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from <팬텀싱어4> Episode. 4 [omnibus] (2023) | |||||
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from Gerald de Palmas - Marcher Dans Le Sable (2006) | |||||
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from Autour du blues - vol. 2 (2003) | |||||
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from Jean-Jacques Goldman - Jean-jacques Goldman (2003)
Et meme si le temps presse
Meme s'il est un peu court Si les annees qu'on me laisse Ne sont que minutes et jours Et meme si l'on m'arrete Ou s'il faut briser des murs En soufflant dans les trompettes Ou a force de murmures J'irai au bout de mes reves Tout au bout de mes reves Ou la raison s'acheve Tout au bout de mes reves Et meme s'il faut partir Changer de terre et de trace S'il faut chercher dans l'exil L'empreinte de mon espace Et meme si les tempetes Les dieux mauvais, les courants Nous feront courber la tete Plier les genoux sous le vent J'irai au bout de mes reves Tout au bout de mes reves Ou la raison s'acheve Tout au bout de mes reves Et meme si tu me laisses Au creux d'un mauvais detour En ces instants ou l'on teste La force de nos amours Je garderai la blessure Au fond de moi tout au fond Mais au dessus je te jure Que j'effacerai ton nom |
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from Jean-Jacques Goldman - Jean-jacques Goldman (2003)
Elle avait les yeux clairs et la robe en velours
A cote de sa mere et la famille autour Elle pose un peu discrete au doux soleil de la fin du jour La photo n'est pas bonne mais l'on peut y voir Le bonheur en personne et la douceur d'un soir Elle aimait la musique surtout Schuman et puis Mozart Comme toi, comme toi comme toi ..... Comme toi, comme toi comme toi..... Comme toi que je regarde tout bas Comme toi qui dors en revant a quoi? comme toi, comme toi comme toi.... Elle allait a l'ecole au village d'en bas Elle apprenait les livres elle apprenait les lois Elle chantait les grenouilles et les princesses dorment au bois Elle aimait sa poupee elle aimait ses amies Surtout Ruth et Anna et surtout Jeremy Et ils se mariraient un jour peut etre a Varsovie Comme toi comme toi comme toi.... Comme toi, comme toi comme toi.... Comme toi que je regarde tout bas COmme toi qui dors en revant a quoi? comme toi, comme toi comme toi.... Elle s'apellait Sarah elle n'avait pas 8 ans Sa vie c'etait douceur, reves et nuages blancs Mais d'autres gens en avaient decide autrement Elle avait tes yeux clairs et elle avait ton age C'etait une petite fille sans histoire et tres sage Mais elle n'est pas nee comme toi ici et maintenant Comme toi comme toi comme toi.... Comme toi comme toi comme toi... Comme toi que je regarde tout bas COmme toi qui dors en revant a quoi? comme toi, comme toi comme toi.... |
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from Jean-Jacques Goldman - Jean-jacques Goldman (2003)
Ca a ete tres long mais il y est arrive
Il fait le compte de ce qu'il y a laisse Beaucoup plus que des plumes, des morceaux entiers Et certains disent meme un peu d'identite Pourtant, elle est en lui cette force immobile Qui le pousse en avant, l'empeche de dormir Toujours vers l'effort a cote des plaisirs Jusqu'a l'obseder par cet unique mobile Pour etre le premier Pour arriver la-haut, tout au bout de l'echelle Comme ces aigles noirs qui dominent le ciel Pour etre le premier Pour gouter le vertige des hautes altitudes Le gout particulier des grandes solitudes Pour etre le premier Elle etait innocence, douceur et jolie De ces amours immenses ou l'on blottit sa vie Mais d'une ame trop simple pour comprendre un peu Que l'on puisse desirer mieux que d'etre heureux On dit qu'il a la chance mais qu'il n'a plus d'amis Mais moi je sais qu'au moins, il est bien avec lui Comme s'il avait le choix ou cette liberte Quand on a cette voix qui vous dit d'avancer Pour etre le premier... |
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from Jean-Jacques Goldman - Jean-jacques Goldman (2003) | |||||
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from Jean-Jacques Goldman - Jean-jacques Goldman (2003)
Hey bonsoir Mr. Blues, bonsoir Mr. Cafard
Bonsoir vielle compagne Mrs. araignee noire J'vous avais pas sonne, j'prefere pas trop vous voir Mais puisque vous etes la, vous pouvez vous asseoir On va se faire une fete rien qu'entre vous et moi Nous arranger la tete les grands dans les petits plats Puisque mes sentiments sont en panne de moteur Puisque je ne sais plus ou, pourquoi, a quelle heure Moi, j'ai quelques amis qui me laissent jamais tomber En liquide, en pilule, en poudre, en comprime Les seuls a pouvoir encore me faire ressentir Des morceaux d'emotion, des bouffees de plaisir Une rose pour la vie Une rouge pour l'amour Une noire pour la nuit Et une bleue pour le jour Une jaune pour etre speed Une mauve pour etre cool Orange pour le rire Et marron pour les moules Une blanche pour etre bien Une verte pour la route Et Jeanine, Jeanine, Jeanine pour eviter le pire Quand les fetes de la chandeleur sont bien terminees Qu'il ne reste plus un roi, plus une reine a tirer Quand j'ai tout a l'envers, que j'tiens plus la route Quand il n'y a plus de mystere et plus l'ombre d'un doute J'ai toute une panoplie rangee dans un placard Superinsecticide special anti-cafard Ne laissez pas vos sens dans les mains du hasard Au gre de vos amours, des retours, des departs Quand p'tit papa Noel pas descendu du ciel Quand seul dans ton dodo, plus de petit cadeau Decide donc toi-meme d'etre bien, d'etre mal Le bonheur en couleur securite sociale Une rose pour la vie Une rouge pour l'amour Une noire pour la nuit Et une bleue pour le jour Une jaune pour etre speed Une mauve pour etre cool Orange pour le rire Et marron pour les moules Une blanche pour etre bien Une verte pour la route Et Jeanine, Jeanine, Jeanine pour eviter le pire |
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from Jean-Jacques Goldman - Jean-jacques Goldman (2003)
Je n'ai pas merite de jouer du rock'n'roll
Mes ghettos mes idees ne sont pas homologues J'ai pas le bon blouson j'ai pas les bonnes bottes Et en haut de mon bras je n'ai rien fait tatouer. J'ai donne aux cures du sauvetage collectif J'ai joue les memes notes swingue les memes riffs Peu a peu j'ai compris les donnees du debat Que rien ne bouge et l'egalite par le bas. Et tant pis si la foule gronde Si je ne tourne pas dans la ronde Papa quand je serai grand je sais que je veux faire Je veux etre minoritaire. J'ai pas peur J'ai mon temps mes heures Un cerveau un ventre et un c?ur Et le droit a l'erreur. J'ai pas la fascination des petites tueurs Miniloubarrivistes ou grands rastallumes Les rats de la misere et ses perpetueurs Qui jouent tellement bien le role qu'on leur fait jouer Je ne sais pas encore d'ou viendra la lumiere Les solutions magiques plus douces et plus belles Je ne suis pas certain qu'elle sortira des computers Mais je suis sur qu'elle ne viendra jamais des poubelles. J'en pendu mon cerveau aux potences du ciel Je l'ai pendu si haut et je reve quand meme J'ai vendu mes oreilles aux silences des hommes Jusqu'au fond du sommeil je les entend qui sonnent J'ai jete leurs prieres et leurs plaintes sans larmes Et je me suis reforge de nouvelles armes Pour ne plus m'attendrir pour ne plus en souffrir Pour entendre et sentir avant de reflechir. |
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from Jean-Jacques Goldman - Jean-jacques Goldman (2003)
Quand la bouteille est vide
Je craque une allumette Et la bouteille vide Se remplit de lumiere |
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from Jean-Jacques Goldman - Jean-jacques Goldman (2003)
J'ai trop saigne sur les Gibson
J'ai trop rode dans les Tobacco road Y'a plus que les caisses qui me resonnent Et quand je me casse, je voyage toujours en fraude Des champs de coton dans ma memoire Trois notes de blues c'est un peu d'amour noir Quand je suis trop court, quand je suis trop tard C'est un recours pour une autre histoire Quand la musique est bonne Quand la musique donne Quand la musique sonne, sonne, sonne Quand elle guide mes pas Quand elle ne triche pas J'ai plus d'amour, j'ai pas le temps J'ai plus d'humour, j'sais plus d'ou vient le vent J'ai plus qu'un clou, une etincelle Des trucs en plomb qui me brisent les ailes Un peu de swing, un peu du King Pas mal de feeling et de decibels C'est pas l'usine, c'est pas la mine Mais ca suffit pour se faire la belle Quand la musique est bonne Quand la musique donne Quand la musique sonne, sonne, sonne Quand elle ne triche pas Quand elle guide mes pas |
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from Jean-Jacques Goldman - Jean-jacques Goldman (2003) | |||||
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from Jean-Jacques Goldman - Jean-jacques Goldman (2003)
En donnees corrigees des variations saisonnieres
