Dominique Dalcan

Je n'aime plus les villes
J'irai n'importe ou
D'un pas leger, futile
Facile et sans degout
J'ai appris a jouer
A defricher la terre
A vendre mes idees
Pour vous plaire

Mais si je dois encore
Retrouver l'innocence
Et savoir qu'en amour
Il n'y a de souffrance
Pour les combats a mort
Que tu livres le soir
Dans ce monde animal
Cannibale

Le long des rochers
D'une barriere de corail
Heureusement j'ai salive
Au gout des retrouvailles
A l'aube de mon depart
Pour une contree silencieuse
Amour tu peux me croire
Simplement heureux

Mais si je dois encore
Retrouver l'innocence
Et savoir qu'en amour
Il n'y a de souffrance
Pour les combats a mort
Que tu livres le soir
Dans ce monde vegetal
Cannibale

C'est de l'orgueil
Qui colle a ma chair
Donne raison aux demons
J'enterre les armes
Et les tresors de guerre
Je suis cavalier solitaire

Ah ! j'oubliais de
Vous dire l'essentiel
Je n'aime plus le bleu du ciel

Souvenirs de campagne
De victoires en Espagne
C'est l'esquisse d'un voleur
Fausse route, j'en ai peur
Et je marche a petits pas
Je suis un danseur de java

Le plaisir a decouvrir le mensonge
Des autres, soit dit en passant,
Donne le tournis et ma tete gronde
Tiens-moi nostalgie, je retombe
Ah ! j'oubliais de
Vous dire l'essentiel
Je n'aime plus le gris du ciel...

Souvenirs de campagne
De victoires en Espagne
C'est l'esquisse d'un voleur
Fausse route, j'en ai peur
Et je marche a petits pas
Comme un danseur de java
Et je marche a petits pas
Je suis un danseur de java

Sur ton front, je vois des rides
Et des reflets argentes
Jeune femme, tu t'eparpilles
Assoiffee d'eternite

Il me reste le souvenir
D'un defi un jour de pluie
Je n'aurais plus a souffrir
Tu connais mes ennemis

L'insouciance, c'est le prix a payer
L'ignorance sans partage
Me conduira au bucher

Quelle importance, tout a change
Je n'ai d'autres defenses
Que celles d'un condamne
A l'issue d'un voyage infini
Je me suis refugie dans tes bras, mon amie
Frappe a coups redoubles
Frappe a l'extremite
Dans ma chair, frappe encore
Ce tambour de bonte

Mes paroles sont sans douceur
Car bientot, l'heure va sonner
Je dois rendre a contre-coeur
Tout ce que je t'ai vole

L'insouciance, c'est le prix a payer
L'ignorance sans partage
Me conduira au bucher

Quelle importance, tout a change
Je n'ai d'autres defenses
Que celles d'un condamne
A l'issue d'un voyage infini
Je me suis refugie dans tes bras, mon amie
Frappe a coups redoubles
Frappe a l'extremite
Dans ma chair, frappe encore
Ce tambour de bonte

Mister manager : A composer des chansons faciles
Ou tout est base sur le style
Pour passer a la posterite
Sans remords et sans dualite
Prends modele sur tes nombreux voisins
Tous les grands artistes de demain
Ecoute les conseils autour de toi
Pour franchir les hit-parades, c'est extra
Toutes les femmes se donnent aux pretendants
Au strass, aux paillettes, a l'argent
Un zeste de cliche et le tour est joue
Adieu et bon vent madame Integrite

Brian : Non, non, non, pas question
Je suis sur d'avoir raison
Je veux etre un artisan
Dans l'industrie des sentiments
Je n'ai plus le temps
De vous expliquer precisement
Ce que je veux aujourd'hui
C'est m'eloigner du pourquoi, du comment
A toi mon double, toi mon frere
De dissiper mes angoisses passageres
Je n'ai de temps desormais
Que pour essayer de vivre autrement
Meme si je dois renoncer aux privileges
Ce n'est certainement pas pour retomber dans le piege
Je n'ai plus le temps
De vous expliquer precisement
Ce que je veux aujourd'hui
C'est m'eloigner du pourquoi, du comment
A toi mon double, toi mon frere
De dissiper mes angoisses passageres
Je n'ai de temps desormais
Que pour essayer de vivre autrement

Ce soir, la fatigue s'est empare de moi
Comme d'un boxeur juste apres son combat
Je leve la tete en direction des etoiles
Je revois mon passe, mes erreurs de jeunesse
Que de soirees gachees et d'espoirs inutiles
Tout ca pour un baiser, tout ca pour une promesse

Les annees ont defile tellement vite
Tout me semblait pourtant si facile
A chercher ce qui n'en vaut pas la peine
On delaisse le bonheur qui ne tient qu'a un fil

Face a la mer, je quitte cet hotel
Dont le nom est peut-etre l'Alhambra
J'avance d'un pas et recule de trois
Je me perds, je ne sais plus, je ne sais pas

J'aimerais parcourir a nouveau l'ocean
C'est la folie des hommes ou le monde a l'envers
Partir par un apres-midi tres froid
Pour chercher Dieu sait qui
Pour chercher Dieu sait quoi

Ce soir, la fatigue s'est empare de moi
Comme d'un boxeur apres son combat
Je leve la tete en direction des etoiles
Je revois mon passe, mes erreurs de jeunesse
Mes erreurs de jeunesse