Disc 1 | ||||||
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1. |
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La rue est sale
On y chante plus, on s'y croise a peine Ceux qui s'y promenent y parlent si bas Que la rue est morte Rue d'usine Toute tachee d'huile tombee des machines Je ne vois plus d'enfant jouer dans vos rigoles La rue est folle Comme un mendiant, je me promene Personne pour me dire bonjour Je suis un etranger ma mere Dans la ville ou j'ai vu le jour Comme un voleur, ils me regardent Il n'est pas question d'amitie Leurs sourires ils se les gardent Dans cette ville ou je suis ne Ma ville est triste Cent mille personnes et personne n'existe Des courants de monnaie trainent mille fantomes Comme un seul homme Ma ville est grise Des couloirs de beton aux porches des eglises Tout deviendra si noir qu'il n'y a plus de remede Ma ville est laide Comme un mendiant, je me promene Personne pour me dire bonjour Je suis un etranger ma mere Dans la ville ou j'ai vu le jour Comme un voleur, ils me regardent Il n'est plus question d'amitie Leurs sourires ils se les gardent Dans cette ville ou je suis ne Mais demain, demain si tu veux Tout demain, demain tous les deux On refera ma ville, ma ville Et demain, demain si tu veux Tout demain, tout demain tous les deux On refera ma ville... |
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2. |
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3. |
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4. |
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5. |
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Imagine une nuit d'hiver
Des arbres morts, les bras ouverts Une nuit profonde et glacee Que tu est seul a traverser Le vent a du bruler tes mains T'es presque a genoux quand soudain Dans la nuit d'hiver que tu imagines Se leve un feu sur la colline Refrain : Imagine, imagine-toi Tu as moins peur, tu as moins froid Imagine, imagine un peu Comme la premiere fois que j'ai croise ses yeux Devant chez toi tout a vieilli Tout a seche, tout a jauni Le fleuve a fini de couler Tout ca tu peux l'imaginer La terre craque et se divise Le soleil brule ta chemise Tu crois que tout va disparaitre Quand tu entends une source naitre Imagine, imagine-toi Tu as moins peur, tu as moins froid Imagine, imagine un peu Comme la premiere fois que j'ai croise ses yeux Tu fais la collection des femmes Tu a fait un lac avec leurs larmes Pour s'asseoir dans ta limousine Elles se battent, j'imagine Ton bonheur ressemble a l'hiver a un paysage a l'envers Tu as toujours peur, tu as toujours froid Puisque tu ne la connais pas Imagine, imagine-toi Tu as moins peur, tu as moins froid Imagine, imagine un peu Comme la premiere fois que j'ai croise ses yeux |
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6. |
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7. |
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Madeleine, trop de peine
Il faudrait qu'elle oublie Ces amours lointaines Qui reviennent chaque nuit Quand Madeleine dort Sur sa chevelure d'or... fanee Un soleil lourd de silence ?crase l'alentours Nulle fleur ne danse Entre les dalles de la cour Ou Madeleine marche Dans sa robe de patriarche... froissee La voix d'un homme dans ses yeux Lui dit que ce n'etait qu'un jeu Qu'ils rebatiront leur bonheur Et qu'un enfant brulera leur coeur Que la vie pourra repartir Qu'on balayera les souvenirs Tout comme autrefois Alors le temps pour sourire Elle fuit sa prison Pour briser dans son delire Les chaines du pardon Et Madeleine rit Comme si tout etait fini... passe La voix d'un homme dans ses yeux Lui dit que ce n'etait qu'un jeu Qu'ils rebatiront leur bonheur Et qu'un enfant brulera leur coeur Que la vie pourra repartir Qu'on balayera les souvenirs Tout comme autrefois Mais d'autres matins viendront Rallumer sa blessure Qu'elle cache derriere sa longue Robe de bure Et Madeleine sait Qu'elle n'en finira jamais... jamais Et c'est bien trop de peine Trop pour soeur Madeleine Et c'est bien trop de peine Trop pour soeur Madeleine Et c'est bien trop de peine Trop pour soeur Madeleine |