Elle est beaucoup, beaucoup pour moi Elle me colle cinq sur cinq sur l'echelle de Richter Et me bouleverse de haut en bas Elle a des tas de circuits sur son petit computer Qui me branchent a chaque fois Elle est tout tout toutes mes chaines Elle est tout tout toutes mes lois Elle est tout tout toutes mes chaines Et ces mots-la sont pour elle et moi Elle est tout tout toutes mes chaines Elle est tout tout toutes mes lois Elle est tout tout toutes mes chaines Et je me fous si un plus un font trois Au tout dernier sondage sur mon echantillonnage Elle a une cote en bois Elle a des pourcentages pur sang pour son age C'est du tout tout premier choix Jamais en ballotage toujours en avantage Et je lui donne toujours ma voix En donnees corrigees des variations saisonnieres Elle est beaucoup, beaucoup pour moi Elle me retrouve meme la ou je m'y perds Ou je me plonge, ou je me noie Tout ce qui est utile pour elle est tutelle Le feeling c'est sa foi |
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from Jean-Jacques Goldman - Jean-jacques Goldman (2003)
Les lueurs immobiles d'un jour qui s'acheve
La plainte douloureuse d'un chien qui aboie Le silence inquietant qui precede les reves Quand le monde disparu l'on est face a soi Les frissons ou l'amour et l'automne s'emmelent Le noir ou s'engloutissent notre foi, nos lois Cette inquietude sourde aui coule en nos veines Qui nous saisit meme apres les plus grandes joies Ces visages oublies qui reviennent a la charge Ces etreintes qu'en reve on peut vivre cent fois Ce raisons-la qui font que nos raisons sont vaines Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard Ces paroles enfermees que l'on n'a pas su dire Ces regards insistants que l'on n'a pas compris Ces appels evidents, ces lueurs tardives Ces morsures aux regrets qui se livrent a la nuit Ces solitudes dignes au milieu des silences Ces larmes si paisibles qui coulent inexpliquees Ces ambitions passees mais auxquelles on repense Comme un vieux coffre plein de vieux jouets casses Ces liens que l'on secrete et qui joignent les etres Ces desirs evades qui nous feront aimer Ces raisons-la qui font que nos raisons sont vaines Ces choses au fond de nous aui nous font veiller tard |
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from Autour du blues - vol. 1 (2001) | |||||
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from Autour du blues - vol. 1 (2001) | |||||
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from Jean-Jacques Goldman - Singulier 81-89 (2001)
Et meme si le temps presse
Meme s'il est un peu court Si les annees qu'on me laisse Ne sont que minutes et jours Et meme si l'on m'arrete Ou s'il faut briser des murs En soufflant dans les trompettes Ou a force de murmures J'irai au bout de mes reves Tout au bout de mes reves Ou la raison s'acheve Tout au bout de mes reves Et meme s'il faut partir Changer de terre et de trace S'il faut chercher dans l'exil L'empreinte de mon espace Et meme si les tempetes Les dieux mauvais, les courants Nous feront courber la tete Plier les genoux sous le vent J'irai au bout de mes reves Tout au bout de mes reves Ou la raison s'acheve Tout au bout de mes reves Et meme si tu me laisses Au creux d'un mauvais detour En ces instants ou l'on teste La force de nos amours Je garderai la blessure Au fond de moi tout au fond Mais au dessus je te jure Que j'effacerai ton nom |
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from Jean-Jacques Goldman - Singulier 81-89 (2001) | |||||
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from Jean-Jacques Goldman - Singulier 81-89 (2001)
Elle avait les yeux clairs et la robe en velours
A cote de sa mere et la famille autour Elle pose un peu discrete au doux soleil de la fin du jour La photo n'est pas bonne mais l'on peut y voir Le bonheur en personne et la douceur d'un soir Elle aimait la musique surtout Schuman et puis Mozart Comme toi, comme toi comme toi ..... Comme toi, comme toi comme toi..... Comme toi que je regarde tout bas Comme toi qui dors en revant a quoi? comme toi, comme toi comme toi.... Elle allait a l'ecole au village d'en bas Elle apprenait les livres elle apprenait les lois Elle chantait les grenouilles et les princesses dorment au bois Elle aimait sa poupee elle aimait ses amies Surtout Ruth et Anna et surtout Jeremy Et ils se mariraient un jour peut etre a Varsovie Comme toi comme toi comme toi.... Comme toi, comme toi comme toi.... Comme toi que je regarde tout bas COmme toi qui dors en revant a quoi? comme toi, comme toi comme toi.... Elle s'apellait Sarah elle n'avait pas 8 ans Sa vie c'etait douceur, reves et nuages blancs Mais d'autres gens en avaient decide autrement Elle avait tes yeux clairs et elle avait ton age C'etait une petite fille sans histoire et tres sage Mais elle n'est pas nee comme toi ici et maintenant Comme toi comme toi comme toi.... Comme toi comme toi comme toi... Comme toi que je regarde tout bas COmme toi qui dors en revant a quoi? comme toi, comme toi comme toi.... |
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from Jean-Jacques Goldman - Singulier 81-89 (2001)
Oublier d'ou je viens, ma memoire et les miens
Non, non, non, non, non Endosser pour faire bien les nouveaux lieux communs Non, non, non, non, non Penser qu'on a moins tort quand on hurle plus fort Non, non, non, non, non Oh, t'en trouveras des tas pour chanter ces choses-la Alors, compte pas trop sur moi Compte pas sur moi Des scandales en gros plan sur l'empire de mes sens Non, non, non, non, non Des jurons, des slogans, toutes ces fausses insolences Non, non, non, non, non Des looks, ces uniformes qui font marcher au pas Non, non, non, non, non Oh, t'en trouveras des tas pour te faire ces plans-la Alors, compte pas trop sur moi Compte pas sur moi Y'en a des bien plus gros, des biens plus "respectables" Moins ringards et retros, des bien plus presentables Qui visiblement parlent a la posterite Loin de mon ephemere et ma futilite Des grands, des createurs, avec une majuscule Loin de tout quotidien, sans le moindre calcul ! Les rockers engages sont nos derniers des justes Ils nous sauvent peut-etre pendant qu'on s'amuse De medailles en pseudo respectabilite Non, non, non, non, non Me baisser pour quelques caresses autorisees Non, non, non, non, non Quand la partie sera finie, tirer les penalties Non, non, non, non, non Des comme ca, t'en trouveras Jure t'en manqueras pas Alors, compte pas trop sur moi Compte pas sur moi Compte pas sur moi Compte pas sur moi |
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from Jean-Jacques Goldman - Singulier 81-89 (2001)
Je voulais simplement te dire
Que ton visage et ton sourire Resteront pres de moi, sur mon chemin Te dire que c'etait pour de vrai Tout c'qu'on s'est dit, tout c'qu'on a fait Qu'c'etait pas pour de faux, que c'etait bien Faut surtout jamais regretter Meme si ca fait mal, c'est gagne Tous ces moments, tous ces memes matins J'vais pas te dire qu'faut pas pleurer Y'a vraiment pas d'quoi s'en priver Et tout c'qu'on n'a pas loupe, le valait bien Peut-etre on se retrouvera Peut-etre que peut-etre pas Mais sache qu'ici-bas, je suis la. Ca restera comme une lumiere Qui m'tiendra chaud dans mes hivers Un petit feu de toi qui s'eteint pas. |
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from Jean-Jacques Goldman - Singulier 81-89 (2001) | |||||
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from Jean-Jacques Goldman - Singulier 81-89 (2001)
C'est pas moi qui vous ferai des plans
De loup-garou, de grand mechant S'il faut se battre pour qu'ca vous plaise Malaise J'vous aimerai pas dans la sueur Genre stakhanoviste du bonheur La voix mielleuse, "alors heureuse"? Horreur Genre australien blond, sable chaud Surf sur les vagues, sel sur la peau Grands les sourires, gros biscottos Zero Mais je serai doux Comme un bisou voyou dans le cou Attentionne, tiede, a vos genoux Des caresses et des mots a vos gouts Dans la flemme absolue, n'importe ou Mais doux Je serai doux Comme un matou velours, un cachou A l'abri loves dans notre igloo Couche, debout, sens dessus dessous Grand manitou de tous vos tabous Si doux S'il vous faut un intellectuel Un bel esprit, un prix Nobel S'il faut briller dans l'tout Paris Sorry Si la reussite vous excite Le style yuppie cool mais dynamique Coke pour le speed, pills pour la nuit Oublie J'expliquerai pas de large en long Le kama-sutra en dix lecons Les modes d'emploi, notices techniques J'evite Mais je serai doux Comme un bisou voyou dans le cou Attentionne, tiede, a vos genoux Des caresses et des mots a vos gouts Dans la flemme absolue, n'importe ou Mais doux Je serai doux Comme un matou velours, un cachou A l'abri loves dans notre igloo Couche, debout, sens dessus dessous Grand manitou de tous vos tabous Si doux Le complice avoue, le joujou De vos phantasmes et tous vos "perous" Capitaine exclusif a vos cours Si doux |
