Disc 1 | ||||||
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Un oranger sur le sol irlandais,
On ne le verra jamais. Un jour de neige embaume de lilas, Jamais on ne le verra. Qu'est ce que ca peut faire ? Qu'est ce que ca peut faire ? Tu dors aupres de moi, Pres de la riviere, Ou notre chaumiere Bat comme un coeur plein de joie. Un oranger sur le sol irlandais, On ne le verra jamais. Mais dans mes bras, quelqu'un d'autre que toi, Jamais on ne le verra. Qu'est ce que ca peut faire ? Qu'est ce que ca peut faire ? Tu dors aupres de moi. L'eau de la riviere, Fleure la bruyere, Et ton sommeil est a moi. Un oranger sur le sol irlandais, On ne le verra jamais. Un jour de neige embaume de lilas, Jamais on ne le verra. Qu'est ce que ca peut faire ? Qu'est ce que ca peut faire ? Toi, mon enfant, tu es la ! |
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Ell' n'avait pas de parents,
Puisque elle etait orpheline. Comm' ell' n'avait pas d'argent, Ce n'etait pas un' richissime. Ell' eut c'pendant des parents, Mais ils ne l'avaient pas r'connue, Si bien que la pauvr' enfant, On la surnomma l'inconnue. Ell' vendait des cart' postales, Puis aussi des crayons, Car sa destinee fatale, C'etait d'vendr' des crayons. Elle disait aux gens d'la rue : "Voulez-vous des crayons ?" Mais r'connaissant l'inconnue, Ils disaient toujours non. C'est ca qu'est triste. C'est triste quand meme de n'pas reconnaitre son enfant, Il faut pas etre physionomiste ! Il m'semble que si j'avais un enfant, moi je le reconnaitrais ! A condition qu'il me ressemble, naturellement ! C'etait rue d'Menilmontant, Qu'elle etalait son p'tit panier. Pour attirer les clients, Ell' remuait un peu son panier, Mais un jour, un vagabond Qui passait aupres d'son panier Lui a pris tous ses crayons, Alors, ell' s'est mise a crier : "Voulez-vous des cartes postales ? Je n'ai plus de crayons.", Mais les gens, chose banale, N'voulaient plus qu'des crayons. Quand elle criait dans la rue, "Voulez-vous des crayons ?" Ils disaient a l'inconnue : "Tes crayons sont pas bons.", C'est ca qu'est triste. C'est triste quand meme, elle avait plus d'crayons. Forcement, elle s'baladait avec son panier a decouvert, n'est-ce pas ? Alors l'vagabond, lui, il passait a cote d'son panier, n'est-ce pas ? Alors avec sa main, alors ... heu ... hop ! Il lui a pris tous ses crayons, comme ca elle n'en avait plus. C'est vrai qu'elle n'en avait pas besoin puisqu'elle n'en vendait jamais ! Mais quand meme ! Un marchand d'crayons en gros Lui dit : "Viens chez moi mon enfant, Je t'en ferai voir des beaux, Je n'te demanderai pas d'argent." Ce fut un drole de marche, Car c'etait un drole de marchand, Et elle l'a senti passer, Car elle en a eu un enfant. C'est triste ca quand meme d'abuser d'une inconnue comme ca ! C'est vrai qu'elle a ete faible aussi ! C'est pas parce qu'il disait qu'il avait un... qu'il etait... Enfin, elle avait un enfant quoi, elle avait bonne mine ! Si seulement elle avait eu une mine de crayon ! Mais non, mais c'est ca qui la minait ! Alors elle l'a abandonnee, son enfant, Et qu'est-ce qu'elle a fait plus tard cette enfant, hein ? Elle vendait des cartes postales, Puis aussi des crayons, Car sa destinee fatale, C'etait d'vendre des crayons. Elle disait aux gens d'la rue, "Voulez-vous des crayons ?" Mais r'connaissant l'inconnue, Ils disaient toujours non. C'est ca qu'est triste |
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Je suis l'chef d'une joyeuse famille,
