Disc 1 | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|
1. |
| 4:14 | ||||
J'ai compris tous les mots,
J'ai bien compris merci Raisonnable et nouveau, c'est ainsi par ici. Que les choses ont change Que les fleurs ont fane Que le temps d'avant, c'etait le temps d'avant Que si tout zappe et lasse, les amours aussi passent. Il faut que tu saches. J'irai chercher ton coeur si tu l'emportes ailleurs Meme si dans tes danses, d'autres dansent tes heures. J'irai chercher ton ame, dans le froid, dans les flammes Je te jeterai des sorts pour que tu m'aimes encore Pour que tu m'aimes encore Fallait pas commencer, m'attirer, me toucher Fallait pas tant donner Moi, je sais pas jouer. On me dit qu'aujourd'hui, on me dit que les autres font ainsi, Je ne suis pas les autres, moi moi moi Avant que l'on s'attache, avant que l'on se gache, je veux que tu saches. J'irai chercher ton coeur si tu l'emportes ailleurs Meme si dans tes danses, d'autres dansent tes heures. J'irai chercher ton ame, dans le froid, dans les flammes Je te jeterai des sorts pour que tu m'aimes encore Je trouverai des langages, pour chanter tes louanges Je ferai nos bagages, pour d'infinis vandanges Les formules magiques des marabous d'Afrique, Je dirai sans remords, pour que tu m'aimes encore Je m'inventerai reine, pour que tu me retiennes Je me ferai nouvelle pour que le feu reprenne. Je deviendrai ces autres qui te donnent du plaisir, Leurs jeux seront les notres, si tel est ton desir Plus brillante, plus belle, pour ne autre etincelle Je me changerai en or pour que tu m'aimes encore Pour que tu m'aimes encore POur que tu m'aimes encore..... |
||||||
2. |
| 4:23 | ||||
Ca t'arrive sans crier garde
AU milieu d'une heure incolore Une geste une odeur un regard Qui comme dechire ton decord Tout a coup son coeur qui t'avait presque oublier Se pointe a ta porte et se remet de cogner Attention ,le ballet va commencer Tu comprends pas trop ce qui t'arrive Tu crois d'abord a une erreur Tu l'evites et lui te devine Entre le desir et la peur Tu t'entends lui dire des phrases sans aucun sens Qu'importe, les mots n'ont plus la moindre importance Car le ballet a commence Il met ses plus beaux atouts et du miel sur sa voix Toi tu te fais velours et tes bijoux brillent sur toi Il te dit poemes, ses reves et lointains voyages Tu reponds dans ses peintures un peu qu'un bel image Dames et cavaliers avancez Un coup d'oeil a son d'ocean Quand passe le gallant homme Un regard quand elle se penche Et laisse deviner un sein Elle sait deja ses mains les contours de sa bouche Les cambres de ses reins qu'elle a note en douce Car le ballet va s'animer L'assurer les codes et donner les bons noms de passes Encore un peu d'epaule et que tombent les cuirasses Livrer les cles des corps et enfin les bons s'embrassent Et le temps s'arrete tant que dure la grace Car le ballet est bientot termine Et la revee a commence La vraie vie |
||||||
3. |
| 3:56 | ||||
C'est comme une machine a fond de train
Une locomotive qui foncerait sans fin Des coups des secousses, je m'habitue pas Qui conduit, qui pousse ce train, qui sait ou il va? J'ai mal a la tete, j'ai mal au coeur Faites que l'on arrete, appelez-moi le controleur Je veux qu'on m'explique, je veux quelqu'un En cas de panique c'est ecrit la, Oh, tirez sur le frein a main Et toi qu'est-ce que tu fous la, Sur ton sofa, a cote d'moi Tu vois pas que j'creve, que j'suis videe Que j'ai plus de seve, que je vais lacher Regarde-moi, dis-moi les mots tendres Ces mots tout bas, Fais-moi redescendre loin de tout loin de tout ca Je veux, je commande, regarde-moi J'ai besoin de tes yeux, C'est le miroir ou j'existe sans eux Je ne me vois pas Mais tout nous aspire, petits ecrans Faut montrer le pire ailleurs Pour accepter nos neants Si t'y prends pas garde, avec le temps Tu te fous des gares et jamais plus tu ne redescends Les tempes qui cognent, ca me reprend Ou tu te raisonnes ou tu prends des medicaments Mais je voudrais savoir, une fois seulement La fin de l'histoire et pourquoi, ou et comment Qui sont les bons et les mechants? |
||||||
4. |
| 4:33 | ||||
