Disc 1 | ||||||
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1. |
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Afin de nous oter nos complexes
O gue, o gue On nous donne des cours sur le sexe O gue, o gue On apprend la vie secrete Des angoisses d' la bebete Ou de ceux qui trouvent degourdi De montrer leur bigoudi Une institutrice tres sympathique Nous en explique toutes la mecanique Elle dit nous allons planter le decor O gue, o gue De l'appareil masculin d'abord O gue, o gue Elle s'approche du tableau noir On va p' tet' enfin savoir Quel est ce monstre sacre qui a donc tant de pouvoir Et sans hesiter elle nous dessine Le p'tit chose et les deux orphelines {Refrain} Tout tout tout Vous saurez tout sur le zizi Le vrai, le faux Le laid, le beau Le dur, le mou Qui a un grand cou Le gros touffu Le p'tit joufflu Le grand ride Le mont pele Tout tout tout tout Je vous dirai tout sur le zizi Des zizis y'en a d'toutes les couleurs O gue, o gue Des boulangers jusqu'aux ramoneurs O gue, o gue J'en ai vu des impusilfs Qui grimpaient dans les calcifs J'en ai vu de moins voraces Tomber dans les godasses Cui d'un mecanicien en detresse Qui a jamais pu reunir ses pieces Y a le zizi tout propre du blanchisseur O gue, o gue Celui qui amidonne la main de ma sœur O gue, o gue J'ai vu le zizi d'un cure Avec son p'tit chapeau violet Qui juste en pleine ascension Fait la genuflexion Un lever de zizi au crepuscule Et celui du pape qui fait des bulles {refrain} Le zizi muscle chez le routier O gue, o gue Se reconnait a son gros col roule O gue, o gue J'ai vu le zizi affolant D'un trapeziste ambulant Qui apprenait la barre fixe a ses petits-enfants L'alpiniste et son beau pic a glace Magnifique au-dessus des Grandes Jorasses J'ai vu le grand zizi d'un p'tit bedeau O gue, o gue Qui sonne l'angelus les mains dans le dos O gue, o gue Celui d'un marin breton Qui avait perdu ses pompons Et celui d'un juif cossu Qui mesurait le tissu Celui d'un infirmier d'ambulance Qui clignotait dans les cas d'urgence {refrain} J'ai vu le p'tit zizi des aristos O gue, o gue Qui est toujours au bord de l'embargo O gue, o gue J'ai roule de la patisserie Avec celui de mon mari Avec celui d'un Chinois J'ai meme casse des noix Avec un zizi aux mœurs incertaines J'ai meme fait des ris de veau a l'ancienne {refrain} |
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2. |
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3. |
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{Refrain:}
Je suis l'plombier bier-bier-bier-bier J'ai un beau metier J'fais mon turbin bin-bin-bin-bin Dans les salles de bains Il faut qu'on m'implore De l'aube a l'aurore Je colmate les tuyaux Je gueris tous les maux De mon p'tit chalumeau On m'attend pendant des mois On me reclame on m'apitoie Et on insiste a genoux Venez donc chez nous venez donc chez nous On m'appelle d'urgence au-dessus On m'supplie de venir en-dessous Y a des immeuble cossus Sens dessus dessous Sens dessous dessus {au Refrain} Y en a qui se tirent a Monaco Sans fermer les robicots Quand y retrouvent leur salle de bains Y a de quoi baptiser une armee de paiens J'emmene mon copain Henri Qui changent les moquettes pourries Et on partage le benef Dans cette combine-la on bosse comme des chefs {au Refrain} L'autre jour je vais chez un client Qui se lavait plus depuis longtemps Y me dit mon chauffe-eau marche plus Y a meme pas un mois que vous me l'avez vendu Je dis helas ca se repare pas On fait plus ce modele-la Y a plus de pieces y a plus de main-d'?uvre Moi j'dis a votre place je m'en payerais un neuf {au Refrain} Quand une belle cliente me dit Ma chaudiere s'est refroidie Mon mari est en voyage C'est lui d'habitude Qui me reglait le chauffage Je deballe tous mes outils Mon label de garantie On echange nos groupes sanguins Et c'est le seul cas ou je reviens le lendemain {Refrain:} Je suis l'plombier bier-bier-bier-bier J'ai un beau metier J'fais mon turbin bin-bin-bin-bin Dans les salles de bains Il faut qu'on m'implore De l'aube a l'aurore On m'appelle en mars Et je me pointe en juin Pour changer un joint Je suis l'plombier |
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4. |
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5. |
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Si vous voyez Estelle dites-lui mes amis
