Disc 1 | ||||||
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1. |
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Fausses infos, fausses poitrines
Fausses photos pour de faux magazines Faux guerisseurs, fausses fortunes Faux electeurs dans les fosses communes Faux soldats dans les fausses guerres Ca va finir, ca va finir Qu'on sera tous des faussaires Faux marteaux, fausses faucilles Faux garcons aux bras de fausses filles Faux serments pleins de "forever" Faux calmants pour de fausses douleurs Faux pur-sangs sous de fausses crinieres Ca va finir, ca va finir Qu'on sera tous des faussaires Pour en sortir c'est du delire C'est un vrai casse-tete Meme tes faux sourires Te font de vraies fossettes Fausses rumeurs, fausses annonces Faux sauveur donnant de fausses reponses Fausses amours, fausses postures Faux chanteur dans sa fausse voiture Faux bijoux donnant de fausses rivieres Ca va finir, ca va finir Qu'on sera tous des faussaires Pour en sortir c'est du delire C'est un vrai casse-tete Meme tes faux sourires Te font de vraies fossettes Faux precheur, faux prophete Faux joueur mimant la fausse defaite Fausse Bible ou bien sa fausse lecture Faux touristes dans la fausse nature |
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2. |
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Deux ou trois anges autour
Toujours en sentinelles Des papillons aux ailes lourdes De cannelle Y'a pas de raison que ce soit confidentiel Chaque fois que je te vois, que je t'appelle La vie me donne ce que j'attends d'elle Dans chaque bar, chaque coin de rue Chaque chapelle Tout le monde voit bien que sans toi Je derive au diesel Toi t'as les clefs de tout, de la Tour Eiffel C'est de la-haut que tu colores l'arc-en-ciel C'est pour ca que je t'appelle "Bonne nouvelle" J'entends les cuivres, les cordes, les cors Les violoncelles Je vois le monde loin, loin Sous mes echelles La nature a beau faire le lait, le miel Le grand, l'inestimable, l'Essentiel C'est toujours mieux sous ton ombrelle Bonne nouvelle Je me battais comme tout le monde Pour quitter mes ombres profondes Des tunnels Dans la grande course d'obstacles Je t'attendais comme un miracle Un Noel Il est venu mon jour de chance Ni en retard, ni en avance Ponctuel Quand t'as allume ton sourire J'ai pu enfin m'entendre dire La vie me donne ce que j'attends d'elle Comme ca ce serait donc moi le gars aux yeux Pleins d'etincelles Celui qui connait toutes tes couleurs de rimmel A chaque fois que nos doigts s'entremelent Est-ce que tu sens les nuages a tes semelles Et si c'etait eternel ... Dans quelque temps, dans quelques tours De carrousel Quand je t'ecrirai des mots d'amour Poivre et sel Y'a pas de raison que ce soit confidentiel Je dirai comme a chaque fois que je t'appelle La vie me donne ce que j'attends d'elle La vie me donne ce que j'attends d'elle ... Je me battais comme tout le monde ... |
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3. |
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4. |
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Quelque part, Dieu sait ou
Peut-etre au coin de rue suivant Le danseur au garde-a-vous Est la qui t'attend C'est dehors, c'est partout C'est la loi depuis la nuit des temps Personne n'a rendez-vous Mais tout le monde se rend Comme ca, sans savoir, machinal La sur le trottoir une etoile Il vient d'ou ce mystere Qui t'emmene a ton point de depart ? Ce fil qui brille par terre Que tu es la seule a voir C'est dans l'air, Dieu sait ou Au bout de ta ligne de chance Le danseur au garde-a-vous Attend que tu avances Un jour comme un autre banal La sur le trottoir une etoile A son fil de couleur La fragile lueur du signal Sous les habits du danseur L'autre moitie de ton c?ur Initial C'est plus l'histoire d'une etrangere C'est le film que tu preferes Et t'as le role principal C'est plus l'histoire de quelqu'un d'autre C'est la chance qui tape a la porte C'est pour la Une du journal Quelque part, un beau jour Au Carrefour de la Bonne Fortune Deux ombres qui dansent pour N'en faire plus qu'une ... Deux ombres qui dansent pour N'en faire plus qu'une Un jour comme un autre, banal La sur le trottoir une etoile A son fil de couleur La fragile lueur du signal Sous les habits du danseur L'autre moitie de ton c?ur initial C'est la loi depuis la nuit des temps Un jour tu fermes les bras Et y'a quelqu'un dedans |