Detourner des rivieres, porter des poids
Traverser des mers, je saurais faire Defier des machines, narguer des lois Les foudres divines, ca m'effraie pas J'sais prendre un coup, le rendre aussi River des clous, ca j'ai appris J'suis pas victime, j'suis pas colombe Et pour qu'on m'abime, faut qu'je tombe Je sais les hivers, je sais le froid Mais la vie sans toi, je sais pas Je savais le silence depuis longtemps J'en sais la violence, son gout de sang Rouges coleres, sombres douleurs Je sais ces guerres, j'en ai pas peur Je sais me defendre, j'ai bien appris On est pas des tendres par ici Je sais les hivers, je sais le froid Mais la vie sans toi, je sais pas Lutte apres lutte, pire apres pire Chaque minute, j'ai cru tenir J'voudrais apprendre jour apres jour Mais qui commande a nos amours? Je sais les hivers, je sais le froid Mais la vie sans toi, je sais pas Je sais pas Je sais pas |
||||||
5. |
| 3:49 | ||||
Juste une priere avant d'obeir
A l'ordre des choses et de nos peres Avant de partir Juste une autre vie sauvee de l'oubli Gravee bien mieux que par une lame Dans la memoire d'Abraham Longue l'attente de l'heure Lourde la peine en nos coeurs Mais si grands notre amour notre foi en toi Et difficile de te comprendre parfois Que sera demain nos destins plus loin? Un peu de paix d'amour et de pain Au creux de tes mains Longue l'attente de l'heure Lourde la peine en nos coeurs Mais si grands notre amour notre foi en toi Et difficile de te comprendre parfois Conduis nos enfants pour la fin des temps Remplis de plus de joies que de larmes La memoire d'Abraham |
||||||
6. |
| 3:24 | ||||
Y'a tant de murs qui te retiennent
Trop d'inaccessibles echelles Dans tes reves et dans tes mots Tu as choisi l'envers a la peine Ailleurs ou d'autres arcs-en-ciel Tracent des mondes plus beaux Cherche encore Tant que brulera ta flamme Le paradis qui dort Dans les secrets de ton ame Cherche encore Suis ta lumiere et tes lois Si tu peux cherche encore plus fort Et si jamais tu te perds Je serai la, je serai la Je veux rester dans ton histoire Une petite porte ouverte Dans le couloir ou tu fuis Derriere les barreaux de ta memoire Meme ou la raison deserte Je t'entendrai sans un cri Va plus loin cherche encore Tant que brulera ta flamme Le paradis qui dort Dans les secrets de ton ame Cherche encore Suis ta lumiere et ta foi Si tu peux cherche encore plus fort Et si jamais tu te perds Je serai la, je serai la Et le temps les gens continuent d'avancer Si tu tombes avant je saurai te porter Et les vents, les ans, continuent de tourner Si l'oubli t'attend, moi aussi je l'attendrai |
||||||
7. |
| 4:15 | ||||
Y'a pas de voiles aux volets de mes freres
Y'a pas d'opale autour de mes doigts Ni cathedrale ou cacher mes prieres Juste un peu d'or autour de ma voix Je vais les routes et je vais les frontieres Je sens, j'ecoute, et j'apprends, je vois Le temps s'egoutte au long des fuseaux horaires Je prends, je donne, avais-je le choix? Tel est mon destin Je vais mon chemin Ainsi passent mes heures Au rythme entetant des battements de mon coeur Des feux d'ete je vole aux sombres hivers Des pluies d'automne aux etes indiens Terres gelees aux plus arides deserts Je vais je viens, ce monde est le mien Je vis de notes et je vis de lumiere Je virevolte a vos cris, vos mains La vie m'emporte au creux de tous ses mysteres Je vois dans vos yeux mes lendemains Tel est mon destin Je vais mon chemin Ainsi passent mes heures Au rythme entetant des battements de mon coeur Je vais les routes et je vais les frontieres Je sens, j'ecoute, et j'apprends, je vois Le temps s'egoutte au long des fuseaux horaires Je prends, je donne, avais-je le choix? Je prends le blues aux signaux des repondeurs Je prends la peine aux aeroports Je vis l'amour a des kilometres ailleurs Et le bonheur a mon telephone Tel est mon destin Je vais mon chemin Ainsi passent mes heures Au rythme entetant des battements de mon coeur |
||||||
8. |
| 3:33 | ||||
Quand marcher sans autre but