Combien je suis fou d'elle comment je suis puni Que ca n'a rien de drole de se la mettre sous le bras En cherchant du petrole dans le Guatemala Si vous voyez Estelle dites-lui mes amis Que je bande pour elle, que j'en perds l'appetit Qu'on se remettra ensemble que je m'avoue vaincu Et que j'ai les mains qui tremblent quand j'evoque son cul Dites-lui que je suis lucide depuis que je l'ai quittee Que j'etais bien trop candide que j'aurais du l'ecouter Et que cette fille superbe qui m'emmena en bateau Je l'ai su qu'a l'ile d'Elbe que c'etait un travelo Ca les a bien fait rire ces salauds m'ont garde Sur ce bon vieux navire bourre de vieux pedes Et que jusqu'en septembre sur ce maudit rafiot J'etais la femme de chambre du lieutenant de vaisseau Si vous voyez Estelle dites-lui que je me suis trompe Que je ferai tout pour elle toujours le dos courbe Rien qui ne lui deplaise et que le dimanche matin Si c'est debout qu'on baise je prendrai les patins Dites aussi a Estelle que ma virilite Est bien redevenue telle qu'avant de la quitter Bien que cette foutue danseuse des ballets de Hong Kong M'ait laisse les valseuses comme des balles de ping pong Si vous voyez Estelle dites-lui bien surtout Que j'aimerai sa cuisine que je serai plus jaloux Et que si encore elle m'aime que j'en serai si content Que j'oublierai le nom de bapteme de son putain d'amant Qu'elle aura toute ma paie pour sortir quand elle veut Que c'est fini la bouteille que je ne triche plus au jeu Que ma vie est amere qu'il faut que l'on renoue Dites-lui meme que sa mere peut habiter chez nous Si vous voyez Estelle dites-lui mes amis Combien je suis fou d'elle comment je suis puni Que ca n'a rien de drole de se la mettre sous le bras En cherchant du petrole dans le Guatemala |
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6. |
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{Refrain:}
Ma p'tite bonne femme mon radada Mais t'es revenue du Nebraska Youpie Ma p'tite bonne femme je dois bien te dire Que t'aurais jamais du partir Je sais que c'etait important pour toi De revoie tes vieux au Nebraska Mais quand j'ai vu se tailler l'avion Y m'est venue comme un coup de bourdon Et moi qui ne supporte pas l'alcool J'ai picole un peu trop de gnole J'ai ete voir Dede-la-Seringue Il est taulier dans un p'tit zinc Et pour se rebecqueter le moral On a seche quelques guindals Puis comme y avait deux trois moukeres On s'est farci un strip-poker Je me suis retrouve nu comme un genou Et je suis revenu a poil chez nous {au Refrain} Je suis rentre completement noir J'ai mis le clebard dans la baignoire J'ai sursaute quelqu'un hurlait C'etait ta frangine qui se lavait Comme elle se lave qu'une fois par an C'etait son jour precisement J'y ai passe le gros savon vert Elle m'a demande a quoi ca sert J'ouvrais la bouche pour y expliquer Mais j'ai jamais pu la refermer Elle te m'a coince les labiales Pour me degivrer les amygdales On s'est ramone le vestibule Elle a un frelon dans le module Elle m'a fait le pissenlit bulgare Et la brouette de Zanzibar {au Refrain} Tu sais que ta s?ur est tres gamine Pendue au lustre de la cuisine Elle a voulu que j'y fasse Tarzan Quand y rencontre les elephants Pis y a le Rene qui s'est amene L'en avait un p'tit coup dans le nez Tu vas voir tu vas te fendre la frite Attends que je te raconte la suite V'la le Rene qui se prend a chialer Qui dit les mecs je vais me flinguer Y a ma bergere qu'est a l'hosto Y me l'on embarque les salauds Y z 'y ont fait sauter de la vitrine Tout son materiel de camping Une gosse comme ca qu'est si gentille Qu'est montee sur roulement a billes {au Refrain} Nous ca nous a foutu le cafard On a tire des coups de petard Y a une gonzesse qui est venue sonner Rene voulait se la poinconner C'etait la gerce au mec d'en dessous Qui venait voir si on etait saouls On y a fait le coup du debardeur Une fois a l'huile une fois au beurre On a voulu faire cuire le chien Mais on avait plus assez faim On a torture la concierge Pour qu'elle avoue qu'elle etait vierge Pis on a danse le tamoure Pis les flics nous ont embarques A present tu comprends pourquoi Que tu m'appellent au commissariat {Refrain:} Allo Olga Ma p'tite bonne femme mon radada Mais tu repars au Nebraska youpie |
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7. |
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9. |
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Quand la chouette aux yeux jaunes la nuit en plein mois d'aout
