pour cette veilleuse Qui suit mes doigts sur la photo. Y'a un homme qui tombe Les yeux dans la rigole, Dans la rue principale, Les lumieres qui tournent, Les jures me regardent, Il va falloir que je parle. La lame est dans ma poche, Si c'est elle que t'aimes, Il faut que tu le fasses. Les lumieres s'approchent, Le cri des sirenes Mais c'etait une impasse. Et tout le temps que ca dure... ...Oh tout le temps que ca dure... ...Tout le temps que ca dure. Les amities bizarres Et les livres pornos. Dedans , l'eau noire des machines, Les odeurs de caniveaux, Et dehors le soleil medecine Aux crinieres des chevaux. J'ai donne dix ans de ma vie, Pour ses yeux clairs comme de l'eau, Elle m'aime encore, elle m'a ecrit, Je change d'air bientot... Elle m'aime encore, elle m'a ecrit, Je change d'air bientot... Elle m'aime encore... Elle m'aime encore... Elle m'aime encore... Elle m'aime encore... Elle m'aime encore... |