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from Jean-Jacques Goldman - Singulier 81-89 (2001)
Elle attend que le monde change
Elle attend que changent les temps Elle attend que ce monde etrange Se perde et que tournent les vents Inexorablement elle attend Aaaaah.... Aaaaah... (2x) Elle attend que l'horizon bouge Elle attend que changent les gens Elle attend comme un coup de foudre Le regne des anges innocents Inexorablement elle attend Aaaaah.... Aaaaah... (2x) Elle attend que la grande roue tourne Tournent les aiguilles du temps Elle attend sans se resoudre En frottant ses couverts en argent Inexorablement elle attend Et elle regarde les images Et vit des histoires d'avant Donnerait de grands equipages Ou les bons sont habilles de blanc Et elle s'invente des voyages Entre un fauteuil et un divan D'eau de rose et de passion sage Aussi pure que ses vieux romans Aussi grand que celui qu'elle attend Elle attend que le monde change Elle attend que changent les temps Elle attend que ce monde etrange Se perde et que tournent les vents Inexorablement elle attend Aaaaah.... Aaaaah... (4x) |
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from Jean-Jacques Goldman - Singulier 81-89 (2001)
Encore un matin
Un matin pour rien Une argile au creux de mes mains Encore un matin Sans raison ni fin Si rien ne trace son chemin Matin pour donner ou bien matin pour prendre Pour oublier ou pour apprendre Matin pour aimer, maudire ou mepriser Laisser tomber ou resister Encore un matin Qui cherche et qui doute Matin perdu cherche une route Encore un matin Du pire ou du mieux A eteindre ou mettre le feu CHORUS Un matin, ca ne sert a rien Un matin Sans un coup de main Ce matin C'est le mien, c'est le tien Un matin de rien Pour en faire Un reve plus loin Encore un matin Ou juge ou coupable Ou bien victime ou bien capable Encore un matin, ami, ennemi Entre la raison et l'envie Matin pour agir ou attendre la chance Ou bousculer les evidences Matin innocence, matin intelligence C'est toi qui decide du sens CHORUS Solo CHORUS Encore un matin. |
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from Jean-Jacques Goldman - Singulier 81-89 (2001)
1. Minuit se leve en haut des tours
Les voix se taisent et tout devient aveugle et sourd La nuit camoufle pour quelques heures La zone sale et les epaves et la laideur J'ai pas choisi de naitre ici Entre l'ignorance et la violence et l'ennui J'm'en sortirai, j'me le promets Et s'il le faut, j'emploierai des moyens legaux CHORUS (1) Envole-moi, envole-moi, envole-moi Loin de cette fatalite qui colle a ma peau Envole-moi, envole-moi Remplis ma tete d'autres horizons, d'autres mots Envole-moi 2. Pas de question ni rebellion Regles du jeu fixees mais les des sont pipes L'hiver est glace, l'ete est feu Ici, y a jamais de saison pour etre mieux J'ai pas choisi de vivre ici Entre la soumission, la peur ou l'abandon J'm'en sortirai, je te le jure A coup de livres, je franchirai tous ces murs CHORUS (1) Ouh ouh ouh ouh... CHORUS (1) CHORUS (2) Me laisse pas la, emmene-moi, envole-moi Croiser d'autres yeux qui ne se resignent pas Envole-moi, tire-moi de la Montre-moi ces autres vies que je ne sais pas Envole-moi, envole-moi, envole-moi Regarde-moi bien, je ne leur ressemble pas Me laisse pas la, envole-moi Avec ou sans toi, je n'finirai pas comme ca Envole-moi, envole-moi, envole-moi... |
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from Jean-Jacques Goldman - Singulier 81-89 (2001)
Ca a ete tres long mais il y est arrive
Il fait le compte de ce qu'il y a laisse Beaucoup plus que des plumes, des morceaux entiers Et certains disent meme un peu d'identite Pourtant, elle est en lui cette force immobile Qui le pousse en avant, l'empeche de dormir Toujours vers l'effort a cote des plaisirs Jusqu'a l'obseder par cet unique mobile Pour etre le premier Pour arriver la-haut, tout au bout de l'echelle Comme ces aigles noirs qui dominent le ciel Pour etre le premier Pour gouter le vertige des hautes altitudes Le gout particulier des grandes solitudes Pour etre le premier Elle etait innocence, douceur et jolie De ces amours immenses ou l'on blottit sa vie Mais d'une ame trop simple pour comprendre un peu Que l'on puisse desirer mieux que d'etre heureux On dit qu'il a la chance mais qu'il n'a plus d'amis Mais moi je sais qu'au moins, il est bien avec lui Comme s'il avait le choix ou cette liberte Quand on a cette voix qui vous dit d'avancer Pour etre le premier... |
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from Jean-Jacques Goldman - Singulier 81-89 (2001)
Et crever le silence
Quand c'est a toi que je pense Je suis loin de tes mains Loin de toi, loin des tiens Mais tout ca n'a pas d'importance J'connais pas ta maison Ni ta ville, ni ton nom Pauvre riche ou batard Blanc, tout noir ou bizarre Je reconnais ton regard Et tu cherches une image Et tu cherches un endroit Ou je derive parfois Tu es de ma famille De mon ordre et de mon rang Celle que j'ai choisie Celle que je ressens Dans cette armee de simples gens Tu es de ma famille Bien plus que celle du sang Des poignees de secondes Dans cet etrange monde Qu'il te protege s'il entend Tu sais pas bien ou tu vas Ni bien comment, ni pourquoi Tu crois pas a grand chose Ni tout gris ni tout rose Mais ce que tu crois c'est a toi T'es du parti des perdants Consciemment, visceralement Et tu regardes en bas Mais tu tomberas pas Tant qu'on aura besoin de toi Et tu prends les bonheurs Comme grains de raisin Petits bouts de petits rien Tu es de ma famille, tu es de ma famille Du meme rang, du meme vent Tu es de ma famille, tu es de ma famille Meme habitant du meme temps Tu es de ma famille, tu es de ma famille Croisons nos vies de temps en temps |
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from Jean-Jacques Goldman - Singulier 81-89 (2001)
J'ai une tendresse particuliere
Pour ces filles qui n'ont pas d'manieres Les hospitalieres, les dociles Vous les appelez les filles faciles Celles qui marchandent pas leur corps Ni pour des mots ni pour de l'or Pour qui faut pas tout un debat Ni pour leur haut ni pour leur bas Pour quelques notes de guitare Elles dormiront un peu plus tard Elles disent que les matins, c'est bien Elles disent qu'a deux, c'est encore mieux Les inesperees, les timides Celles qui comprennent sans qu'on leur dise Pour qui ne suffit qu'un regard Pour que tout s'allume en un soir Petite chanson d'reconnaissance Pour ces stars d'mon adolescence Je n'en ai oublie aucune Cheres et precieuses une a une Celles qui m'ont trouve consommable Avant que j'sois dans les hit-parades Dans les bals ou les MJC Comme au plus haut des colisees Celles qui n'echangent pas leur plaisir Pour ce qu'on pense ou c'qu'on va dire Qui disent OK pour les enfers Contre un peu d'paradis sur terre Des p'tits moments piques en fraude Comme un automne aux pays chauds Plein du gout des baisers voles Toujours un p'tit peu plus sucres Sans qu'on en parle ou qu'on y pense Sans apres promis ni jure ca n'a pas la moindre importance Quand c'est l'amour qu'on aime aimer Ce soir, je veux leur rendre hommage Ce sera la seconde fois Qu'elles sachent qu'il m'est dommage De ne le faire que par la voix |
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from Jean-Jacques Goldman - Singulier 81-89 (2001)
Comme un bateau derive
Sans but et sans mobile Je marche dans la ville Tout seul et anonyme Oh la ville et ses pieges Ce sont mes privileges Je suis riche de ca Mais ca ne s'achete pas J'm'en fous, j'm'en fous De tout De ces chaines qui pendent a mon cou J'm'enfuis, j'oublie, Je m'offre une parenthese, un sursis... Je marche seul, Dans les rues qui se donnent Et la nuit me pardonne Je marche seul, En oubliant les heures Je marche seul, Sans temoin, sans personne Que mes pas qui resonnent, Je marche seul, Acteur et voyeur... Se rencontrer, seduire, Quand la nuit fait des siennes Promettre sans le dire, Juste des yeux qui trainent Quand la vie s'obstine Dans ces heures assassines Je suis riche de ca Mais ca ne s'achete pas J'm'en fous, j'm'en fous De tout De ces chaines qui pendent a mon cou J'm'enfuis, j'oublie, Je m'offre une parenthese, un sursis... Je marche seul, Dans les rues qui se donnent Et la nuit me pardonne Je marche seul, En oubliant les heures Je marche seul, Sans temoin, sans personne Que mes pas qui resonnent, Je marche seul, Acteur et voyeur... Je marche seul, Quand ma vie deraisonne, Quand l'envie m'abandonne Je marche seul, Pour me noyer d'ailleurs... Je marche seul, Dans les rues qui se donnent Et la nuit me pardonne Je marche seul, En oubliant les heures Je marche seul, Sans temoin, sans personne Que mes pas qui resonnent, Je marche seul, Acteur et voyeur... |
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from Jean-Jacques Goldman - Singulier 81-89 (2001)
