프랑스 역사상 가장 위대한 아티스트들이 들려주는 로맨틱한 파리의 노래들... 에디트 피아프, 이브 몽탕, 샤를 아즈나부르 등 최고의 아티스트들이 노래한 100곡의 명곡이 4장의 CD에 가득 담겨 있다. 파리의 로맨틱하고 세련된 감성이 그대로 녹아있는 컴필레이션으로 아름답고 평온하게 다가오는 앨범. .... ....
Ils s'aimaient depuis deux jours a peine Y a parfois du bonheur dans la peine Mais depuis qu'ils etaient amoureux Leur destin n'etait plus malheureux, Ils vivaient avec un reve etrange Et ce reve etait bleu comme les anges Leur amour etait un vrai printemps, oui Aussi pur que leurs tendres vingt ans
C'est la romance de Paris Au coin des rues, elle fleurit Ca met au coeur des amoureux Un peu de reve et de ciel bleu Ce doux refrain de nos faubourgs Parle si gentiment d'amour Que tout le monde en est epris C'est la romance de Paris
La banlieue etait leur vrai domaine Ils partaient a la fin de la semaine Dans les bois pour cueillir le muguet Ou sur un bateau pour naviguer Ils buvaient aussi dans les guinguettes Du vin blanc qui fait tourner la tete Et quand ils se donnaient un baiser, oui Tous les couples en dansant se disaient
C'est ici que s'arrete mon histoire Aurez-vous de la peine a me croire? Si j'vous dis qu'il s'aimerent chaque jour Qu'ils vieillirent avec leur tendre amour Qu'ils fonderent une famille admirable Et qu'ils eurent des enfants adorables Qu'ils moururent gentiment, inconnus, oui En partant comme ils etaient venus
Mon ami, qui croit que tout doit changer Crois-tu le droit d'aller tuer les bourgeois Si tu crois encore qu'il nous faut descendre Dans le creux des rues pour monter au pouvoir Si tu crois encore au reve du grand soir Et que nos ennemis, il faut aller les pendre
Dis-le toi desormais Meme s'il est sincere Aucun reve jamais Ne merite une guerre On a detruit la Bastille Et ca n'a rien arrange On a detruit la Bastille Quand il fallait nous aimer
Mon ami, qui croit, que rien ne doit changer Te crois-tu le droit de vivre et de penser en bourgeois Si tu crois encore qu'il nous faut defendre Un bonheur acquis au prix d'autres bonheurs Si tu crois encore que c'est parce qu'ils ont tort Que les gens te saluent plutot que de te pendre
Dis-le toi desormais Meme s'il est sincere Aucun reve jamais Ne merite une guerre On a detruit la Bastille Et ca n'a rien arrange On a detruit la Bastille Quand il fallait nous aimer
Mon ami, je crois que tout peut s'arranger Sans cris sans effroi meme sans insulter les bourgeois L'avenir depend des revolutionnaires Mais se moque bien des petits revoltes L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre Ne sois pas de ceux-la qui vont nous les donner
Hatons-nous d'esperer Marchons aux lendemains Tendons une main Qui ne soit pas fermee On a detruit la Bastille Et ca n'a rien arrange On a detruit la Bastille Ne pourrait-on pas s'aimer
Si, par hasard Sur l'Pont des Arts Tu croises le vent, le vent fripon Prudenc', prends garde a ton jupon Si, par hasard Sur l'Pont des Arts Tu croises le vent, le vent maraud Prudent, prends garde a ton chapeau
Les jean-foutre et les gens probes Medis'nt du vent furibond Qui rebrouss' les bois, detrouss' les toits, retrouss' les robes Des jean-foutre et des gens probes Le vent, je vous en reponds S'en soucie, et c'est justic', comm' de colin-tampon
Si, par hasard Sur l'Pont des Arts Tu croises le vent, le vent fripon Prudenc', prends garde a ton jupon Si, par hasard Sur l'Pont des Arts Tu croises le vent, le vent maraud Prudent, prends garde a ton chapeau
Bien sur, si l'on ne se fonde Que sur ce qui saute aux yeux Le vent semble une brut' raffolant de nuire a tout l'monde Mais une attention profonde Prouv' que c'est chez les facheux Qu'il prefer' choisir les victimes de ses petits jeux
Si, par hasard Sur l'Pont des Arts Tu croises le vent, le vent fripon Prudenc', prends garde a ton jupon Si, par hasard Sur l'Pont des Arts Tu croises le vent, le vent maraud Prudent, prends garde a ton chapeau
Les gens qui voient de travers Pensent que les bancs verts Qu'on voit sur les trottoirs Sont faits pour les impotents Ou les ventripotents Mais c'est une absurdite Car a la verite Ils sont la, c'est notoire Pour accueillir quelque temps Les amours debutants
Les amoureux qui s'becotent sur les bancs publics Bancs publics, bancs publics En s'foutant pas mal du r'gard oblique Des passants honnetes Les amoureux qui s'becotent sur les bancs publics Bancs publics, bancs publics En s'disant des Je t'aime pathetiques Ont des p'tites gueules bien sympathiques
Ils se tiennent par la main Parlent du lendemain Du papier bleu d'azur Que revetiront les murs De leur chambre a coucher Ils se voient deja, doucement Elle cousant, lui fumant Dans un bien-etre sur Et choisissent les prenoms De leur premier bebe
Les amoureux qui s'becotent sur les bancs publics Bancs publics, bancs publics En s'foutant pas mal du r'gard oblique Des passants honnetes Les amoureux qui s'becotent sur les bancs publics Bancs publics, bancs publics En s'disant des Je t'aime pathetiques Ont des p'tites gueules bien sympathiques