Plus de passe demain fourbu Dans le neant du froid de la rue Quand les mots n'existent plus Quand l'esperance oubliee, dissolue Quand les alcools meme ne saoulent plus Restent les phrases ecorchees De ces phrases qu'on jette avant de renoncer Les derniers seront les premiers Dans l'autre realite Nous serons princes d'eternite Un billet sur le trottoir Dans un journal d'autres histoires Un rayon de soleil au hasard Une fleur abandonnee Ce que les autres ont laisse de cote Plus assez neuf, plus assez Quand ta place est au-dehors Ne reste que ces phrases comme ile au tresor An abandonned flower Les derniers seront les premiers Dans l'autre realite Nous serons princes d'eternite |
||||||
9. |
| 3:26 | ||||
10. |
| 4:24 | ||||
Et j'ecoutais longtemps couler l'eau des fontaines
Et j'ecoutais le vent chanter infiniment Vagues de quietude et de paix D'aussi loin que je me souvienne L'enfance est un immense ocean Et je revais longues annees, longue indolence Ou rien ne se passe mais ou rien ne s'oublie J'allais sereine et sans connaitre Le moindre feu d'une absence Ce n'est qu'en te croisant Que j'ai su, j'ai compris J'attendais, j'attendais J'attendais ton regard pour expliquer enfin Le pourquoi de ces au revoir A tout ce long chemin J'attendais, j'attendais Le pays de ton corps le toucher de tes mains Ma douce boussole mon nord, Le sens a mes demains Et j'abordais les troubles rives adolescentes Les doutes, les jeux, les mauvais courants Je me souviens les coups de sang Des musiques et des mots de France Amants d'avant Y'a bien des vies qu'on nourrit d'etude ou de science Destins faits d'aventures, de records ou d'argent Des vies d'ecriture et de voyage Ou de reve de puissance J'y pensais bien de temps en temps, En ecoutant le vent J'attendais, j'attendais J'attendais ton regard pour expliquer enfin Le pourquoi de ces au revoir A tout ce long chemin J'attendais, j'attendais, j'attendais ton amour Ton beau ton bel amour Je l'attendais pour enfin vivre En donnant a mon tour J'attendais |
||||||
11. |
| 4:10 | ||||
Fermer les yeux, j'aime plutot ca
Genoux plies, pas impossible Se taire un peu, ≪Mmm≫ pourquoi pas Mais ma priere, elle est qu'a moi J'y mets tout ce que j'aime, ce que j'espere Tout ce que je crois Je prie la terre de toute ma voix Mais pas le ciel, il m'entend pas Mais pas le ciel, trop haut pour moi Quand j'me reveille je loue le jour La vie toujours, toutes ses merveilles Je prie les roses, je pris les bois Les virtuoses, n'importe quoi Je prie l'hiver quand il s'en va L'ete, les etoiles et la mer Et le soleil et ses eclats Et j'suis sincere, j'prie pour tout ca Mais toi le ciel, tu n'entends pas Mais toi le ciel, est-ce que t'est la C'est ma priere paienne Mon credo ma profession de foi C'est ma supplique terrienne J'y mets tout ce que j'espere Et tout ce que je crois Je prie la terre, de toute ma voix Et toi le ciel, nous oublie pas Je prie les hommes, je prie les rois D'etre plus homme, d'etre moins roi Je prie les yeux, les yeux defaits Ce que les cieux, ne voient jamais Je prie l'amour, et nos cerveaux Qu'on imagine et qu'on se bouge Et sans trop compter sur la-haut Savant poete, je prie pour toi Et toi le ciel, ecoute-moi Et toi le ciel, entend ma voix Je prie la paix, l'inesperee Les ≪Notre Pere≫ n'ont rien donne Et tous les hommes de lumiere Qui font la guerre a la guerre Je prie nos reves, je prie nos bras Mais toi le ciel, entends ma voix Et toi le ciel, entends nos voix, Nous oublie pas |
||||||
12. |
| 2:57 | ||||
Vole vole petite aile
Ma douce, mon hirondelle Va t'en loin, va t'en sereine Qu'ici rien ne te retienne Rejoins le ciel et l'ether Laisse-nous laisse la terre Quitte manteau de misere Change d'univers Vole vole petite soeur Vole mon ange, ma douleur Quitte ton corps et nous laisse Qu'enfin ta souffrance cesse Va rejoindre l'autre rive Celle des fleurs et des rires Celle que tu voulais tant Ta vie d'enfant Vole vole mon amour Puisque le notre est trop lourd Puisque rien ne te soulage Vole a ton dernier voyage Lache tes heures epuisees Vole, tu l'as pas vole Deviens souffle, sois colombe Pour t'envoler Vole, vole petite flamme Vole mon ange, mon ame Quitte ta peau de misere Va retrouver la lumiere |