I can give you a voice, bred with rhythm and soul
The heart of a Welsh boy who's lost his home Put it in harmony let the words ring Carry your thoughts in the songs we sing Je te donne mes notes, je te donne mes mots Quand ta voix les emporte a ton propre tempo Une epaule fragile et solide a la fois Ce que j'imagine et ce que je crois Je te donne toutes mes differences Tous ces defauts qui sont autant de chances On sera jamais des ≪ standards ≫, des gens bien comme il faut Je te donne ce que j'ai, ce que je vaux I can give you the force Of my ancestral pride The will to go on when I'm hurt deep inside whatever the feeling, whatever the way It helps me go on from day to day Je te donne nos doutes et notre indicible espoir Les questions que les routes ont laissees dans l'histoire Nos filles sont brunes et l'on parle un peu fort Et l'humour et l'amour sont nos tresors Je te donne, donne, donne, ce que je suis I can give you my voice, bred with rhythm and soul Je te donne mes notes, je te donne ma voix The songs that I love and the stories I've told Ce que j'imagine et ce que je crois I can make you feel good even when I'm down Les raisons qui me portent et ce stupide espoir My force is a platform that you can climb on Une epaule fragile et forte a la fois Je te donne, je te donne Tout ce que je vaux, ce que je suis, mes dons, mes defauts Mes plus belles chances, mes differences |
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from Jean-Jacques Goldman - Singulier 81-89 (2001) | |||||
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from Jean-Jacques Goldman - Singulier 81-89 (2001)
J'ai bien recu tous vos messages
Je vous ai lu page apres page Je sais vos hivers et vos matins Et tous ces mots qui vous vont si bien En quelques phrases, en quelques lettres Il me semble si bien vous connaitre On ecrit bien mieux qu'on ne dit On ose tout ce que la voix bannit Mais vous desirez me rencontrer Et moi, j'ai si peur de tout gacher Nos confessions, nos complicites Comment garder tout ca sans rien casser Nous ne nous parlerons pas Nous oublierons nos voix Nous nous dirons en silence L'essentiel et l'importance Utilisons nos regards Pour comprendre et savoir Et le gout de notre peau Plus loquace que des mots Nos bras ne tricheront pas Nos mains ne mentiront pas Mais surtout, ne parlons pas Je connais un endroit charmant Tres a la mode et tres bruyant De ces endroits ou les solitudes Se multiplient dans la multitude On n'a qu'une envie, c'est d'en sortir Vous n'aurez besoin que d'un sourire Je comprendrai qu'il est deja tard Nous irons boire un verre autre part |
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from Jean-Jacques Goldman - Singulier 81-89 (2001) | |||||
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from Jean-Jacques Goldman - Singulier 81-89 (2001) | |||||
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from Jean-Jacques Goldman - Singulier 81-89 (2001)
Graver l' ecorce jusqu'a saigner
Clouer les portes, s'emprisonner Vivre des songes a trop veiller Prier des ombres et tant marcher J'ai beau me dire qu'il faut du temps J'ai beau l'ecrire si noir sur blanc Quoique je fasse, ou que je sois Rien ne t'efface, je pense a toi Et quoi que j'apprenne,je ne sais pas Pourquoi je saigne et pas toi Passent les jours, vides sillons Dans la raison et sans amour Passe ma chance, tournent les vents Reste l'absence, obstinement J'ai beau me dire que c'est comme ca Que sans vieillir, on n'oublie pas Quoique je fasse, ou que je sois Rien ne t'efface, je pense a toi Et quoi que j'apprenne,je ne sais pas Pourquoi je saigne et pas toi Y a pas de haine, y a pas de roi Ni dieu ni chaine, qu'on ne combat Mais que faut-il, quelle puissance Quelle arme brise l'indifference Oh c'est pas juste, c'est mal ecrit Comme une injure, plus qu'un mepris Et quoi que j'apprenne, je ne sais pas Pourquoi je saigne et pas toi |
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from Jean-Jacques Goldman - Singulier 81-89 (2001)
Petite fille de novembre
Si blanche dans la nuit de cendre Trouble adolescente en sursis Comme un phare en mon amnesie D'autres desirs et d'autres lois Une confiance en je ne sais quoi Philosophie, "pret a porter" Vite consommee, puis jetee Petite fille, a quoi tu reves Devant ton siecle qui se leve Meme s'il te reste un peu d'amour Ca risque de ne pas peser lourd Petite fille, a quoi tu penses Entre un flash et deux pas de danse Tous les flambeaux manquent de feu Leurs flammes rechauffent si peu Y'a pas de suicide au Sahel Pas de psychiatre en plein desert Pas d'overdose a Kinshasa Reponse ou questions ? Je sais pas Pour batir, il fallait des mains Des bras, des muscles masculins Pour l'amour et l'imaginaire C'est peut-etre affaire de meres Petite fille, a quoi tu reves Y'a tant de baudruches qui crevent Y'a tant d'idees vieilles et froissees C'est le moment d'imaginer Petite fille, a quoi tu penses Entre un plaisir et deux romances Va puiser d'autres solutions J'ai besoin d'une transfusion Petite fille, a quoi tu reves Un siecle etrange se reveille Meme s'il te reste un peu d'amour Ca risque de pas peser lourd Petite fille, a quoi tu penses Entre un flash et deux pas de danse Tous les flambeaux manquent de feu Leurs flammes rechauffent si peu Petite fille inconsequence Entre deux tempos qui balancent Est-ce une presence, une absence Est-ce blessure, est-ce naissance ? Petite fille malentendu Petite fille ambigue Meme si t'as perdu la memoire Garde nous juste un peu d'espoir |
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from Jean-Jacques Goldman - Singulier 81-89 (2001)
Y a des choses qu'on peut faire
Et puis celles qu'on doit pas Y a tout c'qu'on doit taire Tout c'qui ne se dit pas Des vies qui nous attirent De brulures et de clous Oui, mais ne pas les vivre C'est encore pire que tout De sagesse en derive De regrets en degouts Y a qu'une guitare a la main Qu'j'ai peur de rien Quand les juges deliberent Si j'fais mal ou j'fais bien Si j'suis vraiment sincere Moi, j'sais meme plus tres bien Quand les rumeurs "viperent" Quand l'image deteint Il m'reste ce vrai mystere Et ca, ca m'appartient Quand j'frole la lumiere Qu'un instant je la tiens Avec ma guitare a la main J'ai peur de rien Y a des choses qu'on pense Qu'on voyait pas comme ca Mais on garde le silence Et on presse le pas Des regards qu'on detourne Des gestes qu'on fait pas La conscience un peu sourde Et pas tres fier de soi Quand la dose est trop lourde Quand l'blues va un peu loin J'prends ma guitare a la main Et j'ai peur de rien |
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from Jean-Jacques Goldman - Singulier 81-89 (2001)
Puisque l'ombre gagne
Puisqu'il n'est pas de montagne Au-dela des vents plus haute que les marches de l'oubli Puisqu'il faut apprendre A defaut de le comprendre A rever nos desirs et vivre des ≪ Ainsi soit-il ≫ Et puisque tu penses Comme une intime evidence Que parfois meme tout donner n'est pas forcement suffire Puisque c'est ailleurs Qu'ira mieux battre ton coeur Et puisque nous t'aimons trop pour te retenir Puisque tu pars... Que les vents te menent Ou d'autres ames plus belles Sauront t'aimer mieux que nous puisque l'on ne peut t'aimer plus Que la vie t'apprenne Mais que tu restes le meme Si tu te trahissais nous t'aurions tout a fait perdu, Garde cette chance Que nous t'envions en silence Cette force de penser que le plus beau reste a venir Et loin de nos villes Comme octobre l'est d'avril Sache qu'ici reste de toi comme une empreinte indelebile... Sans drame, sans larme Pauvres et derisoires armes Parce qu'il est des douleurs qui ne pleurent qu'a l'interieur Puisque ta maison Aujourd'hui c'est l'horizon Dans ton exil essaie d'apprendre a revenir Mais pas trop tard... # Chorus : Dans ton histoire Garde en memoire Notre au revoir Puisque tu pars Dans ton histoire Garde en memoire Notre au revoir Puisque tu pars # Double Choeur : Dans ton histoire Dans ton histoire Garde en memoire Garde en memoire Notre au revoir Notre au revoir Puisque tu pars Puisque tu pars (Dans ton histoire) (Dans ton histoire) J'aurai pu fermer (Garde en memoire) (Garde en memoire) Oublier toutes ces portes (Notre au revoir) (Notre au revoir) Tout quitter sur un simple geste (Puisque tu pars) (Puisque tu pars) Mais tu ne l'as pas fait (Dans ton histoire) (Dans ton histoire) J'aurai pu donner (Garde en memoire) (Garde en memoire) Tant d'amour et tant de force (Notre au revoir) (Notre au revoir) Mais tout ce que je pouvais (Puisque tu pars) (Puisque tu pars) Ca n'etait pas encore assez (Dans ton histoire) Pas assez (Dans ton histoire) (Garde en memoire) Pas assez (Garde en memoire) Pas assez (Notre au revoir) (Notre au revoir) eeeeeh ! (Puisque tu pars) (Puisque tu pars) Pas assez # Double Choeur : Dans ton histoire Dans ton histoire Garde en memoire Garde en memoire Notre au revoir Notre au revoir Puisque tu pars Puisque tu pars Dans ton histoire Dans ton histoire Garde en memoire Garde en memoire Notre au revoir Notre au revoir Puisque tu pars Puisque tu pars Dans ton histoire Dans ton histoire Garde en memoire Garde en memoire Notre au revoir Notre au revoir Puisque tu pars Puisque tu pars Dans ton histoire Dans ton histoire Garde en memoire Garde en memoire Notre au revoir Notre au revoir Puisque tu pars Puisque tu pars |