D'un long cri qui resonne appelle son hibou Les braves gens du village la mine rejouie Savent bien que ce ramage, c'est pas l'oiseau de nuit Ils disent : " Tiens c'est la Corinne Qu'a encore trouve une pine La petite noire du garde chasse C'est un vrai piege a becasses " A l'unisson les paroissiens Disent : " Y a qu'ca qui lui fait du bien " Et quand l'hiver s'en vient sous les premiers flocons D'un grand coup de surin on saigne le cochon Est-ce la bete qui agonise de qui proviennent ces cris Pousses derriere l'eglise ? Mais les fideles qui prient Ils disent : " Tiens c'est la Corinne Qu'a encore trouve une pine C'est celle du berger Bobby Ca lui change de ses brebis " A l'unisson les paroissiens Disent : " Y a qu'ca qui lui fait du bien " Elle amena en Afrique son mari Casimir Qui cru entendre un soir un elephant barrir Mais ce long cri sauvage cette feroce clameur Les guerriers du village la connaissaient par c?ur Ils dirent : " Tiens c'est la Corinne Qu'a encore trouve une pine Surement celle du grand sorcier Qui lui agite le couscoussier A l'unisson les Africains Dirent : " Y a qu'ca qui lui fait du bien " Dans un transatlantique sur le chemin du retour Ils croiserent des baleines poussant des cris d'amour Mais dans la nuit obscure ces cris de supplicie Les marins les reconnurent ainsi que le plaisanciers Ils dirent : " Tiens c'est la Corinne Le capitaine la taquine A cette heure la en principe Il lui fait fumer sa pipe " A l'unisson tous les marins Dirent : " Y a qu'ca qui lui fait du bien " Sentant la mort prochaine elle dit a son epoux J'veux un cercueil de chene avec des n?uds partout Cette innocente priere fut bien sur exaucee Depuis lors au cimetiere quand on entend glousser On dit : " Tiens c'est la Corinne Qu'a encore trouve une pine Ses amants n'avaient pas tort Elle peut faire bander un mort " A l'unisson les paroissiens Dirent : " Y a qu'ca qui lui fait du bien " Cette vie dissolue l'amena pourtant au ciel Pour affronter les foudres du bon Pere eternel Recue par le concierge elle poussa un long cri En empoignant sa barbe mais les anges ont souri Ils dirent : " Tiens c'est la Corinne Qu'a encore trouve une pine C'est Saint Pierre a tous les coups Qui essaye son passe-partout " Et le Bon Dieu a dit : " Nom d'un chien Faudra que j'essaye ca un matin " Et le Bon Dieu a dit : " Nom d'un chien Ca ne peut que me faire du bien " |
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10. |
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11. |
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On la trouvait plutot jolie, Lily
Elle arrivait des Somalies Lily Dans un bateau plein d'emigres Qui venaient tous de leur plein gre Vider les poubelles a Paris Elle croyait qu'on etait egaux Lily Au pays de Voltaire et d'Hugo Lily Mais pour Debussy en revanche Il faut deux noires pour une blanche Ca fait un sacre distinguo Elle aimait tant la liberte Lily Elle revait de fraternite Lily Un hotelier rue Secretan Lui a precise en arrivant Qu'on ne recevait que des Blancs Elle a decharge des cageots Lily Elle s'est tape les sales boulots Lily Elle crie pour vendre des choux-fleurs Dans la rue ses freres de couleur L'accompagnent au marteau-piqueur Et quand on l'appelait Blanche-Neige Lily Elle se laissait plus prendre au piege Lily Elle trouvait ca tres amusant Meme s'il fallait serrer les dents Ils auraient ete trop contents Elle aima un beau blond frise Lily Qui etait tout pret a l'epouser Lily Mais la belle-famille lui dit nous Ne sommes pas racistes pour deux sous Mais on veut pas de ca chez nous Elle a essaye l'Amerique Lily Ce grand pays democratique Lily Elle aurait pas cru sans le voir Que la couleur du desespoir La-bas aussi ce fut le noir Mais dans un meeting a Memphis Lily Elle a vu Angela Davis Lily Qui lui dit viens ma petite sœur En s'unissant on a moins peur Des loups qui guettent le trappeur Et c'est pour conjurer sa peur Lily Qu'elle leve aussi un poing rageur Lily Au milieu de tous ces gugus Qui foutent le feu aux autobus Interdits aux gens de couleur Mais dans ton combat quotidien Lily Tu connaitras un type bien Lily Et l'enfant qui naitra un jour Aura la couleur de l'amour Contre laquelle on ne peut rien On la trouvait plutot jolie, Lily Elle arrivait des Somalies Lily Dans un bateau plein d'emigres Qui venaient tous de leur plein gre Vider les poubelles a Paris. |
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12. |
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Voici exactement voici messieurs mesdames