Quand la sainte famille machin Croise sur son chemin Deux de ces malappris Elle leur decoche hardiment Des propos venimeux N'empeche que toute la famille Le pere, la mere, la fille, Le fils, le Saint-Esprit Voudrait bien, de temps en temps Pouvoir s'conduire comme eux
Les amoureux qui s'becotent sur les bancs publics Bancs publics, bancs publics En s'foutant pas mal du r'gard oblique Des passants honnetes Les amoureux qui s'becotent sur les bancs publics Bancs publics, bancs publics En s'disant des Je t'aime pathetiques Ont des p'tites gueules bien sympathiques
Quand les mois auront passe Quand seront apaises Leurs beaux reves flambants Quand leur ciel se couvrira De gros nuages lourds Ils s'apercevront, emus, Qu'c'est au hasard des rues Sur un d'ces fameux bancs Qu'ils ont vecu le meilleur Morceau de leur amour
Les amoureux qui s'becotent sur les bancs publics Bancs publics, bancs publics En s'foutant pas mal du r'gard oblique Des passants honnetes Les amoureux qui s'becotent sur les bancs publics Bancs publics, bancs publics En s'disant des Je t'aime pathetiques Ont des p'tites gueules bien sympathiques
Une rue qui penche Un bal sous les branches C'est un vieux moulin Qui ne moud plus de grains Sous ses grandes ailes Les filles sont belles C'est un jardin fleuri Tout en haut de Paris
Le joli moulin d' la Galette A des ailes couleur du temps Et les refrains de ses chansonnettes Tournent, tournent au rythme du vent Il fait danser garcons et fillettes Et plus d'une un soir de printemps Pour un p'tit beguin A jete bien loin Son bonnet par dessus le moulin
C'est la qu'un dimanche Sous ses ailes blanches Deux grands yeux moqueurs Ont charme tout mon coeur Dans ce coin boheme Il m'a dit "je t'aime" Et depuis notre amour A grandi Chaque jour
Le joli moulin d' la Galette A des ailes couleur du temps Et les refrains de ses chansonnettes Tournent, tournent au rythme du vent Il fait danser garcons et fillettes Et plus d'une un soir de printemps Pour un p'tit beguin A jete bien loin Son bonnet par dessus le moulin Pour un p'tit beguin A jete bien loin Son bonnet par dessus le moulin.
Menilmontant mais oui madame C'est la que j'ai laisse mon cœur C'est la que je viens retrouver mon ame Toute ma flamme Tout mon bonheur... Quand je revois ma petite eglise Ou les mariages allaient gaiement Quand je revois ma vieille maison grise Ou meme la brise Parle d'antan Elles me racontent Comme autrefois De jolis contes Beaux jours passes je vous revois Un rendez-vous Une musique Des yeux reveurs tout un roman Tout un roman d'amour poetique et pathetique Menilmontant !
Quand midi sonne La vie s'eveille a nouveau Tout resonne De mille echos La midinette fait sa dinette au bistro La pipelette Lit ses journaux Voici la grille verte Voici la porte ouverte Qui grince un peu pour dire "Bonjour bonjour Alors te v'la de retour ?"
Menilmontant mais oui madame C'est la que j'ai laisse mon cœur C'est la que je viens retrouver mon ame Toute ma flamme Tout mon bonheur... Quand je revois ma petite gare Ou chaque train passait joyeux J'entends encor dans le tintamarre Des mots bizarres Des mots d'adieux Je suis pas poete Mais je suis emu, Et dans ma tete Y a des souvenirs jamais perdus Un soir d'hiver Une musique Des yeux tres doux les tiens maman Quel beau roman d'amour poetique Et pathetique Menilmontant !
Quand doucement tu te penches En murmurant : "C'est dimanche, Si nous allions en banlieue faire un tour Sous le ciel bleu des beaux jours ? " Mille projets nous attirent, Mais, dans un meme sourire, Nous refaisons le trajet simple et doux De nos premiers rendez-vous...
{Refrain:} Sur les quais du vieux Paris, Le long de la Seine Le bonheur sourit, Sur les quais du vieux Paris, L'amour se promene En cherchant un nid. Vieux bouquiniste, Belle fleuriste Comme on vous aime, Vivant poeme ! Sur les quais du vieux Paris, De l'amour boheme C'est le paradis...
Tous les vieux ponts nous connaissent, Temoins des folles promesses, Qu'au fil de l'eau leur echo va conter Aux gais moineaux effrontes... Et, dans tes bras qui m'enchainent, En ecoutant les sirenes, Je laisse battre, eperdu de bonheur, Mon c?ur aupres de ton c?ur...
Revoir Paris Un petit sejour d'un mois Revoir Paris Et me retrouver chez moi Seul sous la pluie Parmi la foule des grands boulevards Quelle joie inouie D'aller ainsi au hasard
Prendre un taxi Qui va le long de la Seine Et me revoici Au fond du Bois de Vincennes Roulant joyeux Vers ma maison de banlieue Ou ma mere m'attend Les larmes aux yeux Le cœur content
Mon Dieu que tout le monde est gentil Mon Dieu quel sourire a la vie Mon Dieu merci Mon Dieu merci d'etre ici
Ce n'est pas un reve C'est l'ile d'amour que je vois Le jour se leve Et seche les pleurs des bois Dans la petite gare Un semaphore appelle ces gens Tous ces braves gens De la Varenne et de Nogent
Bonjour la vie Bonjour mon vieux soleil Bonjour ma mie Bonjour l'automne vermeil Je suis un enfant Rien qu'un enfant tu sais Je suis un petit Francais Rien qu'un enfant Tout simplement