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J'ai trop saigne sur les Gibson
J'ai trop rode dans les Tobacco road Y'a plus que les caisses qui me resonnent Et quand je me casse, je voyage toujours en fraude Des champs de coton dans ma memoire Trois notes de blues c'est un peu d'amour noir Quand je suis trop court, quand je suis trop tard C'est un recours pour une autre histoire Quand la musique est bonne Quand la musique donne Quand la musique sonne, sonne, sonne Quand elle guide mes pas Quand elle ne triche pas J'ai plus d'amour, j'ai pas le temps J'ai plus d'humour, j'sais plus d'ou vient le vent J'ai plus qu'un clou, une etincelle Des trucs en plomb qui me brisent les ailes Un peu de swing, un peu du King Pas mal de feeling et de decibels C'est pas l'usine, c'est pas la mine Mais ca suffit pour se faire la belle Quand la musique est bonne Quand la musique donne Quand la musique sonne, sonne, sonne Quand elle ne triche pas Quand elle guide mes pas |
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Les lueurs immobiles d'un jour qui s'acheve
La plainte douloureuse d'un chien qui aboie Le silence inquietant qui precede les reves Quand le monde disparu l'on est face a soi Les frissons ou l'amour et l'automne s'emmelent Le noir ou s'engloutissent notre foi, nos lois Cette inquietude sourde aui coule en nos veines Qui nous saisit meme apres les plus grandes joies Ces visages oublies qui reviennent a la charge Ces etreintes qu'en reve on peut vivre cent fois Ce raisons-la qui font que nos raisons sont vaines Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard Ces paroles enfermees que l'on n'a pas su dire Ces regards insistants que l'on n'a pas compris Ces appels evidents, ces lueurs tardives Ces morsures aux regrets qui se livrent a la nuit Ces solitudes dignes au milieu des silences Ces larmes si paisibles qui coulent inexpliquees Ces ambitions passees mais auxquelles on repense Comme un vieux coffre plein de vieux jouets casses Ces liens que l'on secrete et qui joignent les etres Ces desirs evades qui nous feront aimer Ces raisons-la qui font que nos raisons sont vaines Ces choses au fond de nous aui nous font veiller tard |
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from Jean-Jacques Goldman - En Public (1998)
Elle avait les yeux clairs et la robe en velours
A cote de sa mere et la famille autour Elle pose un peu discrete au doux soleil de la fin du jour La photo n'est pas bonne mais l'on peut y voir Le bonheur en personne et la douceur d'un soir Elle aimait la musique surtout Schuman et puis Mozart Comme toi, comme toi comme toi ..... Comme toi, comme toi comme toi..... Comme toi que je regarde tout bas Comme toi qui dors en revant a quoi? comme toi, comme toi comme toi.... Elle allait a l'ecole au village d'en bas Elle apprenait les livres elle apprenait les lois Elle chantait les grenouilles et les princesses dorment au bois Elle aimait sa poupee elle aimait ses amies Surtout Ruth et Anna et surtout Jeremy Et ils se mariraient un jour peut etre a Varsovie Comme toi comme toi comme toi.... Comme toi, comme toi comme toi.... Comme toi que je regarde tout bas COmme toi qui dors en revant a quoi? comme toi, comme toi comme toi.... Elle s'apellait Sarah elle n'avait pas 8 ans Sa vie c'etait douceur, reves et nuages blancs Mais d'autres gens en avaient decide autrement Elle avait tes yeux clairs et elle avait ton age C'etait une petite fille sans histoire et tres sage Mais elle n'est pas nee comme toi ici et maintenant Comme toi comme toi comme toi.... Comme toi comme toi comme toi... Comme toi que je regarde tout bas COmme toi qui dors en revant a quoi? comme toi, comme toi comme toi.... |
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from Jean-Jacques Goldman - En Public (1998)
Oublier d'ou je viens, ma memoire et les miens
Non, non, non, non, non Endosser pour faire bien les nouveaux lieux communs Non, non, non, non, non Penser qu'on a moins tort quand on hurle plus fort Non, non, non, non, non Oh, t'en trouveras des tas pour chanter ces choses-la Alors, compte pas trop sur moi Compte pas sur moi Des scandales en gros plan sur l'empire de mes sens Non, non, non, non, non Des jurons, des slogans, toutes ces fausses insolences Non, non, non, non, non Des looks, ces uniformes qui font marcher au pas Non, non, non, non, non Oh, t'en trouveras des tas pour te faire ces plans-la Alors, compte pas trop sur moi Compte pas sur moi Y'en a des bien plus gros, des biens plus "respectables" Moins ringards et retros, des bien plus presentables Qui visiblement parlent a la posterite Loin de mon ephemere et ma futilite Des grands, des createurs, avec une majuscule Loin de tout quotidien, sans le moindre calcul ! Les rockers engages sont nos derniers des justes Ils nous sauvent peut-etre pendant qu'on s'amuse De medailles en pseudo respectabilite Non, non, non, non, non Me baisser pour quelques caresses autorisees Non, non, non, non, non Quand la partie sera finie, tirer les penalties Non, non, non, non, non Des comme ca, t'en trouveras Jure t'en manqueras pas Alors, compte pas trop sur moi Compte pas sur moi Compte pas sur moi Compte pas sur moi |
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from Jean-Jacques Goldman - En Public (1998)
Je voulais simplement te dire
Que ton visage et ton sourire Resteront pres de moi, sur mon chemin Te dire que c'etait pour de vrai Tout c'qu'on s'est dit, tout c'qu'on a fait Qu'c'etait pas pour de faux, que c'etait bien Faut surtout jamais regretter Meme si ca fait mal, c'est gagne Tous ces moments, tous ces memes matins J'vais pas te dire qu'faut pas pleurer Y'a vraiment pas d'quoi s'en priver Et tout c'qu'on n'a pas loupe, le valait bien Peut-etre on se retrouvera Peut-etre que peut-etre pas Mais sache qu'ici-bas, je suis la. Ca restera comme une lumiere Qui m'tiendra chaud dans mes hivers Un petit feu de toi qui s'eteint pas. |
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from Jean-Jacques Goldman - En Public (1998)
Elle attend que le monde change
Elle attend que changent les temps Elle attend que ce monde etrange Se perde et que tournent les vents Inexorablement elle attend Aaaaah.... Aaaaah... (2x) Elle attend que l'horizon bouge Elle attend que changent les gens Elle attend comme un coup de foudre Le regne des anges innocents Inexorablement elle attend Aaaaah.... Aaaaah... (2x) Elle attend que la grande roue tourne Tournent les aiguilles du temps Elle attend sans se resoudre En frottant ses couverts en argent Inexorablement elle attend Et elle regarde les images Et vit des histoires d'avant Donnerait de grands equipages Ou les bons sont habilles de blanc Et elle s'invente des voyages Entre un fauteuil et un divan D'eau de rose et de passion sage Aussi pure que ses vieux romans Aussi grand que celui qu'elle attend Elle attend que le monde change Elle attend que changent les temps Elle attend que ce monde etrange Se perde et que tournent les vents Inexorablement elle attend Aaaaah.... Aaaaah... (4x) |
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from Jean-Jacques Goldman - En Public (1998)
Minuit se leve en haut des tours
Les voix se taisent et tout devient aveugle et sourd La nuit camoufle pour quelques heures La zone sale et les epaves et la laideur J'ai pas choisi de naitre ici Entre l'ignorance et la violence et l'ennui J'm'en sortirai, j'me le promets Et s'il le faut, j'emploierai des moyens legaux Envole-moi ... Loin de cette fatalite qui colle a ma peau Envole-moi ... Remplis ma tete d'autres horizons, d'autres mots Envole-moi Pas de question ni rebellion Regles du jeu fixees mais les des sont pipes L'hiver est glace, l'ete est feu Ici, y'a jamais de saison pour etre mieux J'ai pas choisi de vivre ici Entre la soumission, la peur ou l'abandon J'm'en sortirai, je te le jure A coup de livres, je franchirai tous ces murs Envole-moi ... Loin de cette fatalite qui colle a ma peau Envole-moi ... Remplis ma tete d'autres horizons, d'autres mots Envole-moi Me laisse pas la, emmene-moi, envole-moi Croiser d'autres yeux qui ne se resignent pas Envole-moi, tire-moi de la Montre-moi ces autres vies que je ne sais pas Envole-moi ... Regarde moi bien, je ne laur ressemble pas Me laisse pas la, envole-moi Avec ou sans toi, je n'finirai pas comme ca Envole-moi, envole-moi, envole-moi ... |
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from Jean-Jacques Goldman - En Public (1998)