Depuis longtemps j'avais fait l'projet D'emmener ma femme, ma s?ur, ma fille Voir la revue du quatorze juillet. Apres avoir casse la croute, En ch?ur nous nous sommes mis en route Les femmes avaient pris le devant, Moi j'donnais le bras a belle-maman. Chacun devait emporter De quoi pouvoir boulotter, D'abord moi je portais les pruneaux, Ma femme portait deux jambonneaux, Ma belle-mere comme fricot, Avait une tete de veau, Ma fille son chocolat, Et ma s?ur deux ?ufs sur le plat. Gais et contents, nous marchions triomphants, En allant a Longchamp, le c?ur a l'aise, Sans hesiter, car nous allions feter, Voir et complimenter l'armee francaise Bientot de Lonchamp on foule la pelouse, Nous commencons par nous installer, Puis, je debouche les douze litres a douze, Et l'on se met a saucissonner. Tout a coup on crie vive la France, Credie, c'est la revue qui commence Je grimpe sur un marronnier en fleur, Et ma femme sur le dos d'un facteur Ma s?ur qu'aime les pompiers Acclame ces fiers troupiers, Ma tendre epouse bat des mains Quand defilent les saint-cyriens, Ma belle-mere pousse des cris, En reluquant les spahis, Moi, je faisais qu'admirer Notre brave general Boulanger. Gais et contents, nous etions triomphants, De nous voir a Longchamp, le c?ur a l'aise, Sans hesiter, nous voulions tous feter, Voir et complimenter l'armee francaise. En route j'invite quelques militaires A venir se rafraichir un brin, Mais, a force de licher des verres, Ma famille avait son petit grain. Je quitte le bras de ma belle-mere, Je prends celui d'une cantiniere, Et le soir, lorsque nous rentrons, Nous sommes tous completement ronds. Ma s?ur qu'etait en train Ramenait un fantassin, Ma fille qu'avait son plumet Sur un cuirassier s'appuyait, Ma femme, sans facon, Embrassait un dragon, Ma belle-mere au petit trot, Galopait au bras d'un turco. Gais et contents, nous allions triomphants En revenant de Longchamp, le c?ur a l'aise, Sans hesiter, nous venions d'acclamer, De voir et de complimenter l'armee francaise |
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Dans les montagnes en maraude,
La fille du contrebandier, Sur son p'tit an' portait en fraude Du tabac dans son petit panier. Elle chantait la ritournelle Qu'un gars avait faite pour ell'... Oh! he!, oh! he! Ell' s'app'lait Houpetta, Petta-ci, petta-la Petta-haut, petta-bas Houpetta-la-bella, Houpetta-la-bella, Houpetta, la mia bella. Sur son an' elle allait, Petta-ci, petta-la Petta-haut, petta-bas Houpetta-la-bella, Houpetta-la-bella, De sa voix fraiche elle chantait : coucou ! Au loin l'echo lui repondait : coucou ! Quand le petit ane faisait, hi! han! Au loin l'echo lui repondait : la meme chose, Coucou-ci, coucou-la, Petta-ci, petta-la; L'echo melait tout ca A la belle Houpetta. Ah! ah! ah! .......... Mais un beau jour elle se fit prendre, Par un douanier, un bien beau gars, Qui lui a pris sans plus attendre, Tout ce qu'elle avait comme tabac. En pleurant la contrebandiere Lui dit : "ne me fais pas d'miser's" Oh! he!, oh! he! Je m'appelle Houpetta, Petta-ci, petta-la Petta-haut, petta-bas Houpetta-la-bella, Houpetta-la-bella, Houpetta, la mia bella. Je ne veux pas qu'tu touch's a mon paquet d' tabac, Je t'en prie, je n'veux pas, Ce n'est pas, ce n'est pas Ce n'est pas, ce n'est pas Ce n'est pas ta tabatiere. Mais le douanier lui, il a dit : "je dois" Et tout de suite l'echo repondit : {parle:} Rien parce qu'il n'avait pas crie assez fort Alors finalement elle lui a dit : "ben, le v'la". Mais pour s'moquer d'ell' il repondit : "merci ! j'fum'pas" C'est ainsi qu'Houpetta Sauva tout son tabac Le petit an' trotta, Emmena Houpetta Ah! ah! ah! ... |
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Ta mere t'a donne comme prenom