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8. |
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9. |
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Toi tu essaies comme les autres fous
D'arreter le temps, de le briser d'un seul coup Et tu plantes tes ongles aux pierres de sa vie Il t'emporte avec lui Au moment ou tu penses etre enfin le plus fort C'est trop tard, tu dors Alors tu reves d'etre le pretre hindou Qui encense le soir le ciel de Dien Bien Phu Mais sa voix est trop grave Mais tu as peur des croix Qui terminent ses bras Viens, change de docteur Viens, j'en connais un meilleur Il arrache sa vie et te soigne avec ca Change de docteur Viens, j'en connais un meilleur Il dechire la nuit qui coule au fond de toi Qui coule au fond de toi Alors tu prends des grains de sucre roux Et tu deviens la star des flashs, des interviews Mais tes mots sont trop hauts Et les mecs des journaux Ne les comprennent pas Leurs crayons sont trop fins Leur soleil est trop bas Et tout se brise et tu tombes aux genoux D'une horde de rats Les princes des egouts C'est leur chef qui le dit Je peux sauver ta vie Si tu couches avec moi Viens, change de docteur Viens, j'en connais un meilleur Il arrache sa vie et te soigne avec ca Change de docteur Viens, j'en connais un meilleur Il dechire la nuit qui coule au fond de toi Qui coule au fond de toi Disons qu'un jour il n'y ait plus de tabous Qu'il n'y ait plus d'interdits Ni de pretres jaloux Juste un grain dans la foule Une pierre qui roule Et tout le monde s'en fout Viens, change de docteur Viens, j'en connais un meilleur Il arrache sa vie et te soigne avec ca Change de docteur Viens, j'en connais un meilleur Il dechire la nuit qui coule au fond de toi Qui coule au fond de toi Viens, change de docteur Viens, j'en connais un meilleur Il dechire la nuit qui coule au fond de toi Qui coule au fond de toi |
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10. |
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Ami cherche un autre ami perdu
Dans l'immensite des nus Visages et corps inconnus Reveur cherche a retrouver son ciel Du fond de la nuit appelle Son etoile maternelle Car il y a vingt ans un orage M'a fait tomber de mon nuage Et m'a laisse seul dans ce monde abandonne Au matin d'un lointain voyage Je suis tombe de mon nuage Je n'ai jamais senti la terre sous mes pieds Reviens, etoile aux plaines d'argent Reviens chercher ton enfant Avant qu'il ne soit geant Avant qu'il ne se brule a un feu Qu'il ne se blesse a un jeu Avant qu'il ne soit trop vieux Car il y a vingt ans un orage M'a fait tomber de mon nuage Et m'a laisse seul dans ce monde abandonne Au matin d'un lointain voyage Je suis tombe de mon nuage Je n'ai jamais senti la terre sous mes pieds Il y a vingt ans un orage M'a fait tomber de mon nuage Et m'a laisse seul dans ce monde abandonne Au matin d'un lointain voyage Je suis tombe de mon nuage |
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11. |
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Colchiques dans les pres
Fleurissent, fleurissent Colchiques dans les pres C'est la fin de l'ete La feuille d'automne Emportee par le vent En rondes monotones Tombant, tourbillonnant Nuage dans le ciel S'etire, s'etire Nuage dans le ciel S'etire comme une aile La feuille d'automne Emportee par le vent En rondes monotones Tombant, tourbillonnant Chataignes dans les bois Se fendent, se fendent Chataignes dans les bois Se fendent sous nos pas La feuille d'automne Emportee par le vent En rondes monotones Tombant, tourbillonnant Et ce chant dans mon coeur Murmure, murmure Et ce chant dans mon coeur Murmure le bonheur La feuille d'automne Emportee par le vent En rondes monotones Tombant, tourbillonnant La feuille d'automne Emportee par le vent En rondes monotones Tombant, tourbillonnant |