Disc 1 | ||||||
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Ce matin j'ai joue aux billes
J'ai couru les filles J'ai pris tout mon temps J'ai accroche mon coeur Aux epines de fleurs Et j'ai gagne souvent Ce soir, je pousse de ma canne Les feuilles des platanes Sous les bancs de ciment Dans les odeurs de cigares Et le bruit des guitares De mes petits enfants Je courais, je courais, je courais, je courais Et le temps s'en allait Je courais, je courais, je courais... Et tout le temps que je passe Assis a la meme place Juste a bouger les yeux Avec mes vieilles rengaines Et mon echarpe de laine Meme quand le ciel est tout bleu Toujours la voix qui s'embrume La crainte du rhume Ou le bruit des avions Et dans le froid qui s'approche J'ai peur que les cloches Chantent bientot mon prenom Je courais, je courais, je courais, je courais Et le temps s'en allait Je courais, je courais, je courais... Toi, mon enfant que j'aime Toi qui a tant de peine Assieds-toi un moment Quels que soient ceux qui te quittent Dis-toi que le temps passe vite Et que la poussiere t'attend Tu vois ces bras de misere Ont fait le tour de la terre Pour une fille de chez nous Ils ont fait sauter les tables Et des plages de sable Et des hordes de loups On etait tellement bien On etait tellement loin Qu'on etait presque perdus On etait tellement haut Et tellement beaux Qu'on ne se reconnait plus On courait, on courait, on courait, on courait Et le temps s'en allait On courait, on courait, on courait Ce matin j'ai joue aux billes J'ai couru les filles Et j'ai pris tout mon temps J'ai accroche mon coeur Aux epines de fleurs Et j'ai gagne souvent Ce soir, j'ai plus de problemes Tout le monde m'aime Mais c'est pas pareil qu'avant Parce qu'il y a le bout de ma canne Les feuilles des platanes Et c'est l'automne tout le temps (x2) Toi mon enfant que j'aime... |
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4. |
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8. |
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Dame d'un soir,
Je t'imagine, sans effort. Dame d'un soir, Quand je m'endors, Laisse faire la lumiere, Laisse-toi soulever doucement, Fermes les yeux, Dehors il pleut, un peu. Tu derives, captive Vers le soleil blanc d'un nouveau jour, Quelqu'un t'attend, Au bout de l'Ocean. Dame d'un soir? Les sirenes te previennent Qu'un voilier s'approche de ton corps, Plein de rubans, Et de papillons blancs Pour tes ailes d'enfant. Nos epaules se frolent, Nos voiles se fondent au meme feu, Nos corps se glissent, Jusqu'aux plages d'Atlantis. Les sirenes te previennent Qu'un voilier s'approche de ton corps, Plein de rubans, Et de papillons blancs, Pour ton ventre d'enfant. Le silence immense, Juste la musique de ton cœur, Personne autour, Que nos haleines d'amour. Aquarelle, nouvelle, Sur des fils de laine roses et blancs, Fermes les yeux, Dehors il pleut, un peu un peu? |
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9. |
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10. |
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Les chevaliers Cathares
Pleurent doucement, Au bord de l'autoroute Quand le soir descend, Comme une derniere insulte, Comme un dernier tourment, Au milieu du tumulte, En robe de ciment. La fumee des voitures, Les cailloux des enfants, Les yeux sur les champs de torture, Et les poubelles devant. C'est quelqu'un au-dessus de la Loire Qui a du dessiner les plans, Il a oublie sur la robe, Les taches de sang. On les a sculptes dans la pierre Qui leur a casse le corps, Le visage dans la poussiere De leur ancien tresor. Sur le grand panneau de lumiere, Racontez aussi leur mort, Les chevaliers Cathares y pensent encore. N'en deplaise a ceux qui decident Du passe et du present, Ils n'ont que sept siecles d'histoire, Ils sont toujours vivants. J'entends toujours le bruit des armes, Et je vois encore souvent Des flammes qui lechent des murs, Et des charniers geants. Les chevaliers Cathares? |