Comment l'amour creva mon horizon sans joie Elle s'appelait Blanche et c'etait une flamme Mais oserai-je un jour chanter ce refrain-la En entrant dans le lit je l'ai sentie nerveuse Sur le drap de couleur sa chair devint rosee Sa peau me criait vient et sa bouche fievreuse Murmurait pas encore refusant mes baisers Blanche oh ma Blanche Sauvage au rouge cœur La courbe de tes hanches Je m'en souviens par cœur Blanche etait un volcan c'etait plus qu'une flamme Un brasier que nul homme n'avait pu allumer Moi j'ignorais ses dons je ne sais rien des femmes Et je n'ai su qu'apres que j'etais le premier Que ma plume aille droit s'il faut que je l'ecrive Tandis que ses seins ronds echappaient a mes mains Que ses cuisses fuyaient comme deux truites vives Moi fou deconcerte je n'y comprenais rien Blanche oh ma Blanche Ton regard suppliant D'animal pris au piege Je le revois souvent Je me suis fait pecheur pour attraper ces truites Je me suis fait sculpteur pour mouler ses seins blancs J'ai du lutter des heures avec cette petite Furie qui aiguisait sur moi ses jeunes dents J'ai chevauche ainsi ma plus belle pouliche Alors que je trainais mon ennui dans Paris Je cherche en vain depuis cette orchidee de riche Qui dans ma pauvre chambre un beau soir a fleuri Blanche oh ma Blanche Sauvage au rouge cœur Le piment de tes levres Est reste en mon cœur |
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13. |
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De l etabli ou je turbine
J'apercois la fille du patron Qui traverse la cour de l'usine Le ciel joue de l'accordeon Et mon ami Juan le lunaire Qu'on appelle Jeannot l'espingo Me dit c'est une belle heritiere Tu devrais lui faire danser le tango {Refrain:} Tu vois Jeanine tout va bien Je te reecrirai demain Son bled a Juan c'est l'Argentine Il trouve qu'il y pleut moins qu'ici Il mange du piment des sardines Et il prefere le pain rassis Il pretend que le vent des iles Mele aux parfums des marees Donne un gout aux levres des filles Qu'a nul autre on peut comparer {au Refrain} De Santa Cruz a Maldonado Y parait que c'est beau a chialer Et la vallee du Colorado Est remplie de belles a marier On dit que les femmes adulteres Sont celles qui font les plus beaux fils Et chaque fois qu'un homme crache par terre Qu'il y pousse un pied de mais {au Refrain} Dans tous les bistros de Corrientes On boit du rhum et du pisco Y a le dimanche des filles a la messe Qu'on peut avoir pour dix pesos Ici le chef me donne ma chance Il parle de me faire augmenter Et si j'ai toujours ta confiance Je pourrai venir t'epouser {au Refrain} Demain je dormirai pepere C'est la fete des trepasses Parce qu'ils sont alles a la guerre Et que leur pays a gagne Mon atelier sent le salpetre Mais je ne suis pas maltraite Ecris-moi au moins une lettre La sirene vient de sonner {au Refrain} |
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14. |
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Petite si tu es kurde, ecoute-moi
Il faut partir et quitter ton chez-toi Moi, j'ai connu ton sort J'ai tutoye la mort On n'a jamais raison contre un soldat. Ils etaient cent autour de ma maison; Aux murs, y avait de l'ail et des poivrons Le vent etait si doux Le ciel etait si clair Et mon pere est tombe dans un eclair. C'etait un matin calme de septembre, Ils ont amene ma mere dans la chambre Grand-pere dans ses mains Pleurait comme un enfant Dehors on entendait hurler Maman. Grand-mere faisait du pain dans la cuisine Elle s'effondra le nez dans sa farine Et sur son cœur eclot La fleur d'un geranium Dernier hommage qu'elle ait recu d'un homme. Grand-pere a coups de crosse dans le dos Implora la pitie de ses bourreaux J'entendais les soldats Qui riaient tant et plus Et Maman sur son lit ne criait plus. Puis soudain le soleil s'est endeuille Les obus eclataient comme des œillets La mort faisait ripaille Jusque dans mon jardin Il n'y poussait plus que des orphelins. La pluie qui avait cousu tout l'horizon Faisait fumer les ruines des maisons Et tout en s'eloignant Du ciel de Babylone Je compris que je n'avais plus personne. N'ecoute pas les fous qui nous ont dit Qu' la liberte est au bout du fusil Ceux qui ont cru ces betises Sont morts depuis longtemps Les marchands d'armes ont tous de beaux enfants. Depuis la nuit des temps c'est pour l'argent Que l'on envoie mourir des pauvres gens Les croyants, la patrie : Pretextes et fariboles ! Combien de vies pour un puits de petrole ? Petite, si tu es kurde, il faut partir : Les enfants morts ne peuvent plus grandir. Nous irons en Europe, Si tel est notre lot... La-bas ils ne tuent les gens qu'au boulot ! |
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15. |
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16. |
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