Et crever le silence
Quand c'est a toi que je pense Je suis loin de tes mains Loin de toi, loin des tiens Mais tout ca n'a pas d'importance J'connais pas ta maison Ni ta ville, ni ton nom Pauvre riche ou batard Blanc, tout noir ou bizarre Je reconnais ton regard Et tu cherches une image Et tu cherches un endroit Ou je derive parfois Tu es de ma famille De mon ordre et de mon rang Celle que j'ai choisie Celle que je ressens Dans cette armee de simples gens Tu es de ma famille Bien plus que celle du sang Des poignees de secondes Dans cet etrange monde Qu'il te protege s'il entend Tu sais pas bien ou tu vas Ni bien comment, ni pourquoi Tu crois pas a grand chose Ni tout gris ni tout rose Mais ce que tu crois c'est a toi T'es du parti des perdants Consciemment, visceralement Et tu regardes en bas Mais tu tomberas pas Tant qu'on aura besoin de toi Et tu prends les bonheurs Comme grains de raisin Petits bouts de petits rien Tu es de ma famille, tu es de ma famille Du meme rang, du meme vent Tu es de ma famille, tu es de ma famille Meme habitant du meme temps Tu es de ma famille, tu es de ma famille Croisons nos vies de temps en temps |
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from Jean-Jacques Goldman - En Public (1998)
II suffira d'un signe, un matin
Un matin tout tranquille et serein Quelque chose d'infime, c'est certain C'est ecrit dans nos livres, en latin Dechirees nos guenilles de vauriens Les fers a nos chevilles loin bien loin Tu ris mais sois tranquille un matin J'aurai tout ce qui brille dans mes mains Regarde ma vie tu la vois face a face Dis-moi ton avis que veux-tu que j'y fasse Nous n'avons plus que ca au bout de notre impasse Le moment viendra tout changera de place L'acier qui nous mutile, du satin Nos blessures inutiles au lointain Nous ferons de nos grilles des chemins Nous changerons nos villes en jardins Et tu verras que les filles oh oui tu verras bien Auront les yeux qui brillent ce matin Plus de faim de fatigue des festins De miel et de vanille et de vin |
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from Jean-Jacques Goldman - En Public (1998)
I can give you a voice, bred with rhythm and soul
The heart of a Welsh boy who's lost his home Put it in harmony let the words ring Carry your thoughts in the songs we sing Je te donne mes notes, je te donne mes mots Quand ta voix les emporte a ton propre tempo Une epaule fragile et solide a la fois Ce que j'imagine et ce que je crois Je te donne toutes mes differences Tous ces defauts qui sont autant de chances On sera jamais des ≪ standards ≫, des gens bien comme il faut Je te donne ce que j'ai, ce que je vaux I can give you the force Of my ancestral pride The will to go on when I'm hurt deep inside whatever the feeling, whatever the way It helps me go on from day to day Je te donne nos doutes et notre indicible espoir Les questions que les routes ont laissees dans l'histoire Nos filles sont brunes et l'on parle un peu fort Et l'humour et l'amour sont nos tresors Je te donne, donne, donne, ce que je suis I can give you my voice, bred with rhythm and soul Je te donne mes notes, je te donne ma voix The songs that I love and the stories I've told Ce que j'imagine et ce que je crois I can make you feel good even when I'm down Les raisons qui me portent et ce stupide espoir My force is a platform that you can climb on Une epaule fragile et forte a la fois Je te donne, je te donne Tout ce que je vaux, ce que je suis, mes dons, mes defauts Mes plus belles chances, mes differences |
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from Jean-Jacques Goldman - En Public (1998)
Paroles et musique : Jean-Jacques Goldman
ⓒ J.R.G. Editions Musicales R Elle met du vieux pain sur son balcon Pour attirer les moineaux, les pigeons Elle vit sa vie par procuration Devant son poste de television. 1 Lever sans reveil, avec le soleil Sans bruit, sans angoisse, la journee se passe Repasser, poussiere, y'a toujours a faire Repas solitaire, en point de repere. 2 La maison si nette, qu'elle en est suspecte Comme tous ces endroits ou l'on ne vit pas Les etres ont cede, perdu la bagarre Les choses ont gagne, c'est leur territoire. 3 Les temps qui les casse, ne les change pas Les vivants se fanent, mais les ombres pas Tout va, tout fonctionne, sans but, sans pourquoi D'hiver en automne, ni fievre ni froid. R Elle met du vieux pain s ur son balcon Pour attirer les moineaux, les pigeons Elle vit sa vie par procuration Devant son poste de television. Elle apprend dans la presse a scandale La vie des autres qui s'etale Mais finalement de moins pire en banal Elle finira par trouver ca normal Elle met du vieux pain sur son balcon Pour attirer les moineaux, les pigeons. 4 Des cremes et des bains qui font la peau douce Mais ca fait bien loin que personne ne la touche Des mois, des annees sans personne a aimer Et jour apres jour l' oubli de l'amour. 5 Ses reves et desirs si sages, si possibles Sans cri, sans delire, sans inadmissible Sur dix ou vingt pages de photos banales Bilan sans mystere d'annees sans lumiere. |
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Graver l' ecorce jusqu'a saigner
Clouer les portes, s'emprisonner Vivre des songes a trop veiller Prier des ombres et tant marcher J'ai beau me dire qu'il faut du temps J'ai beau l'ecrire si noir sur blanc Quoique je fasse, ou que je sois Rien ne t'efface, je pense a toi Et quoi que j'apprenne,je ne sais pas Pourquoi je saigne et pas toi Passent les jours, vides sillons Dans la raison et sans amour Passe ma chance, tournent les vents Reste l'absence, obstinement J'ai beau me dire que c'est comme ca Que sans vieillir, on n'oublie pas Quoique je fasse, ou que je sois Rien ne t'efface, je pense a toi Et quoi que j'apprenne,je ne sais pas Pourquoi je saigne et pas toi Y a pas de haine, y a pas de roi Ni dieu ni chaine, qu'on ne combat Mais que faut-il, quelle puissance Quelle arme brise l'indifference Oh c'est pas juste, c'est mal ecrit Comme une injure, plus qu'un mepris Et quoi que j'apprenne, je ne sais pas Pourquoi je saigne et pas toi |
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Petite fille de novembre
Si blanche dans la nuit de cendre Trouble adolescente en sursis Comme un phare en mon amnesie D'autres desirs et d'autres lois Une confiance en je ne sais quoi Philosophie, "pret a porter" Vite consommee, puis jetee Petite fille, a quoi tu reves Devant ton siecle qui se leve Meme s'il te reste un peu d'amour Ca risque de ne pas peser lourd Petite fille, a quoi tu penses Entre un flash et deux pas de danse Tous les flambeaux manquent de feu Leurs flammes rechauffent si peu Y'a pas de suicide au Sahel Pas de psychiatre en plein desert Pas d'overdose a Kinshasa Reponse ou questions ? Je sais pas Pour batir, il fallait des mains Des bras, des muscles masculins Pour l'amour et l'imaginaire C'est peut-etre affaire de meres Petite fille, a quoi tu reves Y'a tant de baudruches qui crevent Y'a tant d'idees vieilles et froissees C'est le moment d'imaginer Petite fille, a quoi tu penses Entre un plaisir et deux romances Va puiser d'autres solutions J'ai besoin d'une transfusion Petite fille, a quoi tu reves Un siecle etrange se reveille Meme s'il te reste un peu d'amour Ca risque de pas peser lourd Petite fille, a quoi tu penses Entre un flash et deux pas de danse Tous les flambeaux manquent de feu Leurs flammes rechauffent si peu Petite fille inconsequence Entre deux tempos qui balancent Est-ce une presence, une absence Est-ce blessure, est-ce naissance ? Petite fille malentendu Petite fille ambigue Meme si t'as perdu la memoire Garde nous juste un peu d'espoir |
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from Jean-Jacques Goldman - En Public (1998)
J'ai trop saigne sur les Gibson
J'ai trop rode dans les Tobacco road Y'a plus que les caisses qui me resonnent Et quand je me casse, je voyage toujours en fraude Des champs de coton dans ma memoire Trois notes de blues c'est un peu d'amour noir Quand je suis trop court, quand je suis trop tard C'est un recours pour une autre histoire Quand la musique est bonne Quand la musique donne Quand la musique sonne, sonne, sonne Quand elle guide mes pas Quand elle ne triche pas J'ai plus d'amour, j'ai pas le temps J'ai plus d'humour, j'sais plus d'ou vient le vent J'ai plus qu'un clou, une etincelle Des trucs en plomb qui me brisent les ailes Un peu de swing, un peu du King Pas mal de feeling et de decibels C'est pas l'usine, c'est pas la mine Mais ca suffit pour se faire la belle Quand la musique est bonne Quand la musique donne Quand la musique sonne, sonne, sonne Quand elle ne triche pas Quand elle guide mes pas |
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from Jean-Jacques Goldman - En Public (1998)
A 15 ans on m'avait dit
