Disc 1 | ||||||
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1. |
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Petite Marie, je parle de toi
Parce qu'avec ta petite voix, Tes petites manies, tu as vers?sur ma vie Des milliers de roses Petite furie, je me bas pour toi, Pour que dans dix mille ans de ? On se retrouve ?l'abri, sous un ciel aussi joli Que des milliers de roses Je viens du ciel et les ?oiles entre elles Ne parlent que de toi D'un musicien qui fait jouer ses mains Sur un morceau de bois De leur amour plus bleu que le ciel autour Petite Marie, je t'attends transi Sous une tuile de ton toit Le vent de la nuit froide me renvoie la ballade Que j'avais ?rite pour toi Petite furie, tu dis que la vie C'est une bague ?chaque doigt Au soleil de Floride, moi mes poches sont vides Et mes yeux pleurent de froid Je viens du ciel et les ?oiles entre elles Ne parlent que de toi D'un musicien qui fait jouer ses mains Sur un morceau de bois De leur amour plus beau que le ciel autour Dans la p?ombre de ta rue Petite Marie, m'entends-tu ? Je n'attends plus que toi pour partir ...(bis) Je viens du ciel et les ?oiles entre elles Ne parlent que de toi D'un musicien qui fait jouer ses mains Sur un morceau de bois De leur amour plus beau que le ciel autour |
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2. |
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Quand je serai fatigué
De sourire à ces gens qui m'écrasent Quand je serai fatigué De leurs dire toujours les mêmes phrases Quand leurs mots voleront en éclats Quand il n'y aura plus que des murs en face de moi J'irai dormir chez la dame de Haute-Savoie Quand je serai fatigué D'avancer dans les brumes d'un rêve Quand je serai fatigué D'un métier où tu marches où tu crèves Lorsque demain ne m'apportera Que les cris inhumains d'une meute aux abois J'irai dormir chez la dame de Haute-Savoie Y'a des étoiles qui courent Dans la neige autour De son chalet de bois Y'a des guirlandes qui pendent du toit Et la nuit descend Sur les sapins blancs Juste quand elle frappe des doigts Juste quand elle frappe des doigts Quand j'aurai tout donné Tout écrit, quand je n'aurai plus ma place Au lieu de me jeter Sur le premier Jésus-Christ qui passe Je prendrai ma guitare avec moi Et peut-être mon chien S'il est encore là Et j'irai dormir chez la dame de Haute-Savoie Chez la dame de Haute-Savoie |
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6. |
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7. |
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1 Si c'est vrai qu'il y a des gens qui s'aiment
Si les enfants sont tous les m?es Alors il faudra leur dire C'est comme des parfums qu'on respire Juste un regard facile ?faire Un peu plus d'amour que d'ordinaire 2 Puisqu'on vit dans la m?e lumi?e M?e s'y a des couleurs qu'ils pr??ent Nous, on voudrait leur dire C'est comme des parfums qu'on respire Juste un regard facile ?faire Un peu plus d'amour que d'ordinaire Juste un peu plus d'amour encore Pour moins de larmes, pour moins de vide Pour moins d'hiver 3 Puisqu'on vit dans le creux d'un r?e Avant qu' l'amour ne touche nos l?res Nous on voudrait leur dire C'est comme des parfums qu'on respire Il faudra leur dire C'est comme des parfums qu'on respire Juste un regard facile ?faire Un peu plus d'amour que d'ordinaire 4 Si c'est vrai qu'il y a des gens qui s'aiment Si les enfants sont tous les m?es Alors il faudra leur dire les mots qu'on re?it C'est comme des parfums qu'on respire Il faudra leur dire |
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8. |
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9. |
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Elle parle comme l'eau des fontaines
Comme les matins sur la montagne Elle a les yeux presque aussi clairs Que les murs blancs du fond de l'Espagne Le bleu nuit de ses reves m'attire Meme si elle connait les mots qui dechirent J'ai promis de ne jamais mentir A la fille qui m'accompagne Au fond de ses jeux de miroirs Elle a emprisonne mon image Et meme quand je suis loin le soir Elle pose ses mains sur mon visage J'ai brule tous mes vieux souvenirs Depuis qu'elle a mon cœur en point de mire Et je garde mes nouvelles images Pour la fille avec qui je voyage On s'est jure les mots des enfants modeles On se tiendra toujours loin des tourbillons geants Elle prendra jamais mon cœur pour un hotel Je dirai les mots qu'elle attend Elle sait les iles auxquelles je pense Et l'autre moitie de mes secrets Je sais qu'une autre nuit s'avance Lorsque j'entends glisser ses colliers Un jour je batirai un empire Avec tous nos instants de plaisirs Pour que plus jamais rien ne m'eloigne De la fille qui m'accompagne On s'est jure les mots des enfants modeles On se tiendra toujours loin des tourbillons geants Je prendrai jamais son cœur pour un hotel Elle dira les mots que j'attends Elle sait les iles auxquelles je pense Et l'autre moitie de mes delires Elle sait deja qu'entre elle et moi Plus y a d'espace et moins je respire |
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10. |
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11. |
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1 Puisqu'on ne vivra jamais tous les deux