Salade de fruits, ah! quel joli nom Au nom de tes ancetres hawaiens Il faut reconnaitre que tu le portes bien Salade de fruits, jolie, jolie, jolie Tu plais a mon pere, tu plais a ma mere Salade de fruits, jolie, jolie, jolie Un jour ou l'autre il faudra bien Qu'on nous marie Pendus dans la paillote au bord de l'eau Y a des ananas, y a des noix de cocos J'en ai deja goute je n'en veux plus Le fruit de ta bouche serait le bienvenu Je plongerai tout nu dans l'ocean Pour te ramener des poissons d'argent Avec des coquillages lumineux Oui mais en revanche tu sais ce que je veux On a donne chacun de tout son cœur Ce qu'il y avait en nous de meilleur Au fond de ma paillote au bord de l'eau Le palmier qui bouge c'est un petit berceau Salade de fruits, jolie, jolie, jolie Tu plais a ton pere, Tu plais a ta mere Salade fruits, jolie, jolie, jolie C'est toi le fruit de nos amours ! Bonjour petit ! |
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14. |
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A l'hopital de la Salpetriere
Un medecin connu, un grand patron La legion d'honneur a la boutonniere Devant les lits et la consultation Une fillette est la avec sa mere Le docteur dit : "Elle a le teint palot" Donnez-lui donc de facon reguliere Matin et soir une assiette de pruneaux - On n'en a pas, dit l'infirmier La mere accourt chez l'epicier "Donnez-moi des pruneaux Des pruneaux pour ma fille Une livre, un kilo Donnez-moi des pruneaux Si c'est des pruneaux cuits Gardez-les dans leur jus Si c'est des pruneaux crus J'attendrai qu'ils soient cuits Donnez-moi des pruneaux Des pruneaux pour ma fille Des petits ou des gros Donnez-moi, donnez-moi, donnez-moi des pruneaux" Elle continua gravissant son calvaire Et vit au loin un endroit mal fame Ou les clients a coups de revolvers Reglaient des comptes qu'ils avaient a regler Sans hesiter elle traversa la rue Le c?ur gonfle de son dernier espoir Mais elle recue une balle perdue Et quand on la retrouva sur le trottoir Aux deux agents qui l'emportaient Les yeux fermes elle chantait : "Donnez-moi des pruneaux Des pruneaux pour ma fille Des petits ou des gros Donnez-moi des pruneaux" En retirant son kepi alors un agent dit : "Pruneaux cuit, pruneaux crus, Je crois que tout est foutu Faut l'emporter a l'hosto Pour retrouver sa fille Et tirer le rideau Sur l'histoire, sur l'histoire des pruneaux." |
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18. |
| 3:18 | ||||
19. |
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20. |
| 3:00 | ||||
Un gendarme doit avoir de tres bons pieds,
Mais c'est pas tout, Mais c'est pas tout. Il lui faut aussi de la sagacite, Mais c'est pas tout, Mais c'est pas tout. Car ce qu'il doit avoir, et surtout, C'est d'la tactiqu', De la tactiqu', dans la pratiqu'. Comm' la montre a son tic tac, Le gendarme a sa tactiqu'. Attendez un peu que j'vous expliqu' : La taca taca tac tac tiqu' Du gendarme... C'est de bien observer Sans se fair' remarquer. La taca taca tac tac tiqu' Du gendarme, C'est d'avoir avant tout Les yeux en fac' des trous. Contravention ! Allez, allez, Pas d'discussion ! Allez, allez, Execution ! Allez, allez, J'connais l'metier. La taca taca tac tac tiqu', Du gendarme, C'est de verbaliser Avec autorite. Il y a ceux qui n'ont pas d'plaque a leur velo, Mais c'est pas tout, Mais c'est pas tout. Faut courir apres tous les voleurs d'autos, Mais c'est pas tout, Mais c'est pas tout. Les gens disent : "Oh, les gendarmes quand on a Besoin d'eux, ils ne sont jamais la." Je reponds du tac au tac, Car, pensez, j'ai ma tactiqu', Attendez un peu que j'vous expliqu' : La taca taca tac tac tiqu', Du gendarme, C'est d'etre toujours la Quand on ne l'attend pas. La taca taca tac tac tiqu', Du gendarme, C'est d'etre perspicac' Sous un p'tit air bonass'. Contravention ! Allez, allez, Pas d'discussion ! Allez, allez, Execution ! Allez, allez, J'connais l'metier. La taca taca tac tac tiqu', Du gendarme, C'est d'etre constamment A ch'val sur l'reglement |
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21. |
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