Si t'es sage et bien gentil T'auras une mobylette J'avais que ca dans la tete yeye Apres ca l'automobile Pour l'entree en faculte Je me faisais pas de bile La voie etait bien tracee yeye A 18 ans j'avais tout Tout ce qu'ils auraient reve Ils ont rien compris du tout Quand un soir j'suis pas rentre non non J'etais pas des plus malins ni un super ambitieux Mais n'esperer que demain a 20 ans c'est un peu peu yeye On nous gonflait la tete de desirs vulgaires De pouvoir et d'argent qu'on aurait mis a l'eau Nous on parlait histoire, liberte, univers Et l'on aurait donne notre vie sans un mot sans un mot Si tu dis si tu sais ca Si tu etudies cela Pense a ce qu'on veut de toi Apres ca tu choisiras yeye Le diplome c'est pas tout Tu sais y'a la vie aussi Mais sache que sans le sous Tu te payes une drole de vie yeye Les filles et puis les bagnoles Voila deja la moitie De tout le temps que tu donnes Mais t'as pas l'temps d'y penser non non Je suis pas des plus malins ni un super ambitieux Mais se trouver inutile a vingt ans c'est pas facile non non On nous gonflait la tete de desirs vulgaires De pouvoir et d'argent qu'on aurait mis a l'eau Nous on parlait histoire, liberte, univers Et l'on aurait donne notre vie sans un mot sans un mot Y'en a qui partent en Orient En Afrique ou en Asie Pour y soigner les enfants Et pour s'y soigner aussi yeye Moi j'ai choisi la banlieue Si tu crois que c'est facile Viens donc vivre ici mon vieux Oublie pas ta carabine non non Et puis partout c'est pareil C'est a prendre ou a laisser La vie avant le sommeil Le plaisir pour oublier yeye Je suis pas des plus malins ni un super ambitieux Et je plains les plus malins et je plains les ambitieux |
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from Jean-Jacques Goldman - En Public (1998)
D'aussi loin que je me souvienne
Bribes d'enfance, bouts de scene Tes yeux, ton visage et ta main dans ma main Et nos pas sur le meme chemin Oh, nous n'etions pas tres bavards Un peu bizarres, un peu a part J'aimais tes silences et tu aimais les miens Muets, nous nous entendions bien Tu etais un peu different Et moi, je n'etais pas comme eux Un peu meprisants pour tous leurs jeux d'enfants Nous pleurions les yeux dans les yeux J'ai recu tes premiers poemes Comme on berce de quelques mots Nos rires etaient rires et nos peines etaient peines Chacun touchant l'autre en echo Je t'ai joue mes premieres notes Tu ecoutais les yeux mi-clos Simples et malhabiles, un peu fausses, un peu sottes Je n'entendais que tes bravos En saluant devant le piano On a commence a se perdre de vue a l'adolescence Je te trouvais un peu trop austere Un peu trop serieux, un peu trop secret Moi, j'avais besoin de musique, de lumiere Et de futilite Et aussi des autres Ton amitie etait exigeante, entiere, exclusive Et puis, tu as commence a etre absent Souvent, puis plus longtemps Ta mere nous disait que tu partais en vacances Elle ne mentait pas quand j'y repense En vacance de vie, en vacance d'envie Et puis la verite, celle qu'on suppose Celle qu'on cache, celle qu'on chuchotte Celle qui derange, celle qu'on elude Ton autre chemin Ton autre chemin Dis-moi les voix, les envies qui te menent Dis-moi les vents, les courants qui t'entrainent Les idees fixes et les clous qui te rivent En quelles errances, immobiles derives Dis-moi les songes qui frappent a ta porte Les illusions, les diables qui t'emportent Vers quel ailleurs, mirage sans angoisse Sans temps perdu, sans seconde qui passe A quoi tu penses quand revient le soir ? Tes quatre murs renferment quels espoirs ? Que doit-on lire dans ton sourire idiot ? D'autres desirs, sans parole et sans mot ? Montre-moi ton autre chemin Montre-moi ton autre chemin Montre-moi ton autre chemin Decris-moi ton autre chemin Dis-moi tes signes et dis-moi ton langage Les horizons des barreaux de ta cage Vois-tu le blanc, le bleu-ciel et le rose Que vois-tu quand tes paupieres se closent Et puis, me voila, te parlant de ma vie De son niveau, ses ennuis, ses envies Sa course vaine et mon manque d'amis A tes yeux vides, ton absence ahurie Montre-moi ton autre chemin Montre-moi ton autre chemin Montre-moi ton autre chemin Decris-moi ton autre chemin |
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from Jean-Jacques Goldman - En Public (1998)
Les lueurs immobiles d'un jour qui s'acheve
La plainte douloureuse d'un chien qui aboie Le silence inquietant qui precede les reves Quand le monde disparu l'on est face a soi Les frissons ou l'amour et l'automne s'emmelent Le noir ou s'engloutissent notre foi, nos lois Cette inquietude sourde aui coule en nos veines Qui nous saisit meme apres les plus grandes joies Ces visages oublies qui reviennent a la charge Ces etreintes qu'en reve on peut vivre cent fois Ce raisons-la qui font que nos raisons sont vaines Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard Ces paroles enfermees que l'on n'a pas su dire Ces regards insistants que l'on n'a pas compris Ces appels evidents, ces lueurs tardives Ces morsures aux regrets qui se livrent a la nuit Ces solitudes dignes au milieu des silences Ces larmes si paisibles qui coulent inexpliquees Ces ambitions passees mais auxquelles on repense Comme un vieux coffre plein de vieux jouets casses Ces liens que l'on secrete et qui joignent les etres Ces desirs evades qui nous feront aimer Ces raisons-la qui font que nos raisons sont vaines Ces choses au fond de nous aui nous font veiller tard |
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from Jean-Jacques Goldman - Entre Gris Clair Et Gris Fonce (1996)
Tu parles, parles, c'est facile, m?me sans y penser
Les mots, les mots sont immobiles, tri?s, rang?s, class?s Laisse aller, laisse-les jouer Se cogner, te s?duire "Sensualiser", te bouger Quand ?a veut plus rien dire Swinguer les mots, les mots, sans ?a On va les r?tr?cir Swinguer les mots, ne surtout pas Toujours les r?fl?chir Les mots, l'?mo, l'?motion vient Les mots font l'?motion Co?te que co?te, ?coute-les bien Rythmer nos d?raisons Les sons, les sons, laissons-les rire Faut pas les ?couter Juste pour ?viter le pire On va les d?cha?ner A quoi tu sers ? Pourquoi t'es l? ? Qu'est-ce que t'esp?res ? A quoi tu crois ? Y'en a qui meurent, qui prient pour un morceau de terre Y'en a qui risquent leur vie pour passer la fronti?re Y'en a qui bronzent et d'autres s'font la peau plus claire Certains s'effraient au fond quand d'autres font des affaires Mais y a toujours la lune qui s'm?fie du soleil Et quand tout ?a changera, c'est pas demain la veille Certains smatchent ou labourent, d'autres soignent ou bien peignent C'est ? toi, c'est ton tour, qu'est-ce que t'as dans les veines ? A quoi tu sers ? Pourquoi t'es fait ? Terminus Terre, un seul ticket Y'en a qui grimpent en l'air pour un peu plus d'silence Y'en a qui vivent sous terre o? ?a hurle, o? ?a danse Y'en a qui pointent des comptes quand d'autres comptent les points Y'en a qui l?vent des croix pour ceux qui n'y croient pas Y'en a qui pincent des cordes, y'en a qui frappent des peaux Certains "import exportent" ou bien se jouent des mots Y'en a qui s'font des billes quand d'autres tombent les filles Certains ne donnent qu'aux hommes, mais d'autres n'aiment personne Mais y a toujours la lune qui s'm?fie du soleil Et quand tout ?a changera, c'est pas demain la veille Y'en a qui courent une vie pour gagner deux dixi?mes A pr?sent, c'est ton tour, qu'est-ce que tu nous am?nes ? A quoi tu sers ? Pourquoi t'es fait ? T'as la lumi?re, et puis apr?s ? |
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from Jean-Jacques Goldman - Entre Gris Clair Et Gris Fonce (1996)
Mon doudou, mon cheri
Mon amour Mon amant, mon mari Mon toujours Des mots si doux Mais qui m'effraient parfois Je ne t'appartiens pas Des mots si chauds Mais a la fois si froids Je n'appartiens qu'a moi |
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from Jean-Jacques Goldman - Entre Gris Clair Et Gris Fonce (1996)
Il faudra que tu sois douce,
Et solitaire aussi, Il te faudra gagner pouce à pouce Les oublis de la vie. Oh, tu seras jamais la reine du bal, Vers qui se tourne les yeux éblouis. Pour que tu sois belle, il faudra que tu le deviennes, Puisque tu n'es pas née jolie. Il faudra que tu apprennes A perdre, à encaisser, Tout ce que le sort ne t'a pas donné, Tu le prendras toi-même. Oh, rien ne sera jamais facile, Il y aura des moments maudits, Oui, mais chaque victoire ne sera que la tienne, Et toi seule en sera le prix. C'est ta chance, Le cadeau de ta naissance, Y'a tant d'envies, tant de rêves qui naissent d'une vraie souffrance Qui te lance et te soutient. C'est ta chance, ton appétit, ton essence, La blessure où tu viendras puiser la force et l'impertinence Qui t'avance un peu plus loin. Toi, t'es pas très catholique, Et t'a une drôle de peau, Chez toi, les fées soi-disant magiques Ont loupé ton berceau. Oh, tu sreas sûrement jamais notaire, Pas de privilèges hérités. Et si t'a pas les papiers pour être fonctionnaire, Tout seule apprend à fonctionner. C'est ta chance, ta force, ta dissonance, faudra remplacer tous les "pas de chance" par de l'intelligence, C'est ta chance, pas le choix, C'est ta chance, ta source, ta dissidence, Toujours prouver deux fois plus que les autres assoupis d'évidence, ta puissance naîtra là. C'est ta chance, Le cadeau de ta naissance, Y'a tant d'envies, tant de rêves qui naissent d'une vraie souffrance Qui te lance et te soutient. C'est ta chance, ton appétit, ton essence, La blessure où tu viendras puiser la force et l'impertinence |