Puisqu'on est fou, puisqu'on est seul Puisqu'ils sont si nombreux M?e la morale parle pour eux J'aimerais quand m?e te dire, Tout ce que j'ai pu ?rire Je l'ai puis??l'encre de tes yeux 2 Je n'avais pas vu que tu portais des cha?es ?trop vouloir te regarder j'en oubliais les miennes On r?ait de Venise et de libert?br />J'aimerais quand m?e te dire, Tout ce que j'ai pu ?rire C'est ton sourire qui me l'a dict?br /> 3 Tu viendras longtemps marcher dans mes r?es Tu viendras toujours du c??o?le soleil se l?e Et si malgr?? j'arrive ?t'oublier J'aimerais quand m?e te dire, Tout ce que j'ai pu ?rire Aura longtemps le parfum des regrets. 4 Et puisqu'on ne vivra jamais tous les deux |
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12. |
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D'abord nos corps qui se s?arent,
T'es seule dans la lumi?e des phares, T'entends ?chaque fois que tu respires Comme un bout de tissu qui se d?hire. Et ? continue encore et encore, C'est que le d?ut d'accord, d'accord... L'instant d'apr? le vent se d?ha?e, Les heures s'allongent comme des semaines, Tu te retrouves seule assise parterre, A bondir ?chaque bruit de porti?e. Et ? continue encore et encore, C'est que le d?ut d'accord, d'accord... Quelque chose vient de tomber Sur les lames de ton plancher, C'est toujours le m?e film qui passe, T'es toute seule au fond de l'espace. T'as personne devant... La m?e nuit que la nuit d'avant, Les m?es endroits deux fois trop grands, Et t'avances comme dans des couloirs, Tu t'arranges pour ?iter les miroirs, Mais ? continue encore et encore, C'est que le d?ut d'accord, d'accord... Quelque chose vient de tomber Sur les lames de ton plancher, C'est toujours le m?e film qui passe, T'es toute seule au fond de l'espace. T'as personne devant... T'as personne... Faudrait que t'arrives ?en parler au pass? Faudrait que t'arrives ?ne plus penser ?? Faudrait que tu l'oublies ?longueur de journ?. Dis-toi qu'il est de l'autre c??du p?e, Dis-toi surtout qu'il ne reviendra pas. Et ? fait marrer les oiseaux qui s'envolent, Les oiseaux qui s'envolent. Les oiseaux qui s'envolent. Tu comptes les chances qu'il te reste, Un peu de son parfum sur ta veste, Tu avais d?confondre les lumi?es D'une ?oile et d'un r?erb?e. Et ? continue encore et encore, C'est que le d?ut d'accord, d'accord... Et ? continue encore et encore, C'est que le d?ut d'accord, d'accord... Y'a des couples qui se d?ont, Sur les lames de ton plafond, C'est toujours le m?e film qui passe, T'es toute seule au fond de l'espace, T'as personne devant... personne... Quelque chose vient de tomber Sur les lames de ton plancher, C'est toujours le m?e film qui passe, T'es toute seule au fond de l'espace. T'as personne devant... personne... Y'a des couples qui se d?ont, Sur les lames de ton plafond, C'est toujours le m?e film qui passe... Le m?e film qui passe |
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13. |
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Y'a plusieurs mètres d'eau dans les rues de ma peine
Plusieurs tonnes de boue dans le flot de mes veines La rivière charrie les fils du téléphone Avec encore dedans mes appels qui résonnent La pluie a délavé tous les mots que j'invente Les oiseaux ont crié pour pas que tu m'entendes Aux endroits où tu étais y'a des morceaux de glace Et des arbres en travers pour ne pas que je passe Où tu iras je te suivrai Je te suivrai... Même quand tu auras fermé ta centaine de portes Même quand tu auras pleuré pour les enfants d'un autre Même quand tu auras éteint ce qui brûlait le mieux Même si tu pars plus loin que ne portent mes yeux Où tu iras je te suivrai Je te suivrai... Même au plus profond du silence Je t'entends encore me dire On s'approche du ciel Nos livres fermés se balancent J'veux pas tomber tout seul, tomber tout seul J'veux pas tomber tout seul Si tu veux j'aimerai même ceux qui te touchent Ceux qui ont le goût de toi encore plein la bouche Même ceux que tu hais, même ceux que aimes Il y'a tellement d'eau dans les rues de ma peine... Où tu iras je te suivrai Je t'entends encore me dire On s'approche du ciel J'veux pas tomber tout seul, tomber tout seul J'veux pas tomber tout seul Il a neigé partout aux rebords des fenêtres De cette ville floue de ne plus te connaître Encore combien d'hivers passeront sous ma porte Avant qu'un jour j'ose dire que j'aime quelqu'un d'autre |
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14. |
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Laissez rever l'enfant qui dort
Aux fumees bleues des chateaux-forts Laissez-lui demonter le ciel Dehors c'est toujours pareil Le coin des rues comme des frontieres Et toujours penser a se taire La ville encerclee sous le gel Depuis c'est toujours pareil Le temps malmene Ces hommes qui trainent Le poids de leur corps Leurs phrases vides Leurs larmes seches Leurs annees d'effort Les rues immenses Ou le givre s'avance Et la patrouille dehors C'est a peine si les paves resonnent Sous le pas lourd des moities d'homme Les mains fermees sur leur colere Les yeux comme prives de lumiere Peut-etre un jour si Dieu s'en mele La pluie remontera au ciel Vers nos immobiles remords Mais c'est toujours pareil dehors Le temps malmene... Et s'il veut vivre longtemps Surtout laissez rever l'enfant... |