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5. |
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Je revais d'aventures
D'emprunter la voiture de mon pere D'aller trainer dans les bars Sur le modele Rock Star, Angleterre J'revais de traverser la Manche Accroche aux hanches de ma Telecaster C'etaient des nuits toutes d'un bloc A creuser dans le Rock and Roll mystere Jusqu'a trouver la note Qui aurait mis tous mes potes d'equerre Comme le noye a la branche Accroche au manche de ma Telecaster J'esperais qu'il reste une place de libre Une heure de gloire Quelque chose entre Gershwin et Mozart Des places il n'en restait aucune J'suis parti jouer pour pas une thune Et "nowhere" Des cables pleins de biere Et les amplis qui pesent un enfer Sur toutes les mauvaises planches Accroche aux hanches de ma Telecaster J'esperais qu'il reste une place de libre Une heure de gloire Quelque part entre Hendrix et Mozart Et puis j'ai croise cette fille Ca m'a fait l'effet d'une aiguille, d'un eclair J'ai joue des tonnes de blues Dans toutes les caves de Toulouse pour lui plaire Debout dans la lumiere blanche Accroche au manche de ma Telecaster |
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6. |
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J'ai passe l'hiver
En attendant un mot C'est comme le desert Sans une goutte d'eau La barque a l'envers Pose sur les treteaux On voit au travers Elle sert aux oiseaux J'ai vu le printemps Descendre l'horizon Les betes et les gens Sortir des maisons Les oiseaux chanter Sans qu'on sache pourquoi Et j'etais toujours Sans nouvelles de toi Autour des maisons Un autre ete flamboie Quelques oisillons S'envolent deja Fragiles flocons Face a l'apesanteur Dans le bleu profond Des grandes chaleurs En haut des pylones Les oiseaux voyageurs Attendent l'automne Comme des guetteurs Les fleurs et les hommes En perdent leurs couleurs Et toujours personne Sur le repondeur Les gens absents C'est bien ca l'ennuyeux Ils tournent tout le temps La devant nos yeux On croyait defaire L'etreinte d'un coup sec Et puis finalement On se reveille avec Juste une question Est-ce que ca dure toujours Ces manies qu'ils ont De tourner autour ? On parle en dormant Est-ce que c'est bien normal ? Les gens absents Tout leur est egal J'ai passe l'hiver ... C'est comme le desert ... Le coeur a l'envers ... On voit au travers ... C'est quoi ces histoires De fleurs, de saisons D'oiseaux bizarres Qui viennent et qui vont ? Ce sont des detours C'est pour que tu comprennes Que je m'accroche Aux choses qui reviennent |
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7. |
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Sous la lune
quelques-unes De mes pensees se defont Elles m'echappent Elles se drapent Dans leurs manteaux de saison J'imagine Qu'elles terminent Leurs courses au bord de ton balcon On devrait correspondre Puisque tu me corresponds Que deviennent Mes poemes Quand ils prennent l'horizon Ou partent Toutes ces cartes Qui se decrochent de mes cloisons Certaines Me reviennent Un peu plus troublees que de raison On devrait correspondre Puisque tu me corresponds Si je savais tourner autour de la Terre Si je savais comment faire Si j'avais ce don Je me collerais contre tes volets de fer J'y resterais tant qu'a faire Pour de bon Sur le fluide qui les guide Toutes mes pensees s'en vont J'peux pas croire Qu'elles s'egarent Avant d'avoir trouve ta maison Je presume Qu'elles y allument Toutes les lampes de ton salon On devrait correspondre Puisque tu me corresponds (1/2) Je pensais tenir sous controle Tout mon cortege d'envies Mais je vois bien qu'a tour de role Chacune d'elles s'enfuit En longues portees de corolles Qui partent pour leur plus beau role S'enrouler a tes epaules Comme tout ce que j'ecris On devrait correspondre Si je savais tourner autour de la Terre Si je savais comment faire Si j'avais ce don Je me collerais contre tes volets de fer J'y resterais tant qu'a faire Pour de bon Sous la lune Quelques-unes De mes pensees se defont Elles s'elevent Et mon reve A tes levres loin se confond Quelle chance Quand j'y pense Je suis sur qu'il danse a ton front On devrait correspondre Puisque tu me corresponds |
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8. |