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from Jean-Jacques Goldman - Entre Gris Clair Et Gris Fonce (1996)
J'ai laisse
Dans mon retroviseur Loin Au milieu d'un decor Des images Impressions et couleurs Et des flashes et des cris qui s'emmelent Et me collent au corps Blanc Le silence avant vous Noire La scene avant les coups Longue L'attente de vous voir Et nos bras, nos regards au moment de se dire bonsoir J'ai laisse des bouts de moi au creux de chaque endroit Un peu de chair a chaque empreinte de mes pas Des visages et des voix qui ne me quittent pas Autant de coups au coeur et qui tuent chaque fois Une ville que la nuit rend imaginaire Une route qu'on prend comme on reprend de l'air Et les papillons retournent bruler leurs ailes Pour toucher la lumiere Pour enerver l'hiver Pour un peu d'ephemere L'hotel La meme chambre, hier Gestes Compte a rebours, horaire Tests Rassurants, quotidiens Les choses aussi retiennent leur souffle Et puis le moment vient Brulent les lights et vos regards Volent Vos voix dans nos guitares Belles Les mains des musiciens Et vos yeux que n'eteindra jamais un sommeil artificiel J'ai laisse des bouts de moi au creux de chaque endroit Un peu de chair a chaque empreinte de mes pas Des visages et des voix qui ne me quittent pas Autant de coups au coeur et qui tuent chaque fois Une ville que la nuit rend imaginaire Une route qu'on prend comme on reprend de l'air Et les papillons retournent bruler leurs ailes Pour toucher la lumiere Pour enerver l'hiver Pour un peu d'ephemere J'ai laisse des bouts de moi au creux de chaque endroit Un peu de chair a chaque empreinte de mes pas Des visages et des voix qui ne me quittent pas Autant de coups au coeur et qui tuent chaque fois Un matin pour s'etonner de nos impudeurs Signatures alibis, mais il est deja l'heure Et les papillons retournent bruler leurs ailes Pour toucher la lumiere Pour enerver l'hiver Pour que tout s'accelere J'ai laisse des bouts de moi au creux de chaque endroit Un peu de chair a chaque empreinte... |
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from Jean-Jacques Goldman - Entre Gris Clair Et Gris Fonce (1996)
C'est pas moi qui vous ferai des plans
De loup-garou, de grand mechant S'il faut se battre pour qu'ca vous plaise Malaise J'vous aimerai pas dans la sueur Genre stakhanoviste du bonheur La voix mielleuse, "alors heureuse"? Horreur Genre australien blond, sable chaud Surf sur les vagues, sel sur la peau Grands les sourires, gros biscottos Zero Mais je serai doux Comme un bisou voyou dans le cou Attentionne, tiede, a vos genoux Des caresses et des mots a vos gouts Dans la flemme absolue, n'importe ou Mais doux Je serai doux Comme un matou velours, un cachou A l'abri loves dans notre igloo Couche, debout, sens dessus dessous Grand manitou de tous vos tabous Si doux S'il vous faut un intellectuel Un bel esprit, un prix Nobel S'il faut briller dans l'tout Paris Sorry Si la reussite vous excite Le style yuppie cool mais dynamique Coke pour le speed, pills pour la nuit Oublie J'expliquerai pas de large en long Le kama-sutra en dix lecons Les modes d'emploi, notices techniques J'evite Mais je serai doux Comme un bisou voyou dans le cou Attentionne, tiede, a vos genoux Des caresses et des mots a vos gouts Dans la flemme absolue, n'importe ou Mais doux Je serai doux Comme un matou velours, un cachou A l'abri loves dans notre igloo Couche, debout, sens dessus dessous Grand manitou de tous vos tabous Si doux Le complice avoue, le joujou De vos phantasmes et tous vos "perous" Capitaine exclusif a vos cours Si doux |
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from Jean-Jacques Goldman - Entre Gris Clair Et Gris Fonce (1996)
J'ai une tendresse particuliere
Pour ces filles qui n'ont pas d'manieres Les hospitalieres, les dociles Vous les appelez les filles faciles Celles qui marchandent pas leur corps Ni pour des mots ni pour de l'or Pour qui faut pas tout un debat Ni pour leur haut ni pour leur bas Pour quelques notes de guitare Elles dormiront un peu plus tard Elles disent que les matins, c'est bien Elles disent qu'a deux, c'est encore mieux Les inesperees, les timides Celles qui comprennent sans qu'on leur dise Pour qui ne suffit qu'un regard Pour que tout s'allume en un soir Petite chanson d'reconnaissance Pour ces stars d'mon adolescence Je n'en ai oublie aucune Cheres et precieuses une a une Celles qui m'ont trouve consommable Avant que j'sois dans les hit-parades Dans les bals ou les MJC Comme au plus haut des colisees Celles qui n'echangent pas leur plaisir Pour ce qu'on pense ou c'qu'on va dire Qui disent OK pour les enfers Contre un peu d'paradis sur terre Des p'tits moments piques en fraude Comme un automne aux pays chauds Plein du gout des baisers voles Toujours un p'tit peu plus sucres Sans qu'on en parle ou qu'on y pense Sans apres promis ni jure ca n'a pas la moindre importance Quand c'est l'amour qu'on aime aimer Ce soir, je veux leur rendre hommage Ce sera la seconde fois Qu'elles sachent qu'il m'est dommage De ne le faire que par la voix |
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from Jean-Jacques Goldman - Entre Gris Clair Et Gris Fonce (1996)
C'etait un cordonnier, sans rien d'particulier
Dans un village dont le nom m'a echappe Qui faisait des souliers si jolis, si legers Que nos vies semblaient un peu moins lourdes a porter Il y mettait du temps, du talent et du cœur Ainsi passait sa vie au milieu de nos heures Et loin des beaux discours, des grandes theories A sa tache chaque jour, on pouvait dire de lui Il changeait la vie C'etait un professeur, un simple professeur Qui pensait que savoir etait un grand tresor Que tous les moins que rien n'avaient pour s'en sortir Que l'ecole et le droit qu'a chacun de s'instruire Il y mettait du temps, du talent et du cœur Ainsi passait sa vie au milieu de nos heures Et loin des beaux discours, des grandes theories A sa tache chaque jour, on pouvait dire de lui Il changeait la vie C'etait un p'tit bonhomme, rien qu'un tout p'tit bonhomme Malhabile et reveur, un peu loupe en somme Se croyait inutile, banni des autres hommes Il pleurait sur son saxophone Il y mit tant de temps, de larmes et de douleur Les reves de sa vie, les prisons de son cœur Et loin des beaux discours, des grandes theories Inspire jour apres jour de son souffle et de ses cris Il changeait la vie |
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from Jean-Jacques Goldman - Entre Gris Clair Et Gris Fonce (1996)
Il y a,
Du thym, de le bruyere, Et des bois de pin, Rien de bien malin. Il y a, Des oiseaux, des clairieres, Pas de quoi en faire Un plat de ce coin. Il y a, Une petite ecole, Et des bancs de bois, Tout comme autrefois. Il y a Des images qui collent Aux bouts de tes doigts, et ton coeur qui bat. Il y a, Des odeurs de menthe, Et des cheminees et des feux dedans. Il y a, Des jours et des nuits lentes, Et l'histoire absente banalement. Et loin de tout, loin de moi, C'est la que tu te sens chez toi. De la que tu pars ou tu reviens chaque fois, Et ou tout finira. Et plus la terre est aride et plus cet amour est grand. Comme un mineur a sa mine, un marin a son ocean, Plus la nature est ingrate, avide de sueur et de boue. Parce que l'on a tant besoin que l'on ait besoin de nous. Elle porte les stigmates de leur peine et de leur sang, Comme une mere prefere un peu son plus fragile enfant. Et loin de tout, loin de moi, C'est la que tu te sens chez toi. De la que tu pars ou tu reviens chaque fois, Et ou tout finira. |
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from Jean-Jacques Goldman - Entre Gris Clair Et Gris Fonce (1996)
Faudrait que j'me cloture,
Faudrait que j'coupe du bois, Que j'me mette en costume Et que je marche tout droit. Faudrait que j'devienne plus sage, Que j'sois plus raisonnable a mon age. J'sais bien, j'sais bien, j'sais bien, Je commence demain. Faudrait que j'trouve une femme, Une gentille, une "maman", Faudrait que j'quitte ces dames Qui m'font rourgir le sang, Faudrait que j'devienne plus sage, Que j'sois plus raisonnable a mon age. J'sais bien, j'sais bien, j'sais bien, Je commence demain. Faudrait que je t'oublie... |
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from Jean-Jacques Goldman - Entre Gris Clair Et Gris Fonce (1996) |