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Nous, tout petits deja durs
Tout dans nos musculatures Et toutes ces bagarres qu'il nous tarde Elles, belles, elles nous regardent Nous, ravis qu'on nous admire Nous, nos salaires, nos sourires Et tous ces defauts que l'on farde Nous, nos trophees, nos armures Nos mains en dessous des voitures Et tous ces bars qui nous retardent Elles, belles, elles nous regardent Nous, nos envies, nos hormones Nous, nos treillis verts et jaunes Nous, devant quand ca bombarde Saura-t-on jamais ce qu'elles pensent D'en haut de leurs belles patiences Est-ce qu'elles nous prennent pour ce qu'on est Des benets ... Abonnes aux bonnes manieres comme Les anniversaires fantomes Des lointains, des touristes Inconnus chez le fleuriste Nous, les bobos qui chagrinent Nous, nos corps a la medecine Pour une piqure, une echarde Elles, belles, elles nous regardent Mais nous, jamais dans les cuisines Nous, confondre vaisselle fine Avec les verres a moutarde Saura-t-on jamais ce qu'elles pensent D'en haut de leurs belles patiences Est-ce qu'elles nous prennent pour ce qu'on est Des benets ! Abonnes aux bonnes manieres comme Se garer sur les geraniums Des lointains, des touristes Inconnus chez le fleuriste Nous, perdus dans ce mystere Et puis sans elles, comment faire Alors ... Toute notre vie on bavarde D'elles, belles, qui nous regardent |
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9. |
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Une pale lueur tombait d'une pale fenetre
J'avais les yeux d'une couleur facile a reconnaitre Celle de ces wagons eteints sur les voies de garage Entrez dit-elle et venez vous abriter de l'orage J'avais traverse les debris de nos nuits feeriques Trebuche sur nos eboulis, sur nos degats magnifiques Avec encore sur le front son tendre tatouage Entrez dit-elle et venez vous abriter de l'orage Je parlais du vent sur un lac et d'une voile blanche Des caresses que ses cheveux recouvrent en avalanche Du ticket pour l'eternite perdu dans le naufrage Entrez dit-elle et venez vous abriter de l'orage Je demandais est-ce que plus tard tout redevient solide ? Est-ce qu'on peut exister longtemps suspendu dans le vide Dans ce vertige continu cet arret sur image ? Entrez dit-elle et venez vous abriter de l'orage Vous aurez d'autres aujourd'huis d'autres heures de peine A la longue on se reconstruit sur des choses certaines Le printemps apres l'incendie, la planche qui surnage Entrez dit-elle et venez vous abriter de l'orage Une pale lueur tombait d'une pale fenetre J'avais les yeux d'une couleur facile a reconnaitre Celle de ces wagons eteints sur les voies de garage Entrez dit-elle et venez vous abriter de l'orage |
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10. |
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11. |
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Elle danse sur des parquets immenses
Aussi luisants qu'un lac Confuse dans les vents qui s'amusent A sa robe qui claque Ondulant comme une flamme Ballerine, elle balance sans efforts Elle rentrera par le grand escalier Qu'elle adore Elle court par les ruelles autour Dans les rires et les flaques Legere par-dessus les barrieres Et les grilles des parcs Ondulant comme une flamme Elle s'envole au bras d'un conquistador Sur la chaise mobile Ou lourdement pese son corps Elle dort C'est l'histoire d'a peine une seconde Enfin elle peut faire comme tout le monde Poursuivre un oiseau, un ballon, un tresor Mais, Elle dort attachee a un siege Comme sur l'eau le bouchon de liege Et toujours ce fil qui la ramene au bord (1/2) Elle sort ni blessee ni fragile Ni poupee de cristal Dehors ou le monde defile A vitesse normale Ailleurs dans d'autres costumes Et debout surtout dans d'autres decors Sur la chaise mobile Ou lourdement pese son corps Elle dort Elle dort comme on plonge dans un livre Elle dort comme on commence a vivre Surtout quand le monde accelere dehors Mais, Elle dort attachee a son siege L'enfant jamais descendue du manege Elle aime ses heures brulantes ou elle pense Qu'elle danse ? ? Sur des parquets immenses Aussi luisants qu'un lac... Confuse dans les vents qui s'amusent A sa robe qui claque